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Pourquoi Dieu permet-Il que je souffre: mes douleurs aident les autres.

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J’ai commencé une série d’articles appelée « Pourquoi Dieu permet-Il que je souffre ». Une question que je me posais souvent dans mes débuts en Christ et au fur et à mesure que les années sont passées, que j’ai grandi et expérimenté Dieu, j’en ai tiré 8 raisons principales (il y en a sûrement d’autres) à partir de ma propre vie. Voilà le point numéro 4 : Dieu permet que je souffre car ma souffrance est utile pour les autres et voyons tout de suite pourquoi et comment.

1. Mes souffrances encouragent et réconfortent les autres

1 Pierre 5:9 (Segond 21) Résistez-lui avec une foi inébranlable, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères et sœurs dans le monde.

Nous sommes encouragés lorsque nous apprenons que nos frères et sœurs passent aussi par des tribulations. Non pas qu’on se réjouisse de leur malheur, mais on se sent moins seul, compris et on prend conscience que nous sommes tous dans la fournaise de l’adversité. On se rend compte aussi que nos épreuves ne sont pas si grandes que cela lorsqu’on entend ce à quoi d’autres font face et c’est réconfortant. Et ce n’est pas mal, c’est biblique. N’aie jamais honte de partager tes faiblesses, tes douleurs et tes épreuves avec d’autres frères en Christ, car cela sera une puissante force d’encouragement pour eux. Ils sauront que si toi tu y arrives, ils peuvent y arriver aussi. Il ne faut pas attendre que l’épreuve finisse pour donner notre témoignage mais même au milieu du feu, parlons! C’est une façon de dire « on est ensemble, on combat tous ensemble, si je tiens ferme dans ma douleur, tu peux tenir ferme dans la tienne! ».

Souvent, nous avons honte de partager nos difficultés car nous ne voulons pas être jugés, nous voulons paraître intouchables et trois fois saints mais lorsque les autres nous voient combattre, cela leur donne de la force et suscite leur admiration. Bien évidemment, fais attention à qui tu parles car tout le monde ne te veut pas du bien…même dans l’église.

2. Mes souffrances me rendent compatissant

Hébreux 4:15 (Semeur) En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre qui serait incapable de se sentir touché par nos faiblesses. Au contraire, il a été tenté en tous points comme nous le sommes, mais sans commettre de péché.

Il n’y a que lorsqu’on met les chaussures d’un autre que l’on peut comprendre ce qu’il ressent. Tant que tout est beau, nous sommes forts et quand nous sommes forts, nous nous sentons supérieurs aux autres. Quand tout nous réussit et que les choses se passent sans aucun effort, que les bénédictions coulent à flot, c’est facile d’aimer Dieu, de Le prier, d’être zélé dans l’église. Et ça c’est un grand piège car nous devenons orgueilleux.

Face aux faiblesses des autres on se permet de penser et de dire des choses du genre « pffff un petit problème et ça y est il ne vient plus à l’église! C’est n’importe quoi», « elle ne sait même pas gérer un homme, c’est normal que son mariage s’effrite! », « mais comment il a fait pour se mettre dans une telle situation? Il est stupide ou quoi! Il lit pas sa Bible?! ».

Oui facile de parler quand tout est beau dans notre vie… Attends encore un peu que deux ou trois épreuves te frappent et tu ravaleras ta langue bien vite mon ami.

Les douleurs nous remettent à notre place, nous font dégonfler et nous nous rendons compte que finalement nous ne sommes pas si forts que ça, si intelligents que ça, si spirituels que ça. Puis l’on comprend que si ce n’était pas la grâce de Dieu sur notre vie… Tout est par Sa grâce! Une fois dégonflé et descendu de notre piédestal, nous comprenons mieux la souffrance des autres, nous compatissons plus facilement à leurs faiblesses. Au lieu de les juger et les regarder de haut, nous cherchons à les réconforter et leur venir en aide.

3. Je deviens capable de consoler à mon tour

2 Corinthiens 1:4 (Parole vivante) Il nous aide et nous encourage dans toutes nos difficultés et nos afflictions, afin que nous soyons nous-mêmes capables de consoler et d’affermir à notre tour tous ceux qui sont dans la peine, en partageant avec eux la consolation que Dieu nous a accordée.

« On ne peut pas donner ce que l’on a pas reçu ». Une remarque criante de vérité. Quelqu’un qui n’a pas été aimé, ne sait pas aimer. Quelqu’un qui n’a pas été consolé ne sait pas consoler. Il peut nous dire des mots gentils mais il n’y a aucune puissance dans sa consolation, ce sont justes des mots plats et sans aucune vie.

Nos douleurs sont un terrain où Dieu peut semer Son amour en abondance, Sa miséricorde, Sa consolation, Sa force et Sa puissance. C’est dans ces moments que nous recevons une plus grande révélation de Son amour pour nous et nous apprenons qu’il n’existe aucune autre source de consolation que Sa douce présence. Une fois sortis de là, nous sommes forts et capables de consoler les autres avec la consolation que Dieu a mise dans notre cœur.

4. Quand on est passé par là, on connait le chemin

Esaïe 61:1-3  (Semeur) L’Esprit de l’Eternel, du Seigneur, est sur moi car l’Eternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté, afin de proclamer l’année de la faveur de l’Eternel et un jour de rétribution pour notre Dieu, afin de consoler tous ceux qui mènent deuil, et d’apporter à ceux qui, dans Sion, sont endeuillés, la splendeur au lieu de la cendre, pour mettre sur leur tête l’huile de l’allégresse au lieu du deuil, et pour les vêtir d’habits de louange au lieu d’un esprit abattu.

Ce passage parle de Jésus mais Jésus Lui-même n’a t-Il pas dit que nous ferons les mêmes œuvres que Lui et des plus grandes? Notre Père nous appelle à libérer les captifs et les prisonniers, guérir les cœurs brisés et consoler ceux dans la souffrance.

Mais qui connait mieux un chemin que celui qui l’emprunte? Qui mieux qu’un chrétien que Dieu a sorti de l’addiction peut en aider un autre à sortir de là? Qui mieux qu’un chrétien délivré des dettes peut aider un autre à se sortir de la même situation? Qui mieux qu’un chrétien guéri d’une peine de cœur peut en aider un autre à s’en sortir?

Il y a de la puissance dans le « je suis déjà passé par là moi aussi ». Non seulement nous sommes capables de consoler avec une consolation qui vienne de Dieu mais nous pouvons prendre la personne par la main et la conduire sur le chemin de la guérison et de la restauration.

5. Quand je souffre, je deviens une source de force.

Luc 22:31-32 (Parole vivante) Écoute, Simon, méfie-toi: Satan a demandé le droit de vous passer tous au crible, comme on secoue le blé pour le séparer de la balle. Mais moi, J’ai prié pour toi, pour que tu ne perdes pas la foi. Et toi, le jour où tu seras revenu sur le bon chemin, sois le soutien de tes frères, fortifie-les dans la foi.

« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort » Ça aussi c’est criant de vérité! Qui est d’accord avec moi que les épreuves et les douleurs de la vie nous donnent une force qu’on ne pourrait jamais recevoir autrement? Il n’y a pas un chrétien plus solide que celui que le Seigneur a éprouvé de multiples fois tout au long de son existence. Notre force, notre zèle, notre passion, notre rage de vaincre, notre persévérance nous viennent des situations que nous avons surmontées. Nous ne naissons pas avec!

Quand nous devenons ce genre de chrétiens inébranlables, debout face à toute épreuve, infatigables, alors nous sommes une source de force pour les autres. Nous transmettons la force, le courage, la foi car nous en sommes pleins! Dans notre présence, les gens se sentent motivés et enthousiasmés de nouveau. Notre langage est marqué par la foi et le feu dévorant du Saint-Esprit et quand nous parlons, les gens se sentent prêts à affronter tous les combats de leur vie! Nous communiquons ce que nous sommes. Si nous sommes faibles et peureux, les autres ne recevront de nous que faiblesses et peur. En revanche, si nous sommes fervents et déterminés, forts et acharnés dans les luttes, nous leur transmettrons cet esprit de puissance et de conquête. Et c’est ce que Dieu veut! Mais pour acquérir cet esprit de puissance et de conquête, il va falloir que la vie nous éreinte un peu…

Pour accepter les paroles de cet article, il ne faut pas être égocentrique et penser des choses du genre « pourquoi je dois souffrir pour les autres?! J’ai rien demandé moi! ». L’égoïsme n’est pas une valeur du Royaume de Dieu. Être chrétien, c’est apprendre comme Christ qui s’est donné Lui-même, le don de soi. Dieu veut que nous puissions bénir Son peuple. Il veut que nous devenions des instruments d’édification de Son Royaume et pour cela Il utilisera aussi nos souffrances. Si tu veux lire les articles précédents sur « pourquoi Dieu permet-Il que je souffre », clique ICI, ICI et ICI. Bonne lecture et sois encouragé!


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2 comments

  1. Merci Merci et encore Merci. Cela m’a fait du bien, j’ai même pleurer moi qui ne pleure jamais. C’est comme si vous étiez dans ma vie. Continuez ainsi et que Dieu vous bénisse richement

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