Quand nous étions enfants, les adultes nous posaient déjà la question de savoir ce que nous voudrions devenir lorsque nous serons grands. A cette époque-là, nous répondions tout ce qui nous venait à l’esprit, tant le choix des possibilités était illimité pour nous. Un métier choisi dépendait de notre dessin favori, de nos humeurs du moment, etc. Au final c’était important, mais nous étions encore tous petits et insouciants, donc il n’y a avait pas de problème.
Depuis, les années sont passées, puis nous avons grandi. Les gens autour de nous s’attendaient alors à ce qu’on leur expose clairement un plan de carrière bien défini, un véritable casse-tête pour la plupart. Car, on nous a beau dit que nous comprendrions une fois devenus grands, ce n’est pas toujours le cas; la vérité est tout autre. Mais rassurons-nous, ce n’est véritablement pas dramatique, car Dieu est là et Il guidera nos pas (Ésaïe 41 : 10).
Quand tu ne sais quoi faire.
Tergiverser, c’est le fait de retarder une décision à prendre quand nous manquons d’assurance ou de conviction. En soi, c’est perpétuellement éviter de faire un choix. On l’a tous déjà vécu et à dire vrai, cela n’a rien de véritablement agréable. Mais pourquoi nous est-il donc arrivé d’agir de la sorte ?
Pour plusieurs raisons: la peur de souffrir, la peur du rejet et la peur d’échouer, etc. Elles peuvent être dues à des sentiments que l’on ne veut absolument pas ressentir à nouveau car dans cette mesure-là, des évènements que l’on veut plus que tout oublier ressurgissent pour ouvrir des blessures minutieusement enfouies au-dedans de nous.
On est effrayé de désister quand les choses deviennent trop sérieuses, de ne pas aller jusqu’au bout de ce que nous entreprenons. Cette peur-là nous paralyse alors car nous ne voulons pas débuter une nouvelle fois un processus au risque de ne pas le terminer et de tout arrêter à mi-chemin, engendrant au-dedans de nous une culpabilité sans nom et un repliement sur soi.
L’histoire de Jean appelé Marc.
Actes 15 : 37-38 (BDS) « Mais Barnabas voulait emmener avec lui Jean, appelé aussi Marc, et Paul estimait qu’il ne convenait pas de prendre avec eux celui qui les avait abandonnés en Pamphylie et qui ne les avait pas accompagnés dans leur œuvre.»
2 Timothée 4 : 11 (LSG) « Luc seul est avec moi. Prends Marc, et amène-le avec toi, car il m’est utile pour le ministère. »
On te dit démissionnaire, Eh bien tu n’es pas le seul dans ce cas. Jean-Marc l’était aussi, si tu ne le savais pas encore, il est celui qui a écrit le magnifique livre de Marc dans le nouveau testament. Mais pourtant, il avait un passif de fuyard; il avait même abandonné Paul et Barnabas lors d’une mission importante. Par le message de son existence, j’aimerais juste que l’on se rende compte ensemble que notre départ et nos multiples chutes ne désignent en aucun cas la manière dont nous finirons. Ne pas se sentir prêt, ne pas savoir ce que demain nous réserve, encore moins.
Décide de faire confiance au Seigneur !
Esaïe 43 : 2 (LSG) « Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas. »
Psaumes 23 : 4 (LSG) « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi: Ta houlette et Ton bâton me rassurent. »
Exercer un certain contrôle sur les évènements qui peuvent survenir dans nos existences, qu’on se le dise, nous rassure. Même si on ne maîtrise pas tout et que l’on n’est jamais à l’abri des situations inattendues, les classer dans la variable des choses possibles même rares nous convient parfaitement.
Sauf que lorsque l’on se donne à Jésus et qu’on l’accepte comme Seigneur et Sauveur, la pilule qui stipule que ce sera dorénavant Lui qui sera au commande de notre vie a parfois du mal à passer, car cela implique que l’on ne saura pas nécessairement ce qui nous attend devant et parfois où l’on va.
Être dans le brouillard par rapport à son avenir n’est pas nécessairement une mauvaise chose, le plus important est de faire confiance à Dieu quand même cela nous coûte. Alors retiens ceci comme mot de fin: Dieu attend que tu te fies entièrement à Lui.
Je t’aime tellement mon frère et ma sœur du bout du monde. Sois béni (e).
Amen merci