Search

Vaincre les ennemis mortels de la foi

PARTAGER L'ARTICLE SUR

Toute foi a toujours rencontré des obstacles sur son chemin. Ce sont en effet ces barrières qui l’empêchent d’atteindre le dessein surnaturel de Dieu.

Cet article traite, avec clarté, des réalités du monde qui s’opposent à notre foi,  et cherchent sa dissipation totale. Nous y explorerons le chemin à suivre pour surmonter ces faits qui veulent faire ombrage à notre foi.

Les lois de la nature

La nature a plusieurs lois qui la régissent. Nous avons par exemple la loi universelle de la gravitation d’Isaac Newton, la loi de la relativité d’Albert Einstein, la poussée d’Archimède et d’autres qui ne seront jamais favorables pour la foi.

Voyons comment l’un des Apôtres de Jésus-Christ a vu la nature résister à sa la foi :

 Matthieu 14 : 28-30 (LSG) « Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux. Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! »

Jésus-Christ n’a aucun problème, c’est plutôt nous le problème. Il est capable de nous donner tout ce que nous Lui demandons avec foi. La question de Pierre nous laisse entendre le sentiment qui l’animait à ce moment-là. Certains pourraient le qualifier de fou, mais nous pensons que la foi dépasse même la folie, parce qu’un véritable fou ne pourrait pas courir un pareil risque : marcher sur les eaux. La foi fait face à des réalités devant lesquelles la folie reculera.

Le vent est un élément de la nature qui peut entraver notre marche vers Christ. Il y a des problèmes, des difficultés qui surgissent dans nos vies non seulement pour tester notre foi, mais aussi pour nous empêcher d’atteindre nos objectifs : marcher comme Christ. Les lois de la nature nous réclament, nous attirent vers le bas et nous domineront tant que notre foi est faible.

Si la dimension de notre foi est inférieure à la dimension des lois de la nature, le monde nous engloutira. Les Hommes qui dominent le monde, ce ne sont pas ceux qui détiennent des armes atomiques, nucléaires, … Ce sont plutôt ceux qui ont la foi en Jésus-Christ, car il est écrit :

1 Jean 5 : 4 (LSG) « […] et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » 

On ne peut pas vaincre le monde sans la foi. Notre victoire face à la nature ne se trouve pas en dehors de la foi, mais dans la foi.Toute victoire acquise dans le monde, en dehors de la foi est éphémère et fragile.

Tous les Hommes sont soumis aux lois de la physique, sauf ceux qui ont la foi. La nature écoute la voix de la foi et elle s’y soumet. Celui qui parle avec foi, voit son discours être accompagné par l’armée céleste. Plusieurs exemples dans la Bible le prouvent suffisamment : la nature n’écoute que celui qui a la foi.

La peur de l’échec

La peur est un sentiment négatif qui nous empêche d’arriver là où Christ est, de parler comme Lui, de réagir comme Lui, de voir comme Lui, de prier comme Lui…

Il est impossible de devenir disciple de Jésus-Christ sans la foi. Un disciple de Christ n’est pas seulement un  proclamateur, mais il est également un expérimentateur de la foi : il vit ce qu’il proclame.

La peur de l’échec paralyse tout dans la vie : les facultés intellectuelles, spirituelles, morales… Autrement dit, aucune qualité ne peut briller dans ce monde si elle est habitée par le sentiment d’échec.

Nous échouons non pas parce que nous manquons de moyens conséquents, mais parce que la peur affaiblit notre capacité de croire au possible de l’être suprême, Dieu.

La peur est une clé qui ferme la porte du paradis de Dieu sur terre. Elle empêche le paradis de descendre sur terre. Les peureux ne verront pas et ne vivront pas le paradis de Dieu sur terre.

La peur de l’échec produit la mort de notre foi. Elle veut nous vider de celle-ci pour nous conduire à sa guise vers la catastrophe. La peur ne sera jamais d’accord avec la foi : elle la combattra jusqu’à la dernière énergie.

L’homme le plus malheureux au monde est celui qui n’a pas peur sans Christ, tandis que l’homme le plus heureux au monde est celui qui n’a pas peur avec Jésus-Christ.

Le doute (de l’existence de Dieu)

Douter de Dieu c’est en quelque sorte remettre en question l’existence de Dieu. Quand nous doutons, nous remettons en cause la puissance de Dieu.

C’est le diable qui alimente le doute dans le cœur de l’Homme, dans le but de le placer au centre, en utilisant la rationalité. Avec le doute, il est impossible de déplacer les montagnes, seule la foi le fera. A cause de cette incapacité, le doute mène un combat acharné contre la foi.

Le doute est l’ami intime de la peur. Quand tous deux nous conquièrent, nous devenons esclaves de notre propre impossibilité.

Le doute est aussi notoire dans le monde des chrétiens. Ils prient et écoutent la parole de Dieu tous les jours, mais ils sont conquis par l’esprit de doute. Or, si l’Eglise commence à douter, en quoi est-elle l’épouse de Christ ?

Si l’Eglise n’a plus de foi, elle s’apparente à toutes les autres organisations humaines. C’est donc la foi qui l’en différencie, voilà la raison pour laquelle l’Eglise n’a pas le droit de douter.

La modernité

D’aucuns ne pouvaient imaginer que la modernité dans son essence mènerait un combat farouche à la foi. Aujourd’hui, lorsque nous parlons de foi, on nous taxe d’archaïques et d’anachroniques. Le monde actuel ne laisse aucune place à la foi. Caractérisé par la rapidité et l’instantanéité, tout se fait avec une intention d’occulter la foi, et pourtant la Bible déclare :

Romains 12 : 2 (LSG) : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » 

L’une des raisons pour lesquelles la parole de Dieu nous interdit de nous accommoder au siècle présent, est que la main du diable est souvent derrière des choses dites modernes. Toutefois, la non-conformité n’exclut pas une utilisation diligente.

La modernité combat la foi dans la mesure où elle cherche à placer la rationalité de l’Homme au centre du tout, à faciliter les mouvements. Or, quand tout devient facile, où sera la place de la foi ? Dans l’histoire ou dans le présent ?

Nous savons tous que la foi ne joue pas sur le terrain de la facilité, de la possibilité ; c’est plutôt sur le terrain des difficultés que la foi se met en relief.

Somme toute, pour vaincre ces ennemis, nous devons mettre dans nos têtes que la foi en Jésus-Christ se place au-dessus des lois de la nature. La peur de l’échec ne résiste pas lorsque la foi s’exprime avec sincérité, le doute se dissipe du moment que l’on persévère dans la proclamation de la parole de Dieu ; et il est même possible que la modernité se mette au service de la foi.


PARTAGER L'ARTICLE SUR

1 comment

Write a response

Laisser un commentaire

Close
Your custom text © Copyright 2018. All rights reserved.
Close
Fermer
S'ABONNER À NOTRE NEWSLETTER
RESTEZ CONNECTÉS!
Recevez dans votre boîte email l'exhortation du jour, la prière du matin ainsi que les nouveaux articles publiés.