Il y a des batailles que l’on doit et que l’on peut mener, mais il y en a qui n’ont véritablement pas lieu d’être, comme celles que nous menons contre nous-mêmes, en nous battant contre notre appel. Comme vous avez dû le comprendre, nous parlerons aujourd’hui d’un des moments sinon le plus important dans la vie du chrétien, c’est-à-dire celui où Dieu met Ses projecteurs sur lui, en lui révélant Son appel pour sa vie. Et pour se faire, nous dérouleront cet article dans trois axes distincts qui seront composés des questions suivantes:
- C’est quoi la destinée prophétique ?
- Dans quel cas sommes-nous appelés ?
- Comment devrions-nous réagir face à cet appel ?
C’est quoi la destinée prophétique ? Prenons la parole dans le livre de Psaumes 139 : 15-16 « Mon corps n’était point caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; et sur Ton livre était tout inscrit, les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât ». Très édifiant n’est ce pas ? Par le biais de ces versets, nous pouvons entrevoir une chose, que lorsque nous n’étions que des projets dans la tête de Dieu, Il nous imaginait déjà distinctement, chacun avec son caractère, son physique. Pour Lui, nous étions déjà parfaits. Il nous créa dans la magnificence de Sa gloire, dans un lieu bien gardé. Il manifestait déjà Son Amour pour nous, Il avait déjà tout prévu pour nous, Il avait déjà déposé en nous de merveilleux plans pour nos vies, avant même que ceux-ci ne débutent: « Car Je connais les projets que J’ai formé sur vous, dit l’Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance » Jérémie 29 : 11. Dieu a des projets de bonheur pour nos vies, des onctions particulières pour tout un chacun. La destinée prophétique est instoppable pour qui l’accepte. C’est certes un chemin parsemé d’embuches mais par Lui, nous sommes déjà plus que vainqueurs. Dieu nous a crées avec une voie et un objectif à suivre. Il a déposé en nous le potentiel adéquat pour ce dernier et même l’ennemi ne pourra rien y faire, quels que soient les temps et les circonstances lorsque nous décidons avec fermeté et acharnement de suivre ce chemin qui est le notre, ce chemin de royauté. Car lorsque Dieu dit, la chose arrive dans le spirituel et il nous faut accepter notre voie pour sa manifestation dans le réel.
Dans quel cas sommes-nous appelés ? Poursuivons en lisant la Parole dans le livre de Matthieu 22 au verset 14 « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Au travers de cet écrit, nous pouvons comprendre que Dieu ne fait pas de distinctions de personnes et surtout qu’Il nous laisse le choix d’accepter ou pas. Dieu peut nous appeler, alors que nous-mêmes ne nous estimons ni prêts ni dignes; Il peut même nous appeler lorsque nous n’avons pas encore confessé Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. Il ne regarde pas au péché, mais observe le cœur, observe les blessures de l’âme. Il voit devant, pendant que notre vision à nous est limitée. Le Fils s’étant fait péché pour nous, Elohim nous tend Sa main en nous disant: » viens mon enfant, viens et repose-toi auprès de Moi, viens et bats-toi, tu n’es pas n’importe qui, tu es capable, car Je te rends capable. » Il ne s’occupe pas du fait que vous soyez un lâche, une personne peu recommandable, que vous soyez considérés comme nuls ou excellents. Ce qui l’intéresse au fond, c’est juste vous et votre bien être. Il vous revient alors de décider si vous prenez la perche qu’Il vous tend ou pas.
Romains 5 : 20 « Or, la loi est intervenue pour que l’offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce de Dieu a surabondé ».
Comment devrions-nous réagir face à cet Appel ? C’est une question prenante n’est-ce pas ? Et les réactions sont différentes selon les personnes. Des fois, cela se passe dans le calme sans trop d’agitation. Nous allons prendre les cas d’Élisée, de Samuel et de quelques apôtres. Ainsi, rendons-nous dans 1 Rois 19 : 19-21 « Elie partit de là, et il trouva Elisée, fils de Schaphath, qui labourait. Il y avait devant lui douze paires de bœufs, et il était avec la douzième. Elie s’approcha de lui, et il jeta sur lui son manteau. Elisée, quittant ses bœufs, courut après Elie, et dit: Laisse-moi embrasser mon père et ma mère et je te suivrais. Elie lui répondit: Va, et reviens; car pense à ce que je t’ai fait. Après s’être éloigné d’Elie, il revint prendre une paire de bœufs qu’il offrit en sacrifice; avec l’attelage des bœufs, il fit cuire leur chair, et la donna à manger au peuple. Puis il se leva suivit Elie, et fut à son service ». Nous voyons ici qu’Elisée ne prit pas le geste d’Elie comme étant anodin; il se rendit compte de ce que ceci voulait signifier. Pourtant, il ne faisait pas partie de la classe des prophètes, il était le fils d’un riche homme possédant pas mal de bêtes. Son père était prospère, il aurait pu dire: » mais Elohim ne vois-tu pas à ces richesses ? Qui va donc prendre soins de ceci et de ma famille ? » Non, il a saisi son appel en choisissant de suivre Elie, en tout âme et connaissance de chose.
Continuons dans 1 Samuel 3 : 3-8 « L’Eternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Et Samuel se leva, alla vers Eli, et dit: Me voici, car tu m’as appelé. Eli comprit que c’était l’Eternel qui appelait l’enfant, et il dit à Samuel: Va, couche-toi; et si l’on t’appelle, tu diras: Parle, Eternel, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. L’Eternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois: Samuel, Samuel! Et Samuel répondit: Parle, car ton serviteur écoute ». Le jeune Samuel entendit la voix de l’Eternel. Certes, il ne l’a pas reconnu de prime abord, mais lorsque ce fut le cas, il fit ce que son père spirituel lui dit de faire et dit Seigneur me voici. Si nous lisons bien l’histoire, c’était un enfant consacré bien avant même qu’il ne soit. Imaginer simplement être dans la présence de l’Eternel sans Le voir est une expérience époustouflante, tant Sa grandeur est au-delà de toutes nos espérances. Samuel a entendu Dieu et a dit: oui, sans arrières pensées, sans rien attendre de Lui. Il était si jeune mais pu dire oui je suis à Ta disposition, je Te suis.
Passons maintenant aux apôtres, en l’occurrence Simon Pierre et Jacques fils de Zébédée. Comme vous l’aurez saisi, nous parlerons de leur rencontre avec Jésus dans Luc 5 : 8-11 « Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit: Seigneur, retire-Toi de moi, parce que je suis un homme pêcheur. Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. Il en était de même de Jacques et de Jean, fils Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon: Ne crains point; désormais tu seras pêcheur d’hommes. Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent ». On pouvait s’attendre à autres choses venant d’eux, ce fut un peu mouvementé mais ils le suivirent tous d’un commun accord. Ils ont été dans la stupéfaction et ont ressenti de la crainte, puis l’ont surmontée et n’ont même pas regardé derrière eux et ont tout abandonné, pour prendre le chemin de la croix.
A présent parlons de ceux qui ont eu des réactions contraires, puis sont revenus sur leurs pas. En prenant le cas du prophète Jonas, partons dans Jonas 1 : 1-3 « La parole de l’Eternel fut adressée à Jonas, fils d’Amitthai, en ces mots: Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à Moi. Et Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face de l’Eternel. Il descendit à Japho et il trouva un navire qui allait à Tarsis; il paya le prix du transport pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la face de l’Eternel ». Ayant entendu les paroles déposées sur sa vie, Jonas s’enfuit pour échapper à l’appel et à la voix de l’Eternel.
Vous savez ce genre de comportement est toujours d’actualité de nos jours, car il peut arriver que certains chrétiens mesurant l’ampleur et l’envergure de l’onction déversée sur eux, paniquent et décident d’aller loin de Dieu, pensant Le fuir. Vous lirez la suite à la maison pour connaitre l’histoire dans son ensemble, mais un peu plus loin, vous verrez qu’il est revenu sur ses pas et a combattu le bon combat. L’Eternel a été suffisamment miséricordieux pour aller le récupérer du ventre d’un poisson, prouvant ainsi Sa souveraineté mais pas que. Car lorsque l’Eternel équipe, Il assure toujours une voie de sortie, car l’Eternel prend soin de Ses élus. Il prend soin de Son alliance. Que ce soit Jérémie, Moise, Gédéon ou autres, Dieu ne regarde pas à la capacité, Il ne regarde pas non plus aux défauts, Il n’attend pas que nous soyons prêts et ne nous exige pas l’excellence et un comportement parfait. Il ne juge pas nos péchés, mais nous tend la main afin que nous puissions nous relever. Sa formation n’est pas toujours évidente, mais Il est un Dieu patient et aimant et ce sont des projets de paix qu’Il dépose en nous. Sachons qu’Elohim ne nous mettra jamais dans une situation dont nous ne pourrons pas nous en sortir. Lorsqu’Il appelle, Il équipe. Cessons donc de nous battre contre Sa voix et mettons nous en marche.
Je finirai avec ces mots de Dieu à Josué lorsqu’Il s’adressa à celui-ci en lui disant: « Ne t’ai-Je point donné cet ordre: Fortifie-toi et prends courage ? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras » Josué 1 : 9 Jésus vous appelle à réaliser des exploits mes frères et sœurs du bout du monde. Non, ce ne sera pas facile, mais refusons de marcher à reculons, remettons tout entre Ses mains et répondons présent à Son appel, en nous positionnant dans le couloir de notre destinée. Cela peut être effrayant mais n’oublions pas que nous prions un Dieu puissant. Donc à nous de voir si nous voulons emprunter Son couloir.