Récemment, une amie est venue chez moi, comme elle en a l’habitude en fait. Ce jour-là, elle m’a apporté quelque chose qui m’a fait plaisir. Avant de partir, elle m’a dit : « Tu sais que je t’aime beaucoup ! », je lui ai répondu : « Oui, je sais, moi aussi. » Elle m’a regardé attentivement et a renchéri : « Non, ce n’est pas vrai. Si tu m’aimais, tu viendrais chez moi comme j’ai l’habitude de venir chez toi. L’amour se démontre. »
J’ai esquissé un faible sourire, ne sachant plus quoi répondre. J’avais reçu ses paroles comme un coup de poignard en plein cœur. Mais comment pouvait-elle dire que je ne l’aimais pas ? Même si je vais rarement chez elle, je l’aime. D’ailleurs, je n’aime pas vraiment aller chez les gens. Je parlais à Dieu en Lui disant : « Seigneur, au moins toi, tu sais que je l’aime. » Au même moment, j’ai entendu le Saint-Esprit me dire : « L’amour, c’est se sacrifier. »
Je ne pense pas être la seule à avoir ce problème. Nous voulons aimer les autres à notre manière, confortablement. Ce serait tellement plus facile ! Pourtant, ce n’est pas ce qui nous est demandé. La Bible dit : « Aime ton prochain comme toi-même. »
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Devons-nous faire plaisir à notre prochain même quand cela nous coûte ?
Il n’y a pas d’amour sans sacrifice
Dernièrement, je lisais un post qui m’a fait rire, ça disait : « Certaines personnes disent qu’elles ne sont pas du genre à écrire aux gens, à faire telle ou telle chose, mais est-ce que Jésus était du genre à mourir sur une croix ? » C’est drôle mais si profond à la fois.
Parfois, nous sommes tellement égoïstes, nous voulons bien que les autres se sacrifient pour nous mais en retour, nous disons : « Je ne suis pas du genre à faire cette chose-là. Je t’aime, mais je ne peux pas faire ça. Tant pis si tu ne me crois pas. »
C’est de l’égoïsme à l’état pur ! Imaginez Dieu assis sur Son Trône Se disant : « Même si les Hommes sont méchants et rebelles, je les aime tellement. Je ne peux pas les laisser périr, je dois trouver un moyen de les sauver. » Et c’est ainsi qu’Il a envoyé Son Fils unique mourir sur la croix pour des Hommes qui ne L’aimaient pas.
Il nous a aimés en premier. Jésus n’avait pas forcément envie d’endurer cette souffrance, mais Il s’est dit : « Je n’ai pas envie de mourir sur une croix de façon si horrible. Pourrais-je renoncer à toute ma gloire ? Cependant, j’aime mon Père plus que tout. Même si c’est difficile, je descendrai et je vais mourir pour empêcher la perdition de ces Hommes. »
Je tiens tout de même à préciser ici que Dieu ne fait pas d’improvisation, Il prépare toute chose à l’avance. La venue de Jésus n’était pas une improvisation mais un plan bien calculé.
Aimer, c’est tout faire pour plaire à l’autre
Ainsi donc, Dieu a envoyé Son Fils Jésus par amour pour nous et Celui-ci est venu par amour pour Dieu. Chacun a voulu se sacrifier, faire quelque chose d’hors du commun pour prouver Son amour. La Bible nous dit : Jean 3:16 (PDV) « Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec lui pour toujours. »
Aimer, c’est se sacrifier, c’est prouver/démontrer constamment son amour à l’autre. Aimer, c’est sortir de notre zone de confort pour faire ce que l’autre désire que nous fassions (du moment que cela honore Dieu). Nous ne pouvons pas nous contenter d’aimer notre prochain à notre manière, nous devons chercher à faire ce qui lui ferait plaisir. Aimer, c’est donner à l’autre ce dont il a besoin et non ce que nous voulons bien lui donner.
Dans le livre Les 5 langages de l’amour, Gary Chapman explique combien il est crucial pour nous de chercher à parler le langage de l’autre. Qu’est-ce que c’est ? Le langage d’amour, c’est la manière dont une personne se sent aimée, ce sont des actions, des paroles qui nous font sentir que la personne en face, nous aime.
L’auteur parle de 5 langages d’amour, même si personnellement, je ne crois pas que cette liste soit exhaustive:
- Les paroles valorisantes
- Les services rendus
- Les cadeaux
- Les temps de qualité
- Le toucher physique
Tu sais que même Dieu a un langage d’amour ? Je ne le savais pas ! Je l’ai découvert récemment en lisant le livre 31 jours de prières pour mon futur mari de Samantha Tom. Pour Dieu, L’aimer c’est garder Ses commandements. Tu peux essayer de faire autant de sacrifices que tu veux, tant que tu ne mets pas en pratique la Parole, pour Dieu, tu ne L’aimes pas.
S’il en est ainsi pour le Seigneur, à plus forte raison devrions-nous chercher à parler le langage d’amour de notre prochain.
1 Jean 5:3 (PDV) : « Oui, aimer Dieu, c’est garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas difficiles. »
1 Jean 3:18 (PDV) « Mes enfants, n’aimons pas avec des paroles et avec de beaux discours, mais avec des actes. Ces actes montrent que notre amour est vrai. »
Lorsque j’ai entendu les paroles, très dures, de mon amie et que Dieu m’ait permise de réaliser qu’elle veut se sentir considérée par moi, j’ai mis de côté mes programmes de la journée. Je suis allé chez elle, nous avons discuté un long moment. Pour elle, l’aimer c’est passer du temps avec elle, ce sont les moments de qualité.
Au moment où je devais partir, elle m’a dit : « Maintenant je sais que tu m’aimes. » Ces paroles m’ont remplie de joie puisque c’était un véritable sacrifice pour moi de venir chez elle à cet instant précis.
Il est important de comprendre que nous devons entretenir nos relations, chérir ces personnes chères à nos cœurs, leur montrer notre amour pour eux, même lorsque cela nous coûte quelque chose. Tant que cela honore Dieu, alors nous devons le faire. Sinon, certaines personnes finiront par nous quitter à cause de notre égoïsme.
Qu’est-ce que tu peux faire aujourd’hui pour montrer à quelqu’un que tu l’aimes ? Réfléchis bien !
Jacques 1:22-24 (LSG) : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. »
Sois abondamment béni(e) !