Gagner des âmes à Christ est la mission centrale de l’Eglise. Tous les croyants sont concernés par la mission d’évangéliser le monde. Cependant, il est clair que la taciturnité frappe à grand trait les croyants. Il est nécessaire de se demander: « comment puis-je m’acquitter de cette mission ? ». Cette question a un sens particulier. Puisque, s’il est vrai que l’appel est adressé à tous les croyants, il est aussi vrai que n’importe qui ne peut s’adonner à ce noble et grand engagement. A travers cet article, vous découvrirez au moins trois (3) des qualifications liées à l’évangélisation, particulièrement à l’évangélisation personnelle.
Avant tout, c’est quoi l’évangélisation ?
D’abord, l’évangélisation est définie d’après wikipédia comme étant « le fait d’annoncer l’évangile, la bonne nouvelle de Jésus-Christ, et donc de faire connaître la foi chrétienne ». L’évangélisation trouve son origine dans la Bible, lorsque Jésus recommandait à Ses disciples: « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création» (Marc 16.15 cf. Matthieu 28.19 ; Jean 15.16 LSG). Pour en venir à l’évangélisation personnelle, c’est une méthode d’évangélisation qui consiste à s’approcher d’une personne personnellement, pour l’évangéliser. C’est une évangélisation de personne à personne, un à un. Elle est une œuvre conjointe entre Dieu et l’homme pour conduire quelqu’un à la foi et au salut en Jésus-Christ.
Avoir la conviction d’être sauvé.
Il est impossible de transmettre un message dont on ne maîtrise pas le contenu. Cette assertion est aussi vraie dans un sens spirituel. Avant d’amener les autres à Christ, ils s’attendront à voir l’expérimentation de l’Evangile du salut dans notre vie. L’enseignement de Jésus à Pierre démontre clairement cette idée. C’est ainsi que la recommandation de Jésus à Pierre était: « et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22.32 LSG). La conversion à Christ est péremptoire à la transmission de Son Evangile. Il est une nécessité de s’assurer de son salut avant de faire œuvre d’évangéliste. En effet, l’apôtre Paul parlant à son fils dans la foi, Timothée, avait déclaré: « Veille sur toi-même et sur ton enseignement; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras et tu sauveras ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4.16 LSG). Le message de la croix est donc aussi important pour l’évangélisé que pour l’évangéliste.
La femme samaritaine constitue un exemple en ce genre. Elle s’inspirait de sa rencontre avec Jésus pour amener des gens dans la maison de Dieu. Son expérience avec le Christ a fait d’elle une évangéliste dans la ville de Samarie: « Plusieurs Samaritains crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme : Il m’a dit tout ce que j’ai fait » (Jean 4.39 LSG). Plus tard, ceux qui ont cru par l’expérience faite par la femme, faisaient leurs propres expériences avec Jésus. Ils insistèrent auprès de Jésus qu’Il demeure chez eux, et Jésus restât à Samarie pendant deux jours et la Bible raconte: « Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons; car nous L’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’Il est vraiment le Sauveur du monde. » (Jean 4.42 LSG). Ils avaient donc la conviction du salut et c’est la première des qualifications pour être apte à évangéliser le monde pécheur.
Avoir un cœur pur et consacré.
La pureté du cœur est en lien direct avec le fait d’être sauvé. Jésus Lui-même disait, dans Son sermon sur la montagne: « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » (Matthieu 4.8 LSG). Ce verset se réfère à la glorification du croyant qui est la dimension finale du salut. Et c’est une condition pour être utile à l’œuvre du Seigneur. À Paul d’écrire: « Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. » (2 Timothée 2.21 LSG). Nous devrions avoir en tête que la purification est une phase de la consécration. Celui qui renonce aux choses impures de cette vie, initie une vie de consécration. Nous pouvons même dire qu’il n’y a pas de ligne démarcative entre la purification et la consécration. Ce sont deux doigts d’une même main: Le Sacré. Pour dire que la purification est intimement liée à la consécration.
La consécration est d’importance dans la vie de qui veut évangéliser. Une vie de constante consécration est une bombe nucléaire constamment jetée sur le plan maléfique de l’ennemi pour notre vie. C’est en clair un don de soi à Dieu: « Je vous exhorte donc, frères, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12.1 LSG). Au fait, c’est le but même que nous poursuivons en évangélisant le monde. Nous les ramenons dans la barque de la réconciliation avec Dieu. Le croyant qui se consacre au Seigneur Lui est agréable et discerne Sa volonté (Romains 12.2 LSG). Et c’est un peu ce discernement qui doit motiver le désir de parler à quelqu’un de l’œuvre salvatrice. Ce qui revient à s’y mettre pour le plan de Dieu pour l’humanité. Un cœur pur et consacré est une base solide pour avancer dans l’évangélisation.
Avoir de la passion pour les âmes.
Étymologiquement, passion vient du grec πάθος (páthos) « souffrance ». Dans ce contexte, Passion des âmes s’adhérerait à une profonde affliction à l’égard de ceux qui encore n’expérimentent pas la Grâce de Dieu, manifestée en Jésus-Christ. C’est aussi un désir pressant nous poussant à évangéliser nos pères, nos amis ou des inconnus. Moïse s’est approché devant Dieu en ces mots: « Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de Ton livre que Tu as écrit » (Exode 32.32 LSG). Cette supplication faisait suite à l’adoration du veau d’or par le peuple d’Israël. Le fardeau des âmes a permis cette volonté extraordinaire de demander le pardon pour Son peuple. C’est aussi l’attitude que nous devrions avoir.
En effet, un vif désir est parfois nécessaire dans l’œuvre du Seigneur. Surtout s’agissant de répondre à l’appel de Dieu pour évangéliser. Il faut dire que faire le premier pas dans l’évangélisation est fort difficile sans une forme ancrée de passion pour les âmes. Cette dimension porte le croyant-évangéliste à s’oublier pour pouvoir gagner des âmes au Seigneur. À l’exemple de Paul qui eût à dire: « Car je voudrais être anathème et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair » (Romains 9.3 LSG). Paul était en affliction par rapport à ses pairs qui s’étaient égarés de la voie du salut. Son cri de cœur permet une juste compréhension de ce que devrait être notre état d’esprit: « J’éprouve une grande tristesse, et j’ai dans le cœur un chagrin continuel » (Romains 9.2 LSG). Le fardeau des âmes une qualification des plus indispensables, à l’évangélisation.
Pour conclure, le bannissement de tout désir nous portant hors de la volonté de Dieu est un pas pour répondre à l’appel de Dieu. La Bible édicte tout ce que nous devrions avoir comme qualification pour accomplir son œuvre. Et le fardeau des âmes en est une de ses qualifications dont nous venons de traiter. « Frères, le vœu de mon cœur et ma prière à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés » (Romains 10.1 LSG). Un intérêt pour pouvoir parler personnellement aux nécessiteux du salut ne peut être que bénéfique pour le Royaume du Seigneur. Ces qualifications précitées sont la base du témoignage de Christ en nous. S’approcher d’une personne personnellement pour l’évangéliser, c’est témoigner de ce que Dieu a fait dans notre vie et de ce qu’Il veut faire dans sa vie.
Merci beaucoup de faire avancer l’oeuvre du Seigneur. Cela m’encourage également et me rassure au sujet de notre mission. Je ressens cet Amour particulier pour parler à ceux qui ne connaissent pas véritablement Jésus.
Merci beaucoup bonne continuation dans le Seigneur.
Bien dit cher past..
Merci à vous cher pasteur.
Ces paroles sont importantes à savoir car nous les chrétiens, nous ne devons jamais oublier notre plus grande mission qu’est l’évangélisation.
Dieu vous bénisse. Et j’attends avec impatience le prochain numéro.
Jhony Pierre
Merci de m’encourager à avancer dans l’oeuvre du Seigneur. Le prochain sera pour très tôt…