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Redéfinis tes priorités avec Dieu

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Cet article aborde la question de notre engagement dans l’évangélisation et de la priorité que Jésus-Christ donne à cette matière, du souci qu’Il a pour les âmes perdues, comme Il l’a Lui-même déclaré : « Suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Matthieu 8 : 22 (LSG)

Disciple de Christ, à qui dois-tu plaire en priorité ?

Être disciple de Jésus-Christ est une vocation qui remplit un certain nombre de conditions qui ne seront jamais comprises par le commun des mortels. C’est un appel qui se mesure par des défis que le monde nous lance, pour nous jauger ou savoir réellement si cela n’est qu’un titre que nous portons.

Un disciple de Jésus-Christ est un Homme qui cesse d’appartenir à un groupe d’individus, à une tribu, un clan, une famille… Il appartient désormais à Dieu qui l’amène où Il voudra, sans demander l’accréditation de qui que ce soit. Autrement dit, tant que nous appartenons aux Hommes, nous sommes tout, sauf disciples de Jésus-Christ.

Genèse 12 : 1(LSG) « L’Éternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, dans le pays que je  te montrerai. »

Un disciple de Jésus-Christ ne vit pas pour satisfaire les Hommes, faire plaisir à son entourage, à ses relations… Il vit plutôt pour plaire à son maître dont il dépend totalement. Paul, Apôtre des païens a écrit aux Galates : « […] Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. » Galates 2 : 10 (LSG)

Un disciple de Jésus-Christ ne marche pas selon son propre programme ou selon le programme des Hommes, il marche suivant le programme et le plan de Dieu. De ce fait, il ne dépend ni de lui-même, ni des autres.

Un disciple de Christ est celui qui n’a pas peur des critiques, des insultes, des condamnations des Hommes quand il fait la volonté de Dieu. Il accepte les jugements des Hommes pour recevoir l’appréciation de Dieu. Il persévère mordicus quand bien même les « chiens » aboient.

Dieu nous place devant certains dilemmes pour apprécier la largeur, la longueur et la profondeur de notre engagement dans le discipulat fondé sur Sa Sainte Parole.

Connais-tu l’urgence de Dieu ?

Ce qui est urgent vient au moment approprié et précis. Dépasser ce temps favorable, il cesse d’être une urgence pour devenir autre chose. Pour bien cerner ou définir l’urgence de Dieu, il faut être véritablement Son disciple, en harmonie avec Lui et à Son écoute. Si nous ne parvenons pas à circonscrire l’urgence de Dieu, nous ferons des choses au gré des sentiments humains, ce qui ne sera pas bénéfique pour nous.

La Parole de Dieu est la seule et l’unique source qui nous montre l’urgence de Dieu. « […] Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. » Luc 9 : 62 (LSG)

Le problème n’est pas de mettre la main à la charrue, d’ailleurs tout le monde peut le faire, même le faux. Mais le problème est de regarder en arrière comme la femme de Lot dans Genèse 19 et abandonner. Le vrai regarde vers l’avant et persévère, le faux présente de bonnes excuses pour esquiver la mission; le vrai sacrifie les bonnes raisons pour accomplir la mission de Dieu.

Dieu n’accepte jamais les excuses légitimes de ses élus. Souvenez-vous de Moïse, de Jonas…

Un missionnaire est un Homme disponible et prêt à partir partout où le Seigneur l’envoie sans avancer un prétexte, aussi valable soit-il. Dieu ne marche pas avec des Hommes occupés, qui présentent des excuses et des raisons valables à tout bout de champ.

Ce qui nous définit parfaitement, c’est notre façon d’apprécier et d’exécuter l’urgence de Dieu. Quand l’urgence de Dieu se présente, le diable nous lance un défi à relever : la mort ou la maladie d’un enfant, d’un parent, d’un proche, ou encore un défaut corporel… Il le fait pour nous pousser à désobéir aux ordres de Dieu de manière valable, honnête et sérieuse.

L’urgence de Dieu est la proclamation de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Mais en quoi constitue-t-elle l’urgence de Dieu ?

Notez bien, le salut des Hommes a une grande importance aux yeux de Dieu. Figurez-vous que Dieu est descendu de Son trône pour venir sauver l’humanité déchue et dépravée par le malin. La question du salut est une urgence pour Dieu parce que le diable sur la terre a peu de temps. C’est pourquoi, Christ a accepté l’humiliation, l’ignominie, pour rendre Son salut possible à quiconque croit.

Chaque seconde, chaque minute, le diable séduit les gens, tente les enfants de Dieu, met des pièges pour nous, voilà donc ce qui justifie l’urgence de Dieu en matière de salut. Il a besoin de Ses serviteurs pour l’accomplir.

La priorité de Dieu et celle des Hommes

Nous sommes tirés de deux côtés : entre la priorité de Dieu d’une part et la priorité des Hommes d’autre part, or le choix doit être clair et opéré conséquemment et consciencieusement.

Si nous appartenons aux Hommes, notre décision ira dans le sens de leur faire plaisir ; si nous appartenons à Dieu, notre option sera de plaire au Seigneur.

« Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; […] » Matthieu 6 :24 (LSG)

Un disciple de Jésus-Christ ne doit pas prioriser et rejoindre les païens qui vaquent à leurs occupations pendant que la moisson est largement grande, pendant que les âmes ont besoin d’écouter la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

La priorité des Hommes n’est pas toujours la priorité de Dieu, et la priorité de Dieu n’est pas toujours la priorité des Hommes. Les deux sont diamétralement séparées. Toute tentative visant à les associer, occasionne l’insatisfaction des deux côtés.

Étant disciple de Christ, notre position, notre choix est indéniable, indiscutable. Il est écrit : « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire » Psaumes 37 : 4 (LSG)

Tout se cache dans ce passage : si nous faisons de l’Éternel notre priorité en remplissant fidèlement le devoir qu’Il nous a confié, Il comblera, à Sa manière, notre absence au rendez-vous des Hommes, Il prendra entièrement soin de nous.

Mais, si nous priorisons les exigences des Hommes, en répondant à leurs appels, et en faisant ce qu’ils nous demandent, au jour du malheur ou de la détresse, Dieu nous dira d’appeler les Hommes dont nous avons priorisé les demandes.

En vertu du salut des âmes, Dieu n’admet aucune excuse. Voilà pourquoi Il interpelle ici Ses disciples, serviteurs qui abandonnent Son œuvre pour des raisons diversement valables, motivées et justifiées.

Une folie pour ceux qui périssent

1 Corinthiens 1 : 18 (LSG) « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; […] »

Le monde ne comprendra jamais le désir ardent qui nous anime pour la bonne nouvelle de Jésus-Christ, car cela dépasse son entendement et le seuil de leur imagination. La folie ce n’est pas la perte de la mémoire ou de la perspicacité. C’est plutôt la surprise de l’Évangile de Jésus-Christ.

Matthieu 10 : 34 (LSG) « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. »

Il est inconcevable de voir un disciple de Christ qui évolue dans un environnement de païens, être en intelligence, en accord avec lui. S’il est réellement disciple de Jésus-Christ, l’épée qui est la Parole de Dieu fera son travail : elle divisera la chair de l’esprit, le raisonnement des Hommes à la Parole de Dieu.

La folie, c’est le message que vous allez apporter, le message qui va énerver les traditions et les coutumes ; la folie, c’est la position que vous allez prendre devant certaines situations, une position qui n’aura rien à voir avec la conception humaine.

La folie, c’est qu’il donnera à la foi le trône ou la place qu’occupait la rationalité ; la folie c’est que le monde dira toujours oui pour obéir à la tradition et au système de vie en déshonorant le Créateur.

En gros, Dieu est très jaloux de celui qu’Il a appelé. À ce titre, Il n’accepte aucune excuse, aucune raison qui nous désengage même pour une seconde. Quand Il nous engage dans Son œuvre, nous devons savoir qu’Il prendra en charge nos familles en même temps, Il sera le meilleur employeur qui n’ait jamais existé mais si et seulement si nous Le plaçons en première position.

Car Il a Lui-même dit : « Ne vous inquiétez de rien ; [… ]» Philippiens 4 : 6 (LSG)

Toute inquiétude, tout souci, aussi légitime soit -il, qui affaiblit notre abnégation pour le salut des âmes, est une insulte à la souveraineté de Dieu.


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