Celui qui plaide la cause d’un autre, un plaideur, un conseil pour la défense, un assistant légal, un avocat, un intercesseur, c’est ce que signifie parakletos (dans la Bible Strong), traduit par Consolateur dans Jean 14 :16 (LSG) « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous. »
Ce consolateur n’est autre que la personne du Saint-Esprit. Non, le Saint-Esprit n’est pas un super pouvoir que Dieu nous donne mais bien une Personne que Dieu nous assigne pour nous accompagner dans notre marche sur terre, nous consoler dans nos peines et nous défendre en justice.
Voyons ce dernier aspect qui est la défense en justice.
Une défense intérieure
La pensée est le champ de bataille de l’esprit. La plupart des guerres qui nous assaillent commencent en nous, dans nos pensées. C’est là que les pensées négatives nous affrontent.
A titre illustratif, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 700 000 personnes se suicident chaque année. Selon la même source, de nombreux suicides ont lieu de manière impulsive dans un moment de crise et de défaillance de l’aptitude à faire face au stress de la vie, provoqué par des soucis tels que les problèmes financiers, une rupture, une maladie ou une douleur chronique.
Les premières attaques que nous recevons ont pour cible notre stabilité intérieure. Lorsque nous sommes sans défense, nous succombons. N’est-il pas écrit que du cœur viennent les sources de la vie ?
Aussi, Jésus a déclaré dans Matthieu 15 :19-20 (LSG) que « C’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme (…) »
Les mauvaises pensées, les meurtres, sont des réactions de nos cœurs vis-à-vis d’une injustice, d’une situation difficile. Notre cœur a besoin d’une défense intérieure afin de ne pas réagir de la mauvaise manière.
Dans toutes ces choses, le Saint-Esprit est le défenseur de notre cœur. Il le protège des attaques extérieures selon qu’il est écrit dans le Psaumes 121 :7 (LSG) « L’Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme. »
En nous gardant de tout mal, Dieu nous garde aussi de mal agir. Au lieu que notre cœur réplique par de mauvaises actions, le Saint-Esprit vient nous consoler, nous guérir, panser nos plaies afin que nous sachions répondre dignement aux différentes situations de la vie.
Pour protéger nos pensées, la Bible donne une recommandation importante dans Philippiens 4 :8 (LSG) « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. »
Une défense extérieure
Matthieu 10 :19-20 (LSG) : « Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l’heure même ; car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. »
Il arrive des situations où nous sommes accusés par notre conscience, mais aussi par les dires des autres. Le Saint-Esprit devient alors notre avocat. Il ne s’agit pas ici de nous donner raison même lorsque nous avons tort, mais plutôt de plaider pour notre bien devant Dieu.
En effet, le Saint-Esprit ne vient pas excuser le péché mais plutôt défendre notre bien en condamnant le péché ; qu’il soit en nous ou dans les autres, Il juge selon la vérité qui est la Parole de Dieu.
Ainsi, si nous voulons connaître le côté du Saint-Esprit par rapport à notre situation, nous devons nous regarder dans le miroir de la Parole de Dieu. Si cette Parole nous condamne, le Saint-Esprit demeure le Parakletos, c’est-à-dire Celui qui se tient à côté de nous pour nous reprendre avec douceur et grâce.
Ainsi, que nous ayons tort ou raison, avec le Saint-Esprit nous sommes sûrs d’être entre de bonnes mains qui nous emmènent toujours vers la bonne voie qui est le Seigneur Jésus, le chemin, la vérité et la vie par excellence. Amen !
Une défense pour les autres
Ésaïe 61 :1 (LSG) : « L’Esprit du Seigneur, l’Éternel, est sur moi, Car l’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance. »
Lorsque nous recevons le Saint-Esprit, Il déverse sur nous Son Onction afin que des sources de vie coulent de nous vers les autres. Ces sources emmènent de bonnes nouvelles aux malheureux, la guérison aux blessés, la liberté aux captifs et la délivrance aux prisonniers.
En somme, nous devenons pour les autres ce que Le Saint-Esprit est pour nous : une solution aux problèmes. Nous leur amenons ce que le Saint-Esprit nous a amené, nous leur témoignons ce que le Saint-Esprit nous a témoigné : l’amour de Dieu.
C’est après un travail profond, une communion étroite avec le Saint-Esprit que nous pouvons faire cela. Plusieurs veulent venir en aide aux malheureux par leurs propres initiatives, leurs propres pensées mais parfois ils n’ont pas le résultat attendu.
Plus encore, ils sont frustrés de voir que leur solutions n’arrangent pas la situation, mais l’empirent plutôt. Pourquoi ? Parce qu’elles ne rencontrent pas le vrai besoin.
Il est écrit dans Zacharie 4 :6 (LSG) : « Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole que l’Éternel adresse à Zorobabel : Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit, dit l’Éternel des armées. »
Par Le Saint-Esprit, nous pouvons partager la grâce reçue de Dieu avec ceux qui traversent des moments difficiles ou ceux qui se sont affaiblis.
Lorsque nous sommes oints, nous devenons défenseurs pour les autres. Nous les défendons contre les suicides intérieurs et contre les ennemis extérieurs. Pour arriver à ce stade, nous devons accueillir le Saint-Esprit non comme un pouvoir mais comme une personne qui a des choses à nous apprendre, des bras pour nous porter et des œuvres à nous montrer.
Il nous montrera comment être des sources de bénédiction pour les autres, étant Lui-même la grande bénédiction que Dieu nous a donnée par Jésus-Christ.
Pour finir, je prie comme l’Apôtre Paul dans 2 Corinthiens 13 : 13(LSG) en disant « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit, soient avec vous tous ! »
Dieu te bénisse !