Jean 3 : 30 (Darby) « Il faut que Lui croisse, et que moi je diminue. »
Quelle humilité ! Quelle sagesse ! Quel renoncement !
Il s’agit des paroles prononcées par Jean-Baptiste qui avait, avant que Jésus-Christ ne commence Son ministère, une très grande influence. Voyant que la notoriété de leur maître diminuait, certains de ses disciples se sont mis à murmurer. C’est alors que Jean a prononcé ces mots.
Dans notre marche avec le Seigneur, il arrive des moments où notre volonté ne coïncide plus avec celle de Dieu. Il arrive des moments où nous commençons nos prières par des « je, moi, mon, mes, etc. ». A ce stade, les plans de Dieu ne sont plus une priorité. Manger, dormir, se distraire, avoir une vie sociale, des projets deviennent plus importants que le désir de Dieu pour nos vies. Il arrive que nous tombions même dans cette spirale sans forcément nous en rendre compte. Voilà pourquoi il est important de demander au Saint-Esprit de sonder nos cœurs en permanence.
Notre vie de chrétien est rythmée par une succession d’épreuves. Ce sont elles qui contribuent à aiguiser notre foi. Par elles, nous devenons matures. Gardons donc nos regards fixés sur Jésus-Christ, Celui dont dépend entièrement notre foi (Hébreux 11 : 2).
Comment donc, véritablement, parvenir à être libéré du « moi » et du « je » ?
L’adoration.
Apocalypse 4 : 10 (Darby) « Les vingt-quatre anciens tomberont sur leurs faces devant Celui qui est assis sur le trône, et se prosterneront devant Celui qui vit aux siècles des siècles; et ils jetteront leurs couronnes devant le trône »
L’adoration ou en hébreux châkhâh signifie: se prosterner devant Dieu pour Lui témoigner son respect. Elle peut aussi être définie comme un acte de contemplation de la gloire de Dieu ou une forme de prière à Dieu.
Au travers de l’adoration, nous soumettons notre être tout entier à Dieu. S’Il y a bien une chose que nous devons savoir, c’est que nous avons été créés pour adorer Dieu en toutes circonstances. Que le moment soit favorable ou non.
L’adoration est une phase importante car elle permet à l’adorateur de rentrer en communion avec Son Père. Plus l’adoration est sincère, véritable, ouverte et plus la communion est forte. L’adoration permet d’être si intime avec Dieu que nos propres désires se mêlent aux Siens.
Le renoncement à soi.
Luc 9 : 23 « Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il Me suive » (LSG)
Le renoncement à soi est une étape qui résulte d’une vie rythmée par l’adoration. Renoncer à soi se fait petit à petit. C’est un processus souvent douloureux (crucifier sa chair fait très mal). Il s’agit d’un abandon total de soi afin de rendre Christ encore plus visible dans notre vie.
Plusieurs d’entre nous désirent suivre le Christ mais n’y arrivent pas. Pourquoi? Simplement parce que le Christ n’a pas encore pris toute la place. Alors travaillons sans relâche à faire de Christ le véritable Seigneur de notre vie.
L’amour.
Ésaïe 43 : 4 (LSG) « Parce que tu as du prix à mes yeux, parce que tu es honoré et que Je t’aime, Je donne des hommes à ta place, et des peuples pour ta vie. »
L’amour de Dieu est assurément la seule chose qui puisse nous faire véritablement changer. Dieu nous aime d’un amour si intense, si fort, si insensé qu’il (cet amour) nous transforme.
Il y a certaines choses contres lesquelles nous avons beau lutter, mais les résultats semblent ne pas se faire voir. Il y a des batailles qui ne sont pas les nôtres. En particulier celles du caractère. Être centré sur soi n’est pas une chose que l’on peut changer par soi-même.
Prenons le sacrifice de Jésus-Christ. Nous étions tous condamnés à mourir. Il n’y avait aucune issue pour nous. Car, le péché était si ancré en nous qu’il nous était impossible de nous en détacher. La communion avec Dieu était devenue problématique. Le Père soupirait après Ses fils et les fils n’avaient pas de repos en dehors de Lui. Que s’est-il passé ? Dieu a observé la terre et a été rempli de compassion pour nous. Quelle grâce ! Il a alors recherché un homme dans les cieux qui pourrait se sacrifier pour nous. Il n’a trouvé personne. Même les anges ont refusé. Alors Jésus-Christ s’est approché du Père et a dit « Oui, j’irai » ! Était-Il obligé ? Non. Mais Son cœur s’est rempli d’amour pour nous; tels que nous étions: Méchants, mesquins, orgueilleux, vils… Le Christ a porté sur Lui nos péchés. Le Christ a pris nos imperfections et Il est parti à la croix subir la colère de Dieu. Ce geste merveilleux, nous permet aujourd’hui de nous rapprocher du Seigneur, d’expérimenter le repos de Dieu.
Dans notre marche avec le Christ, il est important de se laisser diriger par le Saint-Esprit. Laisser la première place à Dieu permet non seulement de Lui faire travailler notre caractère mais aussi de faire voir Christ au travers de nos vies.
Esaïe 64 : 8 « Cependant, ô Éternel, Tu es notre père; nous sommes l’argile, et c’est Toi qui nous as formés, nous sommes tous l’ouvrage de Tes mains. » (LSG)
Merci beaucoup🙇