Psaumes 36 :3-4 : « Les paroles de sa bouche sont fausses et trompeuses; il renonce à agir avec sagesse, à faire le bien. Il se tient sur une voie qui n’est pas la bonne, il ne repousse pas le mal »
Voilà comment se comporte le chrétien « évasif et dispersé », celui qui se laisse distraire pendant la fête et se donne à cœur joie à un tango fiévreux avec l’ennemi. Attention ! Décembre est généralement l’occasion de sombrer dans la précipitation, l’excitation, l’euphorie. C’est les vacances, avec au rendez-vous: sapins, guirlandes, boules, étoiles, etc. Joie de vivre et hâte de se retrouver en famille, la célébration de la Noël et l’engouement que procure la traversée d’une année à une autre, prennent place dans nos quotidiens. Mais attention à ne pas se laisser distraire.
La Noël est une fête chrétienne célébrée à travers le monde, par les chrétiens et même par ceux qui n’ont pas encore rencontré Jésus-Christ. Le nouvel an quant à lui est souvent synonyme de bilan et de résolutions pour le futur, à juste titre. Mais même dans cet enthousiasme et cette atmosphère de gaieté, nous ne devons pas perdre de vue l’essentiel: Jésus! Ce sont les réjouissances et justement l’ennemi ne se satisfait pas de nous voir plonger dans la gaieté et le bonheur. Toujours aux aguets, il cherche à nous faire tomber.
Être chrétien n’est pas une attribution dont on peut se dévêtir ou un travail à temps partiel dont on pourrait faire une pause notamment pendant les fêtes. Être chrétien, c’est le but de toute une vie. Comme quoi, on ne peut pas dire j’ai trop aimé mes parents, mais ne serait-ce que la période à venir, je me défais de toute affection et de tout honneur à leur égard afin de les déshonorer librement. Il en est de même pour nous dans notre relation avec Dieu. Car Il ne se contente pas de relations saisonnières. Nous nous devons de demeurer dans Sa présence si nous voulons que ces réjouissances soient de véritables moments d’allégresse, car c’est en étant unis au Seigneur que la joie se manifeste (Philippiens 4 :4).
Pourquoi devons-nous rester sur nos gardes ? Les périodes de fête sont autant synonymes de joie que de tentations. L’on se dit qu’on peut oublier les commandements et les recommandations pour « profiter pleinement ». Mais nous devons comprendre que nous ne sommes pas emprisonnés afin d’arrêter de prendre pour prétexte les fêtes pour être libres de l’autorité de Dieu, puisque nous sommes libres dans Son amour de Le servir avec dévotion et intégrité. Nous avons fait le choix conscient de nous abandonner à Lui. Dieu n’est ni un tyran, ni un despote. Penser à faire une « pause » n’est qu’un piège de l’ennemi qui essaye de normaliser le péché; et justement, un instant de faiblesse est suffisant pour laisser une porte ouverte à l’ennemi. C’est plus dans la joie que dans la peine que nous devons nous méfier du malin. Chrétien, ne soit pas l’auteur de ta chute et demeure continuellement dans l’obéissance et la sanctification. Qu’aucun désir, qu’aucune pensée, qu’aucune personne ne te poussent à commettre ce pourquoi tu as passé tant de temps à lutter pour être agréable à Dieu. Demande-toi ceci: « Pourquoi se rabaisser quand Dieu nous a donné de la hauteur » ?
C’est dans ce sens qu’il nous est important de saisir la portée de la sanctification dans ces moments où le diable déploie davantage ses agents afin de nous faire tomber. Ainsi est-il primordial de ne pas se relâcher dans sa foi, en restant dans la présence de Dieu. Parce que fêter ne signifie pas prendre congés de Dieu.
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Chrétien un jour, chrétien pour toujours !
Comme susmentionné, être chrétien n’est pas un titre de noblesse à temps partiel. Être chrétien, c’est être « enfant de DIEU ». Et on ne choisit pas quand il est propice ou non d’obéir, car la dévotion et l’obéissance ne sont ni discutables ni sélectives: elles sont fidèles. Autant qu’il ne s’agisse pas d’être chrétien du dimanche, il ne s’agit pas non plus d’être chrétien « pré-réjouissances ». Qu’est-ce donc ? Cela revient à dire que l’on ne se décide pas à se détourner de Dieu pour célébrer comme si on faisait encore partie du monde (alcool à volonté, débauche sexuelle, musiques et danses malsaines, fréquentation de lieux prohibés et à hauts risques de chute, etc.). Non ! Si quelqu’un parmi vous pense de la sorte, qu’il se repente de ce genre de pensée; qu’il demande au Saint-Esprit de le détacher définitivement du monde. Aimer le monde, c’est mettre Dieu de côté. On ne peut convenablement servir Dieu si nous nous plaisons dans ce qui Lui est inimitié. C’est en Jésus que se trouve la joie véritable, celle qui surpasse les ravissements éphémères de ce monde. Ne nous dispersons pas ! Ne nous laissons pas avoir par les « juste une fois en passant ». Ne succombons pas à la voix de l’ennemi. Ne soyons pas le frein de notre propre croissance spirituelle.
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Ne pas succomber au péché !
Délaisser sa Bible, ranger ses vertus chrétiennes au fond d’un coffre, prendre un verre ou même plusieurs, succomber à l’impudicité, s’adonner aux plaisirs de ce monde juste un instant…. Tant de choses que nous négligeons mais qui peuvent nous détruire spirituellement. On estime, trop souvent et même avec arrogance, avoir été assez sages pour se donner l’autorisation de désobéir un court instant. Toutefois, y-a-t-il vraiment quelque chose qui vaudrait plus que notre communion avec le Seigneur ? Absolument pas, voilà pourquoi nous devons garder cœurs et prospérer dans nos bonnes habitudes.
Dans quelles attitudes devons-nous demeurer pour ne pas céder aux péchés ?
- Continuer sa vie de prière et entretenir sa communion avec Dieu:
« Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible » (Marc 14 :18).
- S’éloigner de tout ce qui nourrit la tentation:
« Lorsque nous serons tentés, ce sont les mauvais désirs que nous portons en nous qui nous attirent et nous séduisent » (Jacques 1 :14).
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Demeurer dans l’atmosphère du Saint-Esprit.
Pour ne pas interrompre notre connexion avec l’Esprit-Saint, nous devons cultiver Sa présence en nous et au milieu de nous. Pour ce faire, ayons sans cesse hâte de L’adorer et de prier en esprit et en vérité. C’est dans ce sens qu’il est écrit: « Entretenez-vous par des Psaumes, par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur, rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Ephésiens 5 : 19-20).
Aussi, nous devons nous détacher de tout ce qui est inimitié avec le Saint-Esprit en évitant de Le déshonorer par des désirs, des pensées, des conversations et actes malsains. Dans ce sens, les saintes Écritures nous conseillent ceci: « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Ephésiens 4 :30).
Enfin, il est indispensable de se défaire complètement de l’opinion commune qui est la raison du monde, celle qui s’oppose à la Parole de Dieu car: « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs » (Psaumes 1 :1).
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Le moment propice pour prier en famille.
Ces moments de retrouvailles, on en convient, doivent être également des moments de partage et d’échanges sur Jésus. Pour ceux qui l’ont reçu ou pour ceux qui l’ignorent encore, il est important de mettre l’Eternel au centre. Ainsi, nous serions dignes de porter le titre d’ambassadeurs du Royaume. Tout cela dans le but de consolider la foi des uns et des autres ou de toucher les cœurs incrédules. Il y a généralement à l’occasion de ces retrouvailles des listes de programmes, d’activités, mais qu’en est-il de la prière ? Prier seul c’est bien, prier à deux c’est très bien, mais prier à trois c’est encore mieux.
Nous comprenons vite qu’il ne s’agit pas d’être dans sa bulle mais aussi et surtout de connecter nos proches et notre entourage à cette bulle, afin qu’ils ressentent la présence de Dieu. Des moments de prières avant chaque repas, avant de dormir, et même avant de percevoir le nouvel an, sont des moments qui nous recommandent nos familles et nous-mêmes à la protection divine. Pourquoi ne pas parler de la joie d’être en Jésus ?
Pourquoi hésiter à prendre des initiatives qui consolideront et sauveront des cœurs et des âmes ?! En partageant une parole, nous pouvons apaiser des cœurs. « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :7). C’est pourquoi, que les jugements d’autrui ne nous freinent pas, soyons patients et communiquons-leur l’évangile de Christ. Ne gardons pas l’héritage du Royaume de Dieu pour nous, partageons-le avec nos proches afin qu’ils ne se résignent pas et qu’ils soient impactés, sauvés. Aimer ses proches, c’est désirer la vie éternelle pour eux.
Ne cherchons pas irréversiblement à ce que tous prient. Il est inutile de forcer la main, ce n’est pas la bonne méthode. Simplement parce que l’éducation à la prière se fait dans un climat d’amour, de compréhension et de tolérance et non sous la contrainte. Dans un premier temps, proposons de faire un cercle, ou de se tenir par la main, ou autre idée sur le moment et de prier. Puis prenons la Parole et prions, les incluant tous dans la prière. En agissant ainsi, nous déstabilisons le malin et invitons Dieu à prendre le plein contrôle.
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Ne pas lâcher prise, le diable nous guette !
Ce sont les fêtes et tu ne te sens pas le cœur d’aller à l’église ? Mais qui croyons-nous tromper, Dieu, le diable ou nous-mêmes ? Encore une fois, le diable est sans répit pour vouloir nous éloigner du Père, car nous en rapprocher signifie matérialiser le plan de Dieu dans nos vies. Si parmi vous, certains hésitent encore entre Dieu et le monde c’est qu’ils ne sont pas encore fortifiés dans leur marche, car une partie d’eux-mêmes est encore attachée au monde.
Seules la prière, la méditation de la Bible, l’obéissance, l’intégrité, la persévérance et l’implication à l’église nous rapprocheront du Seigneur. Ne te dis pas, Dieu comprendra mais demande-toi si le diable attendra que tu te réveilles de ton leurre. Ne délaissons pas la Parole, qu’elle ne quitte point nos bouches, ni nos âmes et encore moins nos cœurs. Ne limitons pas l’œuvre du Saint-Esprit en nous et laissons-nous guider afin de demeurer dans la droiture.
En somme, retenons que nous devons rester sur nos gardes en nous tenant éloignés du péché. Demeurer dans l’adoration et de ne se pas se laisser convaincre par de mauvaises pensées ou par des propositions malsaines. Par dessus tout, il s’agit de sortir de la sphère du monde pour célébrer dignement et dans la présence de notre Seigneur. C’est par la prière et la sagesse que nous surmonterons les pièges de l’ennemi et ceux de notre chair. Des fêtes réussies ? Uniquement avec Jésus bien-sûr !