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Comment aider une sœur qui est tombée enceinte hors mariage ?

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Galates 6 : 2 (LSG) : « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »

Porter une grossesse hors mariage, une expérience bouleversante qui a conduit de nombreuses jeunes femmes à abandonner la main du Seigneur. Non seulement parce qu’elles se sentaient indignes de s’approcher de Dieu, mais surtout en raison du manque de bienveillance et de tolérance de la part de leur communauté.

Connais-tu une sœur qui passe par une situation similaire ? Je te donne trois attitudes à adopter pour la ramener ou la garder dans le Seigneur.

Ne pas juger

Le premier réflexe à avoir lorsqu’on apprend qu’une sœur est tombée enceinte sans être encore entrée dans les liens du mariage, n’est pas de la flageller à coups de questions ou d’accusations. Ce serait plutôt de l’approcher sans jugement ni condamnation. 

Jean 8 : 7 (LSG) : « Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »

La réponse de Jésus est tout de même étrange, voire surprenante. Lui, le Dieu Saint, qui exige que nous soyons aussi saints, n’a pas rejeté cette femme lorsque des pharisiens voulaient la lapider pour cause d’adultère.

Cette réaction de Jésus est un grand enseignement qui vient nous rappeler que nous sommes tous pécheurs. En effet, nous sommes tous enclins à commettre un péché qui scandalise. Ne soyons pas les premiers à condamner ceux dont les fruits du péché sont plus palpables quand les nôtres ne sont pas encore visibles.

Au lieu de condamner, approchons-nous, soyons compatissants pour garder et sauver une âme afin qu’elle se relève de là où elle est tombée.

Aimer sans condition

Tomber enceinte est une expérience qui n’est pas aisée à surmonter. Ton témoignage est entaché et par ricochet, celui de ton église. On te colle parfois la réputation d’une fille de mauvaise vie. Or, c’est un moment de vulnérabilité, de doute, et parfois de culpabilité pour la jeune sœur. La juger au lieu de la consoler peut créer en elle des blessures émotionnelles profondes.

Consoler, aider, ce n’est pas encourager le péché, c’est aimer à l’image de Jésus-Christ, notre modèle parfait. Dans mon parcours de vie, j’ai été membre de différentes associations chrétiennes de jeunes. Et ce genre de cas arrivait parfois : de jeunes sœurs qui tombaient enceintes sans être mariées. Le hic, c’est que là où l’homme était moins acculé, la femme était accusée et blâmée. C’est elle qui subissait les sanctions et était pointée du doigt.

Un aîné dans la foi, devenu Pasteur, me confessa un jour avec regret : « Notre fermeté et notre zèle amer ont conduit beaucoup de sœurs ayant contracté des grossesses, à abandonner la main de Dieu. Elles sont retournées dans le monde parce qu’on n’a pas été indulgent ». Ses propos m’ont fait réfléchir et j’ai réalisé combien nos jugements sévères ont rendu des sœurs amères.

Écoutons, donnons de l’amour, la sœur se sentira en sécurité pour exprimer ses émotions, ses craintes, ses douleurs, ses préoccupations, ses perspectives, et assurément ses regrets. Aimons sans condition, soutenons sans rétention.

Offrir un soutien spirituel

Psaumes 34 : 19 (LSG) : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. »

Si tu connais une sœur qui passe par une telle situation, soutiens-la spirituellement et aussi émotionnellement. N’hésite pas à l’encourager par tes mots en lui rappelant que Dieu ne l’abandonnera pas. Surtout rappelle-lui le pardon de Dieu et dis-lui que l’amour de Dieu pour elle n’a pas changé, ni diminué.

Peu importe le fait qu’elle porte une grossesse, elle reste précieuse aux yeux de Dieu et utile à toute bonne œuvre dans Sa maison. La Bible dit dans 1 Jean 1 : 9 (LSG) : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. »

Dieu est un Père aimant, qui ne se détourne jamais de ses filles qui se repentent. Il est toujours prêt à les accueillir avec miséricorde, peu importe leur parcours.

Parle avec elle, prie avec elle, partage-lui des versets bibliques de réconfort. Tes paroles, enrobées de la puissance de Dieu, vont l’aider à maintenir sa communion avec Christ. Elle pourra ainsi guérir (émotionnellement), ressentir la paix et la force pour surmonter les défis quotidiens.

Nul n’est à l’abri de la chute. Croire que de telles situations n’arrivent qu’aux autres, c’est de la séduction. Ne te séduis pas toi-même en croyant que tu es trop fort, trop affermi, trop rempli(e) de l’Esprit pour ne pas tomber dans la tentation. Tout est grâce !

1 Corinthiens 10 : 12 (LSG) : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! »


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