L’être humain est très porté sur des observations et remarques subjectives, des évènements, situations et actes commis par une autre personne. Il s’érige alors comme un juge qui possède la science infuse de tout ce qui se passe ici-bas. Bien souvent, nous nous érigeons en juge et juré; pourtant il est écrit dans Matthieu 7 : 1 (LSG) « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. ». Comment pouvons-nous procéder pour arrêter de juger et de critiquer les personnes autour de nous ?
Recevoir l’amour de Dieu pour guérir, s’aimer et aimer les autres.
Généralement, les personnes qui jugent et critiquent projettent sur les autres, leurs frustrations et leur mal-être, elles en veulent à ces personnes de faire ce qu’elles-mêmes ne s’autorisent pas à faire. Une personne qui a du mal à dire ce qu’elle pense de manière vraie et authentique, qui ne sait pas exprimer ses besoins, en voudra toujours à ceux qui savent le faire. Cette attitude découle généralement d’une ou de plusieurs blessures de l’âme. Le premier pas est donc de recevoir l’amour de Dieu, la guérison et la consolation divine.
Dieu est amour, tant qu’on ne se sera pas rempli de Son amour, on ne pourra pas expérimenter Sa guérison et Sa restauration, ni même L’aimer en retour.
1 Jean 4 :19 (LSG) « Pour nous, nous L’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier. »
Ceci est le point de départ car, la relation verticale c’est-à-dire entre Dieu et l’homme, devra être restaurée avant la relation horizontale: celle de l’homme à l’homme. Aussi grâce à l’amour de Dieu, nous pourrons aimer Dieu, nous aimer nous-mêmes et ensuite aimer les autres.
Aussi, comme il est écrit dans 1 Jean 4 : 7-8 (LSG) « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »
S’accepter et accepter les autres.
Pour s’accepter et accepter les autres, il faut avoir un cœur droit. Cependant, nous avons bien souvent pensé, et ce à tort malheureusement, qu’un cœur droit était l’état de celui qui ne commettait aucun péché. La personne qui critique et juge sans cesse, considère un bienfait de Dieu comme une récompense suite à un acte posé (Romains 4 :4) et par extension, une situation triste à un châtiment divin. Or voici ce que la Parole de Dieu nous dit : Romains 4 : 5 (Parole Vivante) « Par contre, si un homme ne s’appuie pas sur ce qu’il a fait, mais qu’il place toute sa confiance en Dieu, alors ce Dieu qui justifie le pécheur tient compte de son acte de foi et déclare cet homme juste en portant sa foi à son crédit. »
C’est cela un cœur droit; accepter que nous étions des pécheurs qui avons été rachetés par Dieu, acceptés par Son Esprit, que nous avons des imperfections et que tant que nous serons sur cette terre, nous ne ferons et ne dirons jamais tout comme il faut. On pourra aisément accepter aussi les imperfections des autres. Ainsi donc, nous avons besoin à chaque instant, d’être près de notre Père pour puiser en Lui et par Son Esprit, la capacité de faire Sa volonté, et ce qui est bien à Ses yeux. C’est cette attitude de cœur qui produit en nous la miséricorde et la compassion envers notre prochain. Luc 6 : 36-37 (Parole Vivante) le dit clairement: « Votre Père est plein de compassion. Soyez donc compatissants comme Lui. Ne vous posez pas en juges d’autrui, et vous ne tomberez pas sous le coup du jugement. Gardez-vous de trouver les autres en faute et de les condamner, et à votre tour, vous ne serez pas condamnés. Laissez tomber vos griefs, pardonnez, et vous serez vous-mêmes pardonnés et acquittés. »
Se voir et voir les autres comme Dieu nous voit.
Le prochain pas, pour avoir plus de compassion et moins juger autrui, c’est de voir les autres et soi-même, comme Dieu nous voit. Exactement comme Jésus qui, dans ce passage de Matthieu 9 : 36 (LSG) « Voyant la foule, Il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. ». C’est cette attitude de cœur qui te permettra de comprendre et de passer outre sur les agissements des uns et des autres. Comprendre aussi le processus de croissance, est important car on ne pourra pas demander à un enfant de 6 mois de courir comme un enfant de 5 ans; c’est insensé. Tout comme on ne peut gronder et critiquer un enfant qui apprend à marcher, car il fait un pas et il tombe mais on l’encourage et le félicite plutôt. C’est dans cette optique que Paul dit: « Je suis sûr d’une chose: Dieu qui a commencé en vous un si bon travail va le continuer jusqu’au bout, jusqu’au jour où le Christ Jésus viendra. » Philippiens 1 : 6 (PDV) Car, il savait que nous sommes en constante progression avec Dieu.
Une personne peut poser un acte parce qu’elle n’a pas encore compris ce que tu as compris aujourd’hui. Ainsi, au lieu de critiquer et de juger, souviens-toi qu’avant, tu agissais comme cette personne et peut-être même que tu faisais pire. Aujourd’hui, tu as grandi, tu as peut-être gagné en maturité, car comme 1 Corinthiens 13 :11 (LSG) dit « Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. »
N’oublions pas non plus que la personne pourrait faire ce qui est juste, mais toi, n’ayant pas encore compris certaines choses, tu la juges.
Dans Romains 14 :3b (Parole Vivante) la Bible nous enseigne ceci: « … Inversement, que celui qui s’impose des restrictions ne se permette pas de critiquer celui qui se sent libre de manger de tout; qu’il s’abstienne de le juger et qu’il n’essaie pas de le prendre en défaut, car Dieu l’a accueilli dans Sa communion. »