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Entretenir la communion fraternelle au sein de l’église. Quel est mon rôle ?

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Si les réseaux sociaux connaissent autant de succès, c’est parce que les hommes sont par essence des êtres sociables. Nous avons été créés pour vivre en communion les uns avec les autres. Dieu souhaite que nous apprenions à vivre ensemble. La Bible nomme ce type d’expérience la communion.

La communion va bien au-delà de la participation à un culte, bien au-delà des repas, des moments de détente et des conversations superficielles. La véritable communion comprend les services rendus, les encouragements, les soutiens mutuels, les discussions profondes. Quel rôle puis-je jouer dans l’entretien de la communion fraternelle dans ma communauté ?

Devenir vrai dans mes rapports avec les autres.

Les réactions que nous obtenons des personnes sont le résultat des actions que nous posons à leur endroit. Ainsi, si nous manquons d’authenticité dans nos rapports, nous empêchons par la même occasion les autres de nous apporter la réponse appropriée à nos maux. C’est comme si en étant faux, nous les contraignons à en faire autant.

Dans une véritable communion fraternelle, les gens ouvrent leur cœur, parlent de leurs faiblesses, avouent leurs échecs, exposent leurs doutes, disent ce qui les blessent, exposent leurs peurs et demandent de l’aide aux autres.

1 Jean 1 : 7-8 (S21) « Mais si nous marchons dans la lumière, tout comme Dieu Lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres (…) Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous trompons nous-mêmes… »

Aux yeux du monde, l’intimité se vit dans l’obscurité, mais Dieu dit que c’est la lumière qui révèle Son éclat. Mettre sa vie en lumière nécessite du courage et de l’humilité, car nous risquons d’être jugés et remis en cause par les autres. Mais l’on ne peut grandir sans prendre ce risque.

Jacques 5 : 16 (BDS) « Confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris… »

M’impliquer dans la vie des autres.

Dans une même communauté, les membres ont des arrière-plans, expériences et des talents différents. Cette diversité n’a point pour but de nous éloigner les uns des autres, mais au contraire participe à un enrichissement mutuel.

1Corinthiens 12 : 25 (BFC) « ainsi il n’y a pas de division dans le corps, mais les différentes parties ont toutes un égal souci les unes des autres. »

Entretenir une communion fraternelle suppose que je m’implique à encourager et aider les autres membres du corps de Christ à bâtir une foi plus ferme (Romains 1 : 12). La marche chrétienne devient plus facile lorsque les autres marchent à nos côtés pour nous encourager et nous fortifier.

Nous ne sommes pas responsables de tous les membres du corps de Christ, mais c’est notre devoir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider. La Bible nous demande de veiller les uns sur les autres, de nous encourager, et de nous honorer (Romains 12 : 10).

Devenir plus compatissants.

Faire preuve de compassion nous amène à quitter les rapports superficiels pour nous intéresser et prendre part aux souffrances des autres.

Colossiens 3 : 12 (NEG) « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. »

La compassion répond à deux besoins humains fondamentaux: celui d’être compris, et celui de voir vos sentiments pris au sérieux. Ainsi chaque fois que nous prenons du temps pour écouter et comprendre ce que l’autre ressent, nous fortifions la communion fraternelle.

La meilleure façon de le faire est de se rapprocher des autres en intégrant un petit groupe, un département dans notre communauté locale. S’engager dans un comité de notre église, nous donne l’opportunité de servir Dieu, mais également de nous rapprocher des autres pour être plus au contact de leurs réalités.

Nous avons tous besoin d’un petit groupe d’amis dans nos moments de difficultés pour nous soutenir. Job 6 : 14 (S21) l’exprime en ces termes: « Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même s’il abandonne la crainte du Tout-Puissant. »

Se pardonner réciproquement.

Dans la communion fraternelle véritable, les fautes ne sont pas exposées, mais pardonnées. Dans nos rapports les uns avec les autres, le pardon doit l’emporter sur la justice.

2 Corinthiens 2 : 7 (BDS) « Aussi devriez-vous à présent lui accorder votre pardon et le réconforter, afin qu’il ne soit pas accablé par une tristesse excessive. »

Nous avons tous besoin de grâce, car il nous arrive à tous de tomber et avoir besoin de nous appuyer sur d’autres pour nous relever. Il est impossible de rester en communion avec une personne à qui nous refusons de pardonner. Le Seigneur nous l’ordonne: Colossiens 3 : 13 (BFC) « …pardonnez-vous réciproquement… ».

Dieu ne nous demandera pas de pardonner aux autres plus qu’Il nous a Lui-même pardonné. Beaucoup hésitent à pardonner parce qu’ils confondent pardon et confiance. Pardonner, c’est tirer un trait sur l’offense, que l’autre nous ait demandé pardon ou non. Le pardon est immédiat alors que la confiance peut prendre du temps.

Cher/chère ami(e) dans la foi, l’église est un édifice spirituel formé par des pierres vivantes que nous sommes. La communion fraternelle est le ciment qui maintient en place toute la structure. Entretenir ces liens qui nous lient ne doit pas être l’apanage de nos leaders communautaires seuls, mais l’affaire de tous. C’est au sein d’un petit groupe de chrétiens que l’on peut vivre l’authenticité, la compassion, la miséricorde et la réciprocité.


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