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Fêter Noël ou non: agir par conviction ! (Partie 2/3)

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Le jour où j’ai arrêté de prendre de l’alcool, un an après ma venue à Christ, personne ne m’a prêché ni exhorté. Dieu m’a simplement apporté l’illumination qui me manquait, et j’ai compris que c’est le vin nouveau du Saint-Esprit, la plénitude donc, qui est censée apporter le vrai enivrement dont mon âme avait besoin (Éphésiens 5 :18). La même chose se passa aussi avec la musique du monde, avec ma collection de près de 1.000 compacts disques. Le Saint-Esprit m’a simplement révélé comment Sa plénitude est encore ce qui m’apporte la vraie joie dont mon âme avait tant soif, chaque fois qu’elle se donnait à cœur joie dans la musique du monde. Cela aussi a produit l’illumination en moi, et celle-ci m’a par la suite conféré la grâce de me débarrasser de toute ma collection de musiques du monde, dans une paix totale (2 Pierre 1 :2).

En soi, le vin et la musique du monde ne sont pas mauvais ni à interdire. Mais parce qu’en ce qui me concerne, les deux me privaient d’une vraie liberté en Jésus-Christ, en me maintenant dans une forme d’esclavage, le Seigneur m’a conduit à me débarrasser de ces deux obsessions. Ces deux révélations ont pu m’affranchir sans le moindre effort de ma part, et sans la moindre hypocrisie non plus, car elles n’étaient pas basées sur les interdits mais plutôt sur la révélation de ce qui était un milliard de fois meilleur et plus profitable pour moi et ma relation avec Christ. Et tout cela a fini par produire une forte conviction en moi, au point que je ne regrette pas une seule fois d’en être arrivé là, bien au contraire. C’est ainsi que la Bible déclare dans Romains 14 :23 (LSG) « Car tout ce qui n’est pas le fruit de la conviction est un péché. » J’aurais écouté les propos de ceux qui auraient pu vouloir m’interdire d’en consommer, que j’aurais pu continuer à le faire en secret, à cause de l’absence de conviction interne. Et je me serais constamment senti condamné en le faisant. Un vrai cercle vicieux que nos propos et nos questions « mal orientées » créent malheureusement parfois dans les cœurs de plusieurs frères et sœurs qui nous entourent, quand vient le temps de parler des fêtes « païennes » et bien d’autres interdits.

Les Apôtres aussi ont eu à faire face aux interdits que certains pharisiens, après leur conversion, ont voulu introduire dans la vie des nouveaux convertis provenant des nations païennes de l’époque. En effet dans Actes 15 :1-2 (LSG) la Bible déclare : « Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. Paul et Barnabas eurent avec eux un débat et une vive discussion ; et les frères décidèrent que Paul et Barnabas, et quelques-uns des leurs, monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, pour traiter cette question. »

Une fois qu’ils arrivèrent à Jérusalem, la Bible déclare dans Actes 15 :6-11 (LSG) : « Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire. Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la Parole de l’Évangile et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ?  Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux. ».

Après avoir écouté Barnabas et Paul, Jacques qui était le chef de l’église de Jérusalem prit la parole pour dire dans Actes 15 :19-20 (LSG) : « C’est pourquoi je suis d’avis qu’on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, mais qu’on leur écrive de s’abstenir des souillures des idoles, de l’impudicité, des animaux étouffés et du sang. »

Puis ils prirent la décision d’envoyer Jude et Silas présenter aux païens convertis, une lettre qui disait la même chose, selon Actes 15 :28-29 (LSG) : « Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous de ne vous imposer d’autre charge que ce qui est nécessaire, savoir, de vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de l’impudicité, choses contre lesquelles vous vous trouverez bien de vous tenir en garde. Adieu. ».


Je rappelle que les Apôtres écrivaient aux nations païennes comme on peut le voir dans Actes 15 :23 (LSG) : « Les apôtres, les anciens, et les frères, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie, et en Cilicie, salut ! » Et nous savons que toutes ces nations qu’Israël regardaient de haut, avaient plusieurs fêtes consacrées aux divinités de leurs villes et de leurs cultures. Mais n’en déplaisent aux pharisiens de l’époque, il n’y a eu aucune mention d’interdiction en rapport avec celles-ci. Étrange, n’est-ce pas ? Le Saint-Esprit, en toute souveraineté a jugé bon de ne leur interdire que ce qui était nécessaire; pas le superflu qu’exigeaient les pharisiens.

Est-ce que cela veut dire que le Seigneur approuve les fêtes païennes ? Non. Il trouve juste qu’il ne soit pas nécessaire d’en faire une loi avec des interdits (je parle à la manière des Hommes). La conscience de chaque personne devrait suffire pour la conduire dans ce domaine librement, sans pression, sans accusation et sans condamnation de ses pairs. Le même Paul écrira d’ailleurs ceci dans Colossiens 2 : 16-17 (LSG) : « Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ. ».Parce que fête contre fête, même les juifs aussi en avaient. Et Dieu nous dit que même ces fêtes juives étaient l’ombre des choses à venir.

On comprend donc par-là que les fêtes sont désormais reléguées à la compréhension que nous avons aujourd’hui du plan que Dieu a, en Jésus-Christ, pour Son Église et pour chacun de nous.


Cette question d’interdits poussera l’Apôtre Paul à aller encore plus loin, au point d’adresser cette mise en garde à l’église du Christ, dans Romains 14 :1-4 (LSG) : « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir. ».


Or nous savons que dans le cœur de certaines personnes qui posent des questions sur les fêtes païennes, se cachent un mépris, de voir toutes ces personnes qui se déclarent chrétiennes, continuer à agir de la sorte. Aussi dans Romains 14 : 10-13 (LSG), l’Apôtre Paul va rajouter : « Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant Moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute. ».

C’est alors que Romains 14 : 14-18 (LSG), que nous connaissons tous par cœur, prend tout son sens quand l’Apôtre déclare :  » Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n’est impur en soi, et qu’une chose n’est impure que pour celui qui la croit impure. Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour : ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie. Car le Royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. « 

Se rabattre et s’appuyer constamment sur les interdits et les choses externes à notre cœur est une pure perte de temps. Ce n’est pas cela le Royaume des Cieux. Dans Romains 6 :4 (LSG) le même Apôtre Paul déclare : « Nous avons donc été ensevelis avec Lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » On n’atteint pas ce niveau en se condamnant les uns les autres, puisqu’il est un fait immuable qui est le suivant ; c’est que l’Eternel regarde au cœur et non à l’apparence (1 Samuel 16 :7). Voilà ce que chacun de nous doit comprendre.

Aussi, le pire serait qu’on se retrouve avec des gens qui veulent fêter Noël ou la Saint-Valentin car leur conscience ne le leur reproche pas, mais qui s’interdisent de le faire par peur du regard et de la réaction des autres, ou par peur du jugement que les autres chrétiens risquent de leur lancer. Du genre : « Tu fêtes Noël, toi ? Tu fêtes la Saint-Valentin ? ». Avec un puissant sous-entendu muet qui dit en fait : « Comment tu peux oser te rabaisser à ce niveau ? ». Et sans le savoir, ces frères qui vont s’interdire de « fêter » vont se retrouver en train de se condamner eux-mêmes, parce qu’ils ne marchent pas dans la liberté, ils agissent sans conviction.

L’apôtre Paul répond à toutes ces personnes dans 1 Corinthiens 10 :25-30 (LSG) quand il déclare : « Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience ; car la terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle renferme. Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice ! N’en mangez pas, à cause de celui qui a donné l’avertissement, et à cause de la conscience. Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l’autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ? Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d’une chose dont je rends grâces ? ». Voilà pour la conscience. (La partie 1 de cet article se trouve ici ; et la partie 3 se trouve ici)


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