Pourquoi la foi est-elle une offrande inestimable ?

Hébreux 11 : 6 : « Or sans la foi il est impossible de Lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Le mot « foi » vient du latin « fides » qui renvoie à la confiance. Littérairement parlant, la foi est un engagement d’être fidèle à Dieu. Il est écrit dans les Saintes écritures, « La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ».

La foi est indispensable à tous les niveaux et à toutes étapes de la vie chrétienne. D’ailleurs on ne pourrait envisager ou supposer une quelconque vie chrétienne sans la foi. La foi est donc la condition sine qua none pour être un enfant de Dieu, car avant de se repentir, on prend conscience de l’existence de Dieu. La foi est aussi un pilier spirituel qui est étroitement rattaché à notre maturité spirituelle. Elle est à l’origine du changement de vie. C’est la foi qui nous reconduit vers le Père mais c’est le sang de Jésus qui nous reconnecte à Lui, faisant de nous cohéritiers de Christ. Le point de référence pour développer une intimité avec Dieu est la foi. Et comprenons que sans elle, en dépit de toutes les bonnes actions qu’il nous serait donné d’accomplir, nous ne serions jamais agréables à Dieu. Un vase d’honneur est un vase dont le cœur déborde de confiance et de gratitude envers de Dieu.

La foi prend donc diverses dimensions en fonction des personnes. Hébreux 11 nous donne d’ailleurs plusieurs exemples à suivre pour progresser dans le plan de Dieu. La foi est ce qui nous maintient face aux obstacles, c’est la hauteur de notre foi qui sollicite le miracle. C’est la foi qui déclenche l’intervention de Dieu car nous croyons qu’il est capable au-delà de toutes les impossibilités humaines. Toutefois, il est important de distinguer 2 dimensions de la foi: La foi expressive et le don de foi.

La foi expressive englobe diverses types de foi bonnes ou mauvaises, sincères ou fausses, véritables ou opportunistes.

Beaucoup de cœurs sincères et épanouis aiment véritablement la Parole et en font le centre de gravité de leur vie. Quand on a une sincère conviction de l’amour de Christ, on se concentre à ne pas Lui déplaire. C’est l’amour envers Dieu, une dévotion véritable et rigoureuse animée par le désir du cœur et le chant de gratitude de l’âme. Voici donc les pièges que nous devons éviter.

1- La foi de la rémunération.

Beaucoup tombent dans ce raisonnement qui les éloigne de la grâce. Ce raisonnement malsain est celui selon lequel ils ne croient en Dieu que lorsque leurs prières sont exaucées. L’accomplissement de leurs requêtes est la seule raison pour laquelle ils vont à l’église. Or, notre objectif doit être de ressembler à Christ et essayer de plaire à Dieu.

Nous devons être comme Abraham, être soumis et obéissants peu importe si la bénédiction tarde ou pas.

2- La foi du bonheur.

Plusieurs chrétiens sont des chrétiens que les jours heureux. Il est facile de dire qu’on aime Dieu quand tout va bien mais cela est sincère et vrai quand nous louons Dieu quand tout va mal. Ne faisons pas partie de ceux qui renient l’Éternel quand les circonstances semblent défavorables. Comme Job, ne cessons pas de croire en L’Éternel, même quand nous aurions perdu richesses ou affection, car Dieu ne nous délaissera jamais. Vivons dans la crainte de Ses commandements et dans la saveur de Son amour, parce toute épreuve sera surmontée par Sa grâce. La foi réjouit le cœur de Dieu quand nous disons à nos problèmes que nous avons un grand Dieu et non à Dieu que nous avons de grands problèmes. Ce ne sont que les louanges et offrandes que nous servons à Dieu qui prouvent la sincérité de notre cœur ou la véracité de notre foi. C’est notre capacité à ne pas se résilier devant l’épreuve qui le prouve, déclarant de notre bouche et en croyant du cœur que nous avons un grand Dieu et que tout ce qu’Il fait est bon. Parce que sachons-le, ce n’est pas quand tout va bien que l’on sait si nous sommes des enfants dignes et obéissants, c’est quand le monde veut nous faire croire qu’il n’y a plus de raison de L’adorer mais que nous L’adorons quand même, avec ardeur et joie, sachant qu’Il va opérer un renversement de situation, le remerciant pour ce qu’Il a fait, pour ce qu’Il fait et pour ce qu’Il fera, car toute chose n’est que grâce de Dieu et belle en son temps.

3- Qu’est-ce que don de foi ?

C’est la dimension la plus élevée de la foi. Cela va au-delà de la foi confiante. C’est l’un des 9 dons du Saint-Esprit (la sagesse, la connaissance, le don de foi, le don de miracles, le don de guérisons, le don de la diversité des langues, le don de l’interprétation des langues, le don de prophétie, le don de discernement des esprits). C’est donc une manifestation de l’Esprit en nous, de telle sorte que nous surpassions la foi humaine collective. Ce don s’opère par une attitude de l’intime optimisme sur la réalisation de Dieu dans nos vies: « Dieu fera, Il fera indubitablement, peu importe le temps que ça prend ». On pourrait dire que la foi en général saisit les promesses de Dieu contenues dans les Écritures, tandis que le don de la foi manifeste l’Esprit dans notre cœur, de sorte à matérialiser l’impossible. Le don de la foi manifesté dans une certaine mesure, déclenche le don de miracles. La foi atteint un tel paroxysme, que l’intégrité de notre conviction déclenche le miracle par automatisme étroit. Le don de foi appelle à l’existence ce qui n’est pas encore et la chose existe. Le plus grand exemple de  foi reste Abraham qui a su toute sa vie que Dieu lui donnerait en Sara une descendance, malgré les contraintes de l’âge et des circonstances. Ce même et unique enfant que lui engendra son épouse qu’il décidera de donner en sacrifice à Dieu fut un acte de foi et d’obéissance ultime, car source de bénédiction et de la faveur de Dieu sur lui et sa postérité. D’où nous devons comprendre que le plus important reste d’être agréables à Dieu pas de Le suivre pour des raisons malsaines. Saisissons le plan pour lequel nous avons été établis.