Chrétiens face aux questions bioéthiques (euthanasie, avortement, …)

La bioéthique est l’amalgame de deux mots issus du grec ancien, Bios qui signifie vie et Ethos qui renvoie à la morale et aux mœurs. Gilbert Hottois définit la bioéthique comme « l’ensemble de recherches, de discours et de pratiques, généralement pluridisciplinaires, ayant pour objet de clarifier ou de résoudre des questions à portée éthique suscitées par l’avancement et l’application de technosciences et l’application des technosciences biomédicales. »

La bioéthique a des lois qui encadrent, autorisent ou permettent d’impulser des transformations dans la société. Face aux questions de la vie ou aux problèmes qui semblent déranger la vie de l’Homme comme une maladie incurable, une souffrance atroce, une grossesse dangereuse ou un enfant qui a une malformation, la bioéthique a mis en place certaines actions qui permettent d’intervenir d’une manière ou d’une autre pour améliorer la condition de vie de l’Homme entre autres l’euthanasie et l’avortement. 

Pour chaque expérience, la bioéthique prône le consentement de l’Homme. Cela dit, on ne peut pratiquer l’euthanasie ou l’avortement sans que la personne ne soit d’accord. C’est à l’Homme de décider. Dans beaucoup de pays ces pratiques sont légalisées.

Alors, que doit faire le croyant face à ces pratiques ? Sont-elles compatibles avec la foi ? C’est ce que nous allons voir ici.

Chrétiens face à l’euthanasie 

Selon le Wikitionnaire, l’euthanasie est l’acte ou l’absence d’acte dont l’intention est de provoquer la mort d’un malade afin d’abréger ses souffrances. La bioéthique pense que si une personne est atteinte d’une maladie incurable ou qui la tue à petit feu, au lieu de la laisser souffrir, il est important de l’accompagner à la mort; ou de pratiquer le suicide assisté. 

Tous ceux qui sont faibles peuvent accepter cette méthode. Donc, au lieu de laisser quelqu’un souffrir on abrège ses souffrances en lui donnant la mort ou en ne traitant plus sa maladie. On ne le soigne plus, on le laisse mourir. Quand quelqu’un n’a plus d’espoir, il peut demander l’euthanasie. Mais en tant que croyant, cette méthode est contraire à notre foi.

Le monde est souffrant, mais l’euthanasie n’est pas la solution. Recourir à cette méthode est une preuve tangible que les Hommes n’ont aucun espoir dans l’avenir. Mais en Jésus nous sommes rassurés et notre avenir est entre Ses mains même si nous souffrons maintenant. Toi qui n’as plus d’espoir, sache que Christ est ton espoir.

Psaumes 50 : 15 (LSG) « Et invoque-moi au jour de la détresse, je te délivrerai, et tu me glorifieras. » 

Si tu es perdu et que ta maladie ne peut plus être guérie, sache qu’il y a un Dieu au ciel qui peut tout faire, Il peut te guérir. Accepter le suicide assisté est la pire façon d’abréger ses souffrances. On parle de dignité de la vie humaine dans la bioéthique, mais cette méthode ne respecte en rien cette dignité. Ta vie a une valeur inaliénable. Tu ne dois pas l’ôter. 

Pour le monde, il y a des problèmes sans solution. Raison pour laquelle dans leur désespoir, ils pensent qu’ôter la vie d’un souffrant est la meilleure solution. Mais, crois-moi, ce n’est pas une bonne méthode. Si tout va mal, souviens-toi des paroles de Jésus à ce père qui n’avait plus d’espoir pour son enfant : ‭« Jésus lui dit: Si tu peux!… Tout est possible à celui qui croit. » Marc 9:23 (LSG‬).

Tu dois faire appel au Seigneur dans tes problèmes et Il te sauvera. 

Je profite pour dire à quelqu’un qui voulait déjà se suicider à cause de la souffrance : sache que Jésus est ta solution. Demande-Lui de t’aider, Il te fera grâce. Ne te donne pas la mort. Dieu t’aime et a un bon plan pour toi. Ta maladie n’est pas la fin. 

Philippiens 4 : 6-7 (LSG) « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Chrétiens face à l’avortement

L’avortement selon le Wikitionnaire est l’expulsion d’un fœtus, d’un embryon pendant la période des 180 jours qui suivent sa conception. Brièvement, c’est l’interruption d’une grossesse. Ça peut être causé par une maladie, c’’est-à-dire que des bactéries ont détruit l’embryon. Ou il peut aussi être provoqué. En cas d’une grossesse non désirée, une femme peut interrompre volontairement sa grossesse. 

Mais dans le contexte de la bioéthique, comme pour l’euthanasie, il s’agit de l’interruption médicale de la grossesse. Cette action peut être réalisée dans l’un des cas suivants : la santé de la femme est gravement en péril si la grossesse se poursuit, l’enfant à naître a une forte probabilité d’être atteint d’une affection, d’une gravité particulière reconnue comme incurable au moment du diagnostic; ou encore l’enfant est susceptible d’avoir une malformation ou l’aspect d’un monstre. 

Dans de tels cas, la bioéthique recommande de procéder à l’interruption de la grossesse pour sauver la vie de la mère porteuse et pour améliorer sa vie dans la société en lui épargnant la charge d’un enfant malade ou pouvant présenter des caractéristiques monstrueuses. 

Comme la bioéthique n’impose rien, c’est au couple chrétien de décider de ce qui doit se passer. Je dois admettre que ce n’est pas une décision aisée. Il faut assez de sagesse, car la vie de la femme est en jeu. Pour la médecine, mettre fin à une grossesse qui présente des menaces ou arrêter le développement d’un enfant  porteur de symptômes d’une maladie incurable n’est pas un meurtre. Souvent cette action est effectuée pour sauver la vie de la mère. Je suis d’accord. 

Mais nous ne devons pas ignorer que par la prière de foi, Dieu est capable de tout changer. Encore une fois, je recommande de faire intervenir le Seigneur. Si tu L’appelles, Il peut sauver l’enfant et la mère. Jésus est capable de tout. Tu dois croire que Dieu est capable de résoudre ce problème et Lui demander de te révéler Sa volonté concernant le cas où l’on pourrait te demander de sauver la vie de la mère par la pratique de l’avortement. 

Exemples d’intervention divine 

Le monde décide de détruire l’embryon de l’enfant qui présente des symptômes de maladies incurables. Mais Dieu a Sa façon de traiter ces cas, si bien-sûr on veut coopérer avec Lui. Comme je le disais plus haut, Dieu est capable de tout faire. Et voyons de quelle manière Dieu est intervenu dans le cas de certaines personnes. 

Jean 9 : 1-7 (LSG) « Jésus vit, en passant, un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui firent cette question : Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive. Puis il appliqua cette boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit : Va, et lave-toi au réservoir de Siloé (nom qui signifie envoyé). Il y alla, se lava, et s’en retourna voyant clair. »

Actes 3 : 1-7 (LSG) « Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière : c’était la neuvième heure. Il y avait un homme boiteux de naissance, qu’on portait et qu’on plaçait tous les jours à la porte du temple appelée la Belle, pour qu’il demandât l’aumône à ceux qui entraient dans le temple. Cet homme, voyant Pierre et Jean qui allaient y entrer, leur demanda l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui, et dit : Regarde-nous. Et il les regardait attentivement, s’attendant à recevoir d’eux quelque chose. Alors Pierre lui dit : Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes. »

Ces passages nous montrent comment le Seigneur a transformé des personnes nées avec des défauts physiques. Alors, tu dois croire que même pour ton cas, Jésus peut changer ta situation. 

Je me souviens avoir lu une histoire où les médecins ont dit à une femme chrétienne que l’enfant était mal formé et qu’il fallait interrompre la grossesse. Le couple a refusé en disant qu’ils croyaient en Dieu et ne pouvaient pas ôter la vie de cet enfant. Au lieu d’accepter l’avortement, ils ont décidé de prier. Et le jour où la femme accoucha, l’enfant ne présentait aucune anomalie.

La bonne méthode de la médecine n’est pas toujours la meilleure. Si tu as la foi, tu peux changer toute situation. Chrétien, qu’est-ce que Dieu ne peut pas faire ?  Aie foi, ne désespère pas. 

En guise de conclusion, nous devons retenir que la bioéthique lutte pour améliorer les conditions de vie, mais ces méthodes prouvent vraiment la faiblesse de l’Homme. En tant que chrétiens, nous ne devons pas avoir recours à l’euthanasie pour abréger les souffrances, Jésus est notre solution.

En cas d’avortement pour sauver la mère, il est important de demander à Dieu de nous diriger mais j’encourage plus la foi, car la prière de foi peut sauver et la mère et l’enfant. Jésus est capable de tout. 

On n’améliore pas la vie en se débarrassant des faibles comme le prônent ces pratiques. Pour les chrétiens, notre force est reconnue dans notre capacité à supporter les faibles. La Bible nous dit dans Romains 15: 1 (LSG) : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. »  

On est fort pour supporter les faibles. Les faibles sont une école de force pour ceux qui apprennent à les supporter.