Tu as tort ! Qui aime qu’on le lui dise ? Personne en fait, et même lorsque l’on sait que l’on a tout à se reprocher. C’est pourquoi, tout au long de cet article j’aimerais qu’ensemble nous nous focalisions sur deux aspects de la reconnaissance de nos erreurs que l’on rencontre dans nos églises à savoir: l’entêtement du jeune converti, et l’argumentation surfaite du chrétien expérimenté.
Jeune converti, ne sois pas entêté!
Proverbes 16 : 18 (LSG) « L’arrogance précède la ruine, et l’orgueil précède la chute »
Proverbes 1 : 33 (LSG) « Mais celui qui M’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. »
Être entêté n’est pas une mauvaise habitude en soi. Cela nous amène à être déterminés dans certaines circonstances, mais peut se révéler toutefois à double tranchants.
Tu es un jeune converti, oui tu peux avoir tort, et dans ces cas-là, il est important et primordial d’apprendre à écouter, à te questionner sur toi-même pour mieux avancer. Il nous est peut être arrivé des fois qu’un de nos enseignants dans la foi nous reprenne sérieusement par rapport à une de nos réactions. Peut-être la manière n’était pas la meilleure, mais cessons de penser que cela était pour notre mal.
Chrétien expérimenté, tu peux aussi faire des erreurs!
Proverbes 1 : 32 (LSG) « Car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd. »
Tu as peut-être accepté Jésus depuis un certain temps mais n’empêche que tu n’es pas exempt d’erreurs. Eh oui, nous sommes tous sujets à commettre des erreurs, et il est important de le reconnaître. Parfois la pression que nous avons ressentie du fait de nos attentes et celles de nos leaders à propos de notre progression spirituelle, nous a amenés à développer une censure instinctive automatique qui voile des fois nos yeux sur nos propres imperfections.
C’est ainsi que lorsque nous nous retrouvons par exemple devant un nouveau converti, sensible à l’Esprit, qui nous apporte un certain entendement des choses spirituelles, que nous anciens n’avons pas alors saisi, nous réagissons sur la base de cette censure automatique, dans une argumentation surfaite, en refusant alors d’admettre que nous pouvons avoir tort.
Personne n’aime avoir tort mais avoir tort fais du bien dans la mesure où cela nous permet d’avancer. Dieu sait que nous sommes humains et tout ce que cela implique. Accepter de ne pas avoir raison apporte un équilibre et crée un push à notre esprit qui s’éveille alors aux choses de l’Esprit. Cela nous permet aussi de gérer avec douceur des conflits dans nos assemblées et avec notre entourage, nous évitant ainsi des blessures de l’âme inutiles et nuisibles.