Genèse 27:22-23 (LSG) Jacob s’approcha d’Isaac, son père, qui le toucha, et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Ésaü. Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d’Ésaü, son frère; et il le bénit.
Nous avons tous eu certainement à lire et à relire ces textes qui nous parlent de l’histoire de Jacob; mais aujourd’hui je te propose de lire ces textes comme le récit de cet homme qui a échangé son droit d’aînesse contre un plat, Esaü. S’il est évident qu’il a perdu sa bénédiction à cause de son ignorance et de sa légèreté, il va cependant connaître une restauration sans précédent à cause de la justice de Dieu.
Un potentiel méconnu de soi-même.
A plusieurs égards et dans divers domaines de la vie, nous nous sommes retrouvés à la place de cet aîné qui ne connaît pas la valeur de ce qu’il possède. Riche mais ignorant, prioritaire mais distrait, talentueux mais apathique,…
Genèse 25:31-32 (LSG) Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse. Ésaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse?
Et à côté de nous, il s’est trouvé un « Jacob ». Cette personne calculatrice qui non seulement nous connaît par cœur (nos défauts, nos qualités, nos rêves, nos désirs,…) mais qui surtout a une parfaite connaissance de notre valeur réelle. Le rêve des «Jacob » est tout simplement d’être nous, à notre place, toi et moi. Ils pensent que nous n’exprimons pas assez notre potentiel et estiment pouvoir faire mieux que nous-mêmes. Ils attendent patiemment un moment propice, un moment de faiblesse pour prendre notre place.
Genèse 25:29-31 (LSG) Comme Jacob faisait cuire un potage, Ésaü revint des champs, accablé de fatigue. Et Ésaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. C’est pour cela qu’on a donné à Ésaü le nom d’Édom. Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse.
C’est arrivé dans le milieu professionnel, dans le ministère chrétien ou encore dans les relations amicales ou amoureuses. Une personne qui t’a doublé pour récupérer ton poste au travail, ton église; qui t’a évincé face à l’homme ou la femme avec qui tu voulais faire ta vie; qui a joué des coudes pour obtenir la promotion qui t’était destinée et même ce marché qui allait changer ta vie… Et il ne te reste plus rien.
Dans Genèse 27, on voit comment Esaü pleure parce qu’il a tout perdu. Il n’y a plus rien pour lui. Mais Jacob retrouve le même Esaü quelques années plus tard (Genèse 33) qui ne manque de rien.
Le retour de la gloire.
Je me suis posée la question de savoir d’où venait tous ces biens? Mystère!
Mais le Saint-Esprit m’a fait comprendre une chose. Personne ne peut TOUT nous voler! Il reste toujours quelque chose: DIEU, celui qui bénit. On te vole ta bénédiction mais on ne peut te prendre Celui qui t’a béni. Il était resté quelque chose dans la vie d’Esaü; C’est pourquoi Jacob qui vient à sa rencontre avec des présents pensant trouvé un malheureux se retrouve devant un homme puissant (400 hommes!!!) et dans l’abondance.
Ainsi celui qui a pris ta place ne te retrouvera point à l’endroit où il t’a laissé ni dans les mêmes conditions. Le même Jacob qui avait récupéré la bénédiction de son aîné se retrouve à lutter… pour être béni.
« Je ne te laisserai pas aller point aller que tu m’aies béni! »
- De quoi parles-tu Jacob?
- De quelle bénédiction parles-tu encore ?
Le « Jacob » qui t’a volé, qui a pris ta place se retrouvera à lutter pour être final. Ayant compris finalement, qu’on peut être riche, élevé, marié… sans être béni. Au-delà de cela, il reconnaît la prééminence de son frère et que le droit d’aînesse ne peut être ni échangé, ni vendu ou cédé. La Bible plus loin dans Genèse 33 nous montre que Jacob va se prosterner 7 fois devant son frère, reconnaissant ainsi qu’il est son aîné.
Ma prière pour toi aujourd’hui est que ceux qui ont pensé faire mieux que toi, ceux qui ont pris ta place, reconnaissent ton droit d’aînesse dans le ministère, dans les affaires, l’entrepreneuriat… au nom de Jésus-Christ!
Sois béni !