C’est un sujet que l’on n’aborde pas tout le temps n’est-ce pas ? Les gens dans l’église vivent plus dans l’optique de l’enlèvement, ce qui est d’ailleurs une très bonne chose que je ne remettrais jamais en cause. J’aimerais tout simplement comme à notre habitude que nous progressions tous ensemble dans notre conception des mystères de la foi.
J’ai récemment mené une petite enquête auprès des frères. Ma question a été assez simple, je leur demandai: « Enfants de Dieu, que pensez-vous de la mort ? Devrait-on avoir peur d’elle ? » Et je dois dire que je n’ai pas été déçue; juste que j’aimerais que l’on mette en exergue les deux types de réponses que j’ai reçues, car celles-ci m’ont éclairée sur la conception que certains et d’autres ont au sein de l’église, à propos de la mort. Ainsi, je me suis donnée comme mission d’amener mes frères et mes sœurs à avoir une assurance indéfectible de leur place auprès de Jésus, mais ralentissons et examinons minutieusement les choses une par une. On va premièrement définir le terme en tant que tel, ensuite se poser la question de savoir où vont les morts? Et enfin parler du livre de vie. Vous verrez que les choses s’agenceront d’elles mêmes.
C’est quoi la mort? La mort se définit comme étant l’état irréversible d’un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) de l’organisme considéré. C’est la cessation de toutes activités cérébrales et cardio-vasculaires, c’est la cessation de la vie comme beaucoup la conçoivent.
Où vont donc les morts ? Prenons la Parole de Dieu dans le livre de Luc 16: 19-31, qui parle de Lazare et de l’homme riche. Il ressort de là, un message profond qui nous enseigne sur bien des choses, mais surtout qui nous présente réellement les lieux où l’on se dirige après la mort. Nous n’allons pas énumérer dans son entièreté l’amas de versets qui s’y rapportent dans cet article, mais plutôt en retirer la partie qui nous intéresse le plus c’est-à-dire: du verset 22 au verset 26. Le reste, vous le lirez plus tard, pour une meilleure compréhension d’ensemble: « Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein, il s’écria: Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse; car je souffre cruellement dans cette flamme. Abraham répondit: Mon enfant souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi tu souffres. D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous ne puissent le faire ». Très enrichissant n’est ce pas ? C’était au temps de l’ancienne alliance certes, mais le principe n’a pas changé pour autant. Sauf qu’au lieu de se rendre dans le sein d’Abraham, les morts en Christ vont maintenant dans le sein de Jésus, dans Sa présence, et pour ceux qui n’ont pas véritablement vécu en Christ, dans le séjour des morts. Ainsi, soit on se retrouve dans le sein de Jésus, soit on est dans le séjour des morts.
Qu’est ce que le Livre de vie ? Le livre de vie est celui dans lequel Dieu garde en mémoire le nom de chacun de Ses serviteurs fidèles depuis la fondation du monde. Il est plus qu’une simple liste de noms; il est la preuve qu’Elohim aime et « connait ceux qui Lui appartiennent » 1 Jean 4 : 8 ; 2 Timothée 2 : 19. Si nous demeurons dans la présence de Dieu, entièrement soumis à Lui, notre nom restera gravé dans le livre, car nul ne peut défaire ce que Dieu a lié, le seul qui puisse effacer, c’est Celui qui a écrit. Ainsi, la conduction sinéquanone pour que notre nom y demeure inscrit est l’obéissance. Attention, je ne suis pas en train de dire qu’automatiquement lorsque nous désobéissons, Dieu retire nos noms et nous condamne. Non, le plus important dans ces moments-là, c’est de reconnaître nos fautes pour mieux avancer, afin de ne pas s’enliser et s’enfoncer dans le péché. Par Christ, nous avons la grâce du pardon et le don de la vie éternelle. J’ajouterais qu’il faudrait que nous cessions de nous lamenter après une prière de repentance sincère, car Il nous a déjà pardonné: « Si nous confessons nos péchés, Il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toutes iniquités » 1 jean 1: 9 . Il faut ainsi se remettre en marche et continuer jusqu’au bout, même si l’on a trébuché. Dieu ne se préoccupe pas du fait que tu sois tombé, certes ça Lui fait mal, mais à ce même instant, Il met Sa grâce à ta disposition, pour que tu la saisisses, que tu te remettes sur tes jambes et que tu fonces ! Arrêtons donc ces vaines culpabilités, car la culpabilité ne vient pas de Dieu.
J’ai eu à recevoir de nombreuses réponses de la part de mes frères et sœurs lors de mon sondage, et je me suis rendue compte que beaucoup n’ont pas l’assurance de la vie éternelle et tâtonnent vraiment dans la compréhension de ce qui se cache derrière la mort et la résurrection de Jésus. D’autres l’ont saisi et d’autres non. Étant morts en Christ, pourquoi devrions-nous être effrayés de la mort, alors qu’Il a vaincu cette dernière? Alors qu’Il a récupéré les clés du séjour des morts pour nous ? Apocalypse 1 : 18 dit « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, Je suis vivant aux siècles des siècles . Je tiens les clés de la mort et du séjour des morts » . Ajoutons aussi, Jean 3 : 16 qui dit: « Car Dieu a temps aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Dieu dit dans Colossiens 3 : 3: « Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu.» Nos vies sont noyées dans le sang de Jésus, de sorte que lorsque nous mourrons, nous ne nous dirigerons pas dans le séjour des morts, nos âmes étant transformées et revigorées par le Saint-Esprit transmis par Jésus, l’Esprit vivifiant, nous sommes alors élevés et non précipités. Nous allons dans le sein de Jésus, où nous demeurons paisiblement dans l’attente de Son retour. C’est alors que le mystère de la résurrection se déroulera dans nos vies; nos corps sortiront de nos sépulcres, mais ne seront plus les mêmes car nous seront alors revêtus de la même nature incorruptible dont Jésus a témoigné lorsqu’Il est revenu d’entre les morts. Ne voyons plus la mort comme notre disparition ou une forme de condamnation. Elle est juste une étape, un passage. Jésus l’a transcendée; étant en Lui, nous sommes aussi au-delà. Elle n’est pas une fatalité mais une libération. Ne soyons pas tristes, mais réjouissons-nous. Certains mourront et ne verront pas tous la venue de Jésus, mais tous nous nous retrouverons dans Sa présence et dans le paradis: 1 Thessaloniciens 4 : 16 «Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement ».
Voyez ce que Dieu fait pour nous, même dans la mort, nous sommes plus que vainqueurs!
« Maintenant, Seigneur, Tu laisses Ton serviteur s’en aller en paix, selon Ta parole » Luc 2 : 29
Les apôtres se réjouissaient et n’étaient pas dans l’effroi à l’heure de leur mort. Ainsi, la question que les chrétiens, disciples de Jésus devraient se poser, n’est pas: « Serais-je élevé ou précipité ? » Mais plutôt: « Ai-je combattu le bon combat ?Ai-je porté la vocation céleste jusqu’au bout ? Ai-je été un disciple et ai-je fait comme Jésus me le demandait ? » Mais ça, ce sont d’autres questions auxquelles nous répondrons plus tard.
Je finirai en disant ceci: même la mort ne pourra pas nous séparer de l’Amour de Dieu manifesté en notre Seigneur Jésus-Christ (Romains 8 : 38-39). Marchons donc comme des conquérants, car nous avons la victoire et surtout jusqu’à la fin, témoignons de la gloire de Dieu. Soyons dans la paix, Dieu est là.
je n`aime pas allez a l`église mais je garde une croyance avec dieu ou jésus je peut être sauver quand même.
Je vous remercie infiniment pour votre réponse qui me convainc que l’on va près du Seigneur après notre mort si sur cette vie ici-bas, nous avons donné notre vien en Jésus.