Search

4 leçons à tirer de la vie de Mical

PARTAGER L'ARTICLE SUR

Selon le dictionnaire hébreu, du site chrétien EMCI TV, Mical signifie : « qui est semblable à Dieu ? ».  Mical était la fille du roi Saül et la sœur de Jonathan (l’ami bien aimé de David). Elle a été la première femme de David.

Bien que redonnée en mariage à un autre homme, elle a été reprise par David. Si son histoire semble quelque peu tragique, elle n’en demeure pas moins un personnage dont on peut tirer des leçons de vie.

Découvrons ensemble, quatre leçons à tirer de la vie de Mical.

1.  Parfois, les mauvaises circonstances peuvent tourner à notre avantage

Si Mical a été l’épouse de David, à la base, cette place ne lui était pas destinée.

1 Samuel 18 : 17 (BDS) « Un jour, Saül dit à David : Je suis prêt à te donner ma fille aînée Mérab en mariage, à condition que tu me serves comme un vaillant guerrier et que tu livres les combats de l’Éternel. Il se disait : Il vaut mieux que ce ne soit pas moi-même qui attente sa vie, mais plutôt les Philistins ! »

En effet, comme le démontre le verset plus haut, ce n’était pas Mical qui était destinée à être la femme de David. Elle aimait certes David, mais celle que l’on voulait donner en mariage était Mérab, sa sœur aînée. Dans le verset 19, on apprend que Mérab est finalement donnée pour épouse à un autre homme que David.

Son père, le roi Saül, dans son plan machiavélique, décide de donner Mical en mariage à David à condition que celui-ci rapporte cent prépuces de Philistins. Saül, dans son plan, n’en avait que faire des sentiments de sa fille, tout ce qui lui importait, c’était d’en finir avec la vie de David. Cependant, ce qui était prédestiné à être un échec pour David et Mical, a fini par être une victoire, permettant ainsi à Mical, d’être avec celui qu’elle aimait.

La leçon à tirer est que les circonstances de certaines histoires ou épreuves peuvent porter à croire que nous échouerons sûrement, que la victoire ne sera pas notre partage. Toutefois, Dieu qui est le maître des temps et des circonstances, nous assure la victoire.

2.  Le sentiment amoureux, à lui seul, ne peut suffire pour être le socle d’une relation

Ôtez-moi d’un doute, mais Mical est incontestablement la seule femme dont on parle ouvertement des sentiments envers un homme. 1 Samuel 18 : 20 (BDS) « Or Mical, l’autre fille de Saül, aimait David. […] »

Il est intéressant de noter qu’il n’est marqué nulle part que les sentiments de Mical envers David étaient réciproques, peut-être que oui, peut-être que non mais rien ne nous indique que David aimait Mical en retour. Je pense que si la Bible le mentionne de cette façon, ceci doit nous interpeller.

Dans le couple Mical / David, Mical est celle qui a été au front lorsqu’il fallait protéger David de Saül, son père. Elle a été cette femme qui a fait le choix cornélien de sauver son époux et mentir à son père. Elle n’ignorait pas la sentence qui lui tomberait dessus si son père venait à savoir qu’elle était celle qui avait aidé son époux à fuir. Toutefois, elle a quand même sauvé son époux.

Peut-on dire la même chose de David ? À part le verset 14 du livre de 2 Samuel 3, qui nous montre David qui est allé la récupérer chez l’homme à qui on l’avait donné en mariage, aucun autre verset ne démontre que David aimait réellement Mical. Rappelons que David a été capable de faire tuer un homme à la guerre (Urie) juste pour obtenir sa femme.

L’histoire de Mical nous donnera raison quant au fait que l’amour ne suffit pas, car son amour pour David finira par devenir du mépris envers celui-ci, et même dans ce mépris, David ne cherchera pas à laisser de l’espace à son épouse pour qu’elle exprime sa peine, il ne se contentera pas que de l’emmener en exile.

La leçon à retenir est que dans nos relations, l’amour ne suffit pas pour consolider les liens. L’amour est un vecteur et un facilitateur dans les relations, cependant, il ne suffit pas à tout faire dans une relation. Pour qu’il perdure, il faut des actes et de la réciprocité.

Prenons garde à bien orienter notre amour, ne soyons pas prompts à prendre nos aises dans les relations sans fournir les efforts qu’il faut.

3.  Garde-toi de mépriser les voies du Seigneur !

2 Samuel 6 : 20 (BDS) « David rentra chez lui pour bénir sa maisonnée. Alors Mical, fille de Saül, sortit à sa rencontre et s’exclama : Ah, vraiment, le roi d’Israël s’est couvert d’honneur aujourd’hui ! Il s’est exhibé à demi-nu aux servantes de ses serviteurs, comme aurait pu le faire un homme de rien ! »

David ramène l’arche de l’alliance à Jérusalem. David était en extase devant l’arche et dansait joyeusement devant elle, exprimant sa gratitude envers Dieu. Cependant, Mical, qui regardait depuis une fenêtre, le vit et le méprisa dans son cœur. Elle lui reprocha d’avoir exposé sa nudité devant les servantes et de s’être comporté de manière peu royale.

Mical avait peut-être une façon différente de concevoir la royauté. Il se peut que pour elle, peu importe la situation, un roi devait rester digne. Elle n’imaginait pas que son époux puisse « se rabaisser à danser avec le peuple ». Pourtant son époux, le roi David, n’en avait que faire de son statut social lorsqu’il s’agissait de Dieu. Il voulait simplement honorer Son Créateur, quitte à paraître fou.

Mical a méprisé les choses de Dieu, car cela ne cadrait pas avec ses valeurs, ratant quelque part sa bénédiction.

Certaines choses peuvent nous paraître folles, elles peuvent ne pas ressembler à la vision que nous avons concernant les affaires de Dieu, cependant, gardons-nous de manifester du mépris. Dieu se manifeste par tant de manières qu’il n’y a pas de cadre figé dans lequel Il doit agir.

4.  L’amertume est un poison

En étudiant la vie de Mical, mon regard sur cette femme a quelque peu changé. Elle est celle que l’on a jugé et traité d’hautaine dans nos assemblées. Cependant, tout porte à croire que l’attitude de Mical envers David n’était que le fruit de l’amertume. En effet, en se focalisant sur les circonstances de sa vie, on se rend aisément compte que c’est un personnage qui n’a pas eu une vie facile :

  • Un père qui se sert d’elle pour ses intérêts personnels
  • Elle est brutalement arrachée à son époux qu’elle aimait tant
  • Son père et son frère meurent le même jour.
  • Un époux dont la réciprocité des sentiments est fortement discutable et qui aime d’autres femmes.

Humainement parlant, en se mettant à sa place, on se rend compte qu’on supporterait difficilement d’être traitée ainsi par la vie.

Mical n’a pas su regarder Dieu afin que son âme soit guérie, elle s’est laissé prendre par l’amertume. Et la sentence est sans appel : elle n’eut point d’enfant avec David jusqu’au jour de sa mort. (2 Samuel 6 :23).

Lorsqu’il entrait dans sa maison, la Bible nous dit que David avait l’intention de bénir sa maison, une bénédiction qui aurait pu être le partage de Mical. Cependant, par son cœur fermé, elle n’a pas su saisir la grâce qui se présentait à elle.

Je reste persuadée que les problèmes entre Mical et David auraient pu être réglés si David avait pris le temps de l’écouter ; mais aussi si elle ne laissait pas son cœur être empoisonné par l’amertume, même si elle avait de toutes évidence, des raisons légitimes d’être amère.

L’amertume est un poison, la vie peut nous donner des raisons de nous renfermer et d’avoir le cœur endurci, mais choisissons de laisser Dieu nous reconstruire.


PARTAGER L'ARTICLE SUR
Write a response

Laisser un commentaire

Close
Your custom text © Copyright 2018. All rights reserved.
Close
Fermer
S'ABONNER À NOTRE NEWSLETTER
RESTEZ CONNECTÉS!
Recevez dans votre boîte email l'exhortation du jour, la prière du matin ainsi que les nouveaux articles publiés.