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L’autorité de l’homme dans la famille selon Dieu.

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Dieu, bon architecte et aimant l’ordre a institué dans la famille une hiérarchie bien définie; l’homme étant le chef de la famille, le garant de sa paix, de sa sécurité et de son intégrité. Cependant, ce rôle de chef de famille est bien souvent incompris, et même bafoué afin d’assouvir les désirs perfides de la nature humaine. Pour que le mari, père de famille soit épanoui dans l’exercice de son autorité, il est nécessaire de comprendre la pensée de Dieu à propos de ce concept.

L’homme à l’image de Christ.

Pour mieux comprendre le domaine de définition de l’autorité du mari dans le foyer, nous devons retourner à l’essence même de l’autorité dans la nouvelle alliance; à savoir Christ. Éphésiens 5:23 (LSG) dit: « car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est Son corps, et dont Il est le Sauveur. » On voit déjà à ce niveau se démarquer la quintessence de cette autorité, à savoir le fait que Jésus ait donné Sa vie pour celle dont il était responsable.

Aussi le mari est-il responsable de la femme et de toute la famille. Si la femme ou les enfants font quelque chose de mal, il a la responsabilité en tant que chef de plaider leur cause devant Dieu et de les ramener sur le droit chemin. Il a la responsabilité de veiller à ce que ceux-ci ne manquent de rien, de les soulager (Matthieu 11 :28). C’est pour cela qu’à la maison, il y a des responsabilités et tâches qui incombent uniquement au chef de famille (leadership spirituel, réparations, protection, etc.) sans bien sûr sous-entendre le fait qu’il y ait des tâches qu’il ne puisse faire comme faire la cuisine ou garder l’enfant ou lui donner son bain. Tout est question de circonstances et il se doit de montrer l’exemple à tous les niveaux.

De la même façon que le berger nourrit, prend soin et nettoie les brebis, c’est de cette façon que le mari doit prendre soin et de son épouse, et de ses enfants. Ephésiens 5:25-26 déclare à cet effet: «  Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la Parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau » et Ephésiens 5:29  de rajouter: « Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église » (LSG). Ces s’accordent pour nous permettre de comprendre que la première implication de l’autorité, c’est l’amour. Sans cette dernière, l’autorité devient tyrannie et il en découle naturellement toute sorte d’abus (violence verbale, physique, mépris, maltraitance, etc.).

L’autorité de Jésus sur Ses disciples.

Au-delà de la portée de la purification qu’implique le lavement des pieds des disciples par Jésus (Jean 13 :1-17), dans notre contexte, nous devons nous attarder sur l’aspect de l’humilité. En effet, Jésus-Christ Fils de Dieu était en Son droit de revendiquer que ce traitement lui soit accordé par Ses disciples. Ô surprise ! C’est Lui qui lave les pieds. Quelle humilité ! Son autorité n’était pas dominatrice, au contraire, elle poussait constamment les autres vers le meilleur. Il dit d’ailleurs: « Car Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme Je vous ai fait. » Jean 13 :15 (LSG). Celui donc qui reconnaît son autorité sur sa famille comme Christ sur Ses disciples se doit de la servir et non l’asservir.

Lorsque les disciples discutent entre eux pour savoir qui est le plus grand, Jésus leur montre que celui qui veut être grand doit être le serviteur de tous. C’est donc là une prérogative du chef de famille. Le mot service a une connotation négative et pourtant ! Marc 9:35  affirme cependant: « Alors Il s’assit, appela les douze, et leur dit: Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. » (LSG)

L’exercice de l’autorité dans la famille.

Fort de tous ce qui est susmentionné, nous pouvons nous accorder pour dire que l’autorité est loin d’être ce concept de « coq dans le poulailler » qui est prôné à tout vent. C’est même le contraire ! Avoir de l’autorité c’est aimer, c’est prendre soin. Comme ces voyageurs d’antan qui parcouraient de grandes distances à pieds, c’est marcher au rythme du plus faible et du plus fragile. C’est être une épaule sur laquelle on peut pleurer et s’appuyer. C’est être cette main puissante et vigoureuse, pour protéger, donner de la tendresse et de l’affection mais aussi capable de changer une couche.


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