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Accepter de perdre: rater un examen ou faire face à un échec scolaire.

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En 1996, le Gabon mon pays, pour sa deuxième participation à la Coupe d’Afrique des Nations de Football accédait aux quarts de finale de cette compétition pour la première fois de toute son histoire. La rencontre l’opposait à la Tunisie. Ce fut un match alléchant, spectaculaire et riche en émotions. Tout le pays regardait l’évènement à la télévision. Car, comme nous l’avons déjà dit c’était le premier quart de final de notre histoire. A la fin du temps règlementaire et des prolongations, les deux équipes se neutralisèrent par un score de parité d’un but partout. Mais, à l’issue de l’épreuve des tirs au but, la Tunisie prit le dessus et se qualifia pour une place en demi-finale. Ce fut une grande désillusion et une grande tristesse pour nous. Chose étrange, durant la nuit, alors que je dormais et que j’essayais de digérer cet échec sans y parvenir, je revis en boucle dans un rêve le scénario du match. Je vis que le match avait été rejoué et qu’en fin de compte le Gabon avait gagné. Et cela a duré toute la nuit jusqu’au matin. En me réveillant, j’étais triste, découragé ne voulant rien faire ni aller à l’école. Je constatais également que cette léthargie était généralisée autour de moi.

Voilà malheureusement comment beaucoup de personnes vivent leurs échecs. Intérieurement, ils n’abdiquent pas, ils ne l’acceptent pas, ils se repassent sans cesse le film et s’imaginent une issue qui leur est favorable alors que l’évènement est déjà passé. En se comportant ainsi, ils font de leur échec une fixation, ils stagnent, ils développent le dégout pour tout. Ils se neutralisent psychologiquement en se privant de la volonté de passer à autre chose ou d’essayer à nouveau jusqu’à la victoire.
Le refus d’accepter que nous avons perdu peut nous conduire à penser que nous avons été victimes d’injustice, de tricherie ou de malchance. Cela peut nous conduire à nous en vouloir, à en vouloir aux autres ou à développer un complexe d’infériorité. Certaines personnes choisissent même de mentir et dire qu’ils ont réussi quand ils savent qu’ils ont échoué.

Pour ceux qui ont enregistré un échec, il ne faut pas tomber dans le piège de ce que nous avons dit plus haut. La bonne attitude serait de reconnaître notre échec, déterminer et examiner ce qui n’a pas marché afin de se préparer à mieux sauter de nouveau.

De plus, il ne faut pas perdre de vue que Dieu est celui qui nous a donné l’intelligence. Le Seigneur nous a créés doués d’intelligence et à Son image (Genèse 1:26). Un échec ne signifie pas que nous ne sommes pas intelligents. René Descartes a dit que : « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ». Parfois, nous échouons par manque de connaissances suffisantes ou adéquates. Mais, rappelez-vous que le créateur à l’image duquel nous sommes faits n’est pas un paresseux. C’est un bosseur, un créateur, un travailleur. Ne vous découragez pas, admettez que vous avez échoué et mettez-vous au travail pour les prochaines échéances. L’apôtre Paul a dit à Timothée son fils ce qui suit : « applique-toi à la lecture (…) afin que tes progrès soient évidents » (1Timothée 4 :12). En d’autres termes, applique-toi à l’étude, mets-toi au boulot et tu progresseras. Le secret c’est le travail et surtout la foi en Dieu.

Si pour une raison ou une autre vous vous sentez limités, sachez que Dieu est capable de toucher votre intelligence et l’augmenter si nécessaire. Il a fait de Salomon le plus grand sage de l’histoire de l’humanité; il a rassuré Daniel sur le fait que c’est Lui qui donne l’intelligence (Daniel 2:21). Je suis moi-même une preuve que Dieu est capable de toucher notre intelligence et nous aider à faire des choses qu’on ne se croyait pas capable.

J’ai eu la grâce de passer les examens du Certificat d’Études Primaires (CEP) et du Concours d’entrée en Sixième en classe de CM1. J’ai été admis au CEP mais déclaré échoué au concours d’entrée en Sixième. Je fus néanmoins inscrit dans un collège privé pour démarrer mes études secondaires l’année académique suivante. En classe de sixième, je ne comprenais absolument rien. Je me prenais des 8 de moyennes trimestrielles quand mes collègues, venus fraichement de l’école primaire comme moi, décrochaient des 12 de moyenne. J’ai fini par redoubler la classe de sixième. L’année d’après, en tant que redoublant, j’ai encore raté la moyenne au premier trimestre. Après un petit effort, j’ai pu valider mon passage en classe de cinquième avec un petit 10 pour le redoublant que j’étais. Toute l’année en cinquième, je n’ai aligné que des 9 de moyennes trimestrielles, incapable d’atteindre la moyenne de 10. Mes parents étaient déchirés et mon père envisageait de m’inscrire dans un centre pour l’apprentissage d’un métier. Car il me jugeait inapte à poursuivre un cycle d’enseignement général.

C’est là qu’en secret, j’avais au deuxième trimestre de la classe de cinquième commencé à m’adresser à Dieu. Avec ma jeune foi d’adolescent, je Le suppliais de m’aider à avoir la moyenne de 10. Je me rappelle même avoir jeûné pour cela. Mais, à la fin du deuxième trimestre, lorsque j’ai encore décroché un 9, j’ai renoncé à prier et à compter sur Dieu. Contre toutes attentes, une chose étrange s’est produite. En fin d’année, je fus autorisé par l’indulgence du conseil de classe à être admis en quatrième avec la moyenne annuelle de 9. Cette nouvelle me fit beaucoup de bien mais je pris très vite peur. Car, la quatrième était la classe la plus redoutée du premier cycle au collège. Comment moi qui n’ai rien compris des classes de sixième et de cinquième ferais-je pour m’en sortir en quatrième ? Durant toute la période des vacances je suppliais Dieu de m’aider.

Lorsque vint la rentrée, j’allais fièrement m’installer en classe de quatrième. A la fin du premier trimestre de cette année académique, mes collègues qui étaient les plus brillants depuis la classe de sixième pour n’avoir jamais obtenu moins de 12 de moyenne trimestrielle, se ramassaient des 8. Et étrangement j’ai décroché une moyenne de 12 trimestrielle pour la première fois de ma vie. La quatrième fut la classe la plus facile que j’ai jamais faite. L’année suivante en troisième j’ai validé les trois trimestres et obtenu mon BEPC haut la main. Plus tard, je compris que Dieu m’avait exaucé, il avait permis que j’aille en quatrième et avait touché mon intelligence. Et jusqu’à la fin de mes études Il m’a aidé.

Alors soyez encouragés, mettez-vous au travail et que Dieu vous accorde la Grâce de réussir aux prochaines échéances:

“Père Céleste je Te dis merci de ce que Tu nous as fait le privilège de nous créer à Ton image, doués d’intelligence. Merci de ce que Tu nous rends capables de vaincre tout obstacle qui nous résiste encore. Merci pour Ta grâce qui nous donne du succès dans toutes nos entreprises. Merci de nous guérir des échecs passés et merci de nous rendre capables d’entrevoir un avenir meilleur avec Toi. Merci pour tout; nous T’aimons; Au nom de Jésus-Christ, Amen”.


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3 comments

  1. Très beau message mais moi je suis démoralisé je crois vraiment plus en quoi ce soit car j’ai prié moi qui n’a pas l’habitude de le faire j’ai cherché sur internet des prière chrétienne j’ai beaucoup prié mon seigneur pour avoir mon permis le jour même j’ai prier et je les quand même raté donc croyez moi je crois plus trop en dieu car j’ai eux un échec et il m’a puni pourquoi je ne sais pas

  2. Merci pasteur pour ce message, très encourageant, car j’étais tombé dans ce piège mais maintenant je sais que Dieu à un plan pour moi et mes études

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