Pour certains c’est l’instant famille de la semaine, pour d’autres, un casse-tête sans fin. Peu importe notre rapport aux courses alimentaires, une, deux ou trois fois dans le mois, c’est incontournable. En prenant en compte ces quelques points énoncés ci-dessous, nous pourrons faire du passage au supermarché un moment beaucoup plus détendu et même économiser quelques deniers.
1. FAIRE UNE LISTE DE COURSE TOUT AU LONG DE LA SEMAINE.
Les listes, les listes, les listes. Pour les accros du style de vie «à l’arrach’» cela peut ne pas séduire. Mais si vous tenter de mettre un peu d’ordre dans votre quotidien, elles seront vos meilleures alliées. Mettez une feuille dans un endroit prédéterminé et tout au long de la semaine, vous et les membres de votre famille pouvez y inscrire tout ce qui manque au fur et à mesure que cela vous revient en mémoire. Si l’idée de la feuille ne vous convainc pas, tentez un petit tableau ou un support magnétique collé sur le réfrigérateur. Comme cela, lorsque vous vous rendez au supermarché, la liste est déjà prête et surtout il ne manque rien dessus ! Combien de fois faisons-nous des listes de dernière minute et en rentrant à la maison nous nous rendons compte que nous avons oublié la chose principale à acheter ! Nous aurions gagné du temps et de l’énergie si nous nous y étions pris un peu plus tôt.
2. PRÉPARER À L’AVANCE LA LISTE DES REPAS.
Cela nous permet de mettre de l’ordre et de la structure dans nos courses. Quand nous savons exactement ce que nous allons manger et ce dont nous avons besoin pour le préparer, faire les courses devient plus facile et nous perdons beaucoup moins de temps dans les rayons à réfléchir à ce que nous pouvons préparer mardi mais aussi mercredi soir et puis jeudi midi. Si nous avons déjà en tête l’image générale des repas de la semaine, quand nous irons faire les courses, nous serons certains de n’avoir rien oublié. Cela évitera également de devoir repasser dans la semaine au supermarché ou chez l’épicier en bas de la rue qui vend une brique de lait au prix du pack entier en grande surface. Encore des économies ! Nous gagnons non seulement du temps mais aussi de l’argent.
3. NE PAS Y ALLER LE VENTRE VIDE.
Lorsque nous avons faim, nous voulons manger tout et n’importe quoi ! Même des choses que nous ne mangeons pas habituellement. Le pire endroit pour un gourmand qui a faim c’est le supermarché ! Les glaces, les gâteaux, barres chocolatées, TOUT est là ! Et bien-sûr, notre ventre nous hurle de tout acheter… Ou plutôt notre tête nous incite à mettre n’importe quoi dans notre caddie. Au final, nous achetons des choses qui n’étaient pas sur notre liste, des sucreries que nous avions promis d’arrêter de manger… vous connaissez la suite de la scène n’est-ce pas ? Pour éviter au maximum les tentations, évitons de pointer le bout de notre nez au supermarché quand nous avons faim. Prenons le temps de bien manger et de laisser notre corps digérer un peu avant d’y aller. Nous serons plus conscients de nos choix et ne céderons pas à toutes les envies de notre chair.
4. NE PAS FAIRE LES COURSES LORSQUE MES ÉMOTIONS SONT HORS CONTRÔLE.
C’est comme faire ses courses le ventre vide. Lorsque nos émotions sont déchaînées, nous ne sommes plus au contrôle des situations. Si vous vous êtes fâché avec quelqu’un juste avant, n’allez pas faire les courses. Vous risquez d’acheter plus par consolation, pour apaiser votre âme, que par nécessité. Si vous êtes triste, énervé, fatigué, laissez passer quelques heures ou reporter les courses au lendemain. Lorsque nos émotions nous échappent, nos réactions peuvent devenir imprévisibles et cela se reflétera dans le caddie. Comme notre tête est ailleurs, nous risquons aussi d’oublier d’acheter la moitié des produits importants et en rentrant à la maison nous serons encore plus frustrés qu’en sortant !
D’une manière générale, qu’il s’agisse des courses ou de quoi que ce soit d’autre, agir lorsque nous sommes dans tout nos états n’est jamais une très bonne idée. Prenons le temps de nous calmer, de remettre de la paix dans notre âme et lorsque nous sommes revenus à nous-mêmes, alors nous sommes prêts à faire ce que nous avons à faire.
Ce sont des points basiques mais qui, appliqués, font une grande différence. Nul besoin de faire de grands changements sur les grandes lignes pour aller de l’avant. Un petit changement dans un petit domaine, à la longue produit un style de vie duquel nous pourrons tirer joie et satisfaction. De plus, nous pourrons économiser l’argent que Dieu nous confie et ainsi Lui prouver notre fidélité dans les petites choses afin qu’Il puisse nous établir sur de plus grandes.
En cela, la responsabilité revient aux parents de ne laisser de côté aucun aspect dans leur rôle d’éducateur afin d’instruire l’enfant selon la voie qu’il doit suivre; ….