Jean 8 : 7-11 : « Comme ils continuaient à L’interroger, Il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. »
Ce que Jésus a fait pour cette femme dont le péché selon la loi de Moïse méritait la mort, Il le fait encore aujourd’hui. Il le fera encore demain et Il ne cessera de le faire. Sa bonté est sans précédent. Son amour est incommensurable, Sa compassion est profonde; Il nous tend la main sans jugement, préjugés et encore moins de regards accusateurs: « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui. (Jean 3 :17). Pourquoi donc ?! « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. (Luc 19 :10) ». Ceux qui sont perdus désignent ceux qui justement sont immergés dans le péché, dépossédés par leurs ignorances ou leurs comportements, de leur identité véritable en Jésus.
De fait, beaucoup pointent du doigt le malheur qui leur arrive comme une indifférence ou une sentence divine. Cela parce qu’ils se sont forgés une image erronée de l’Éternel, celle d’un tyran qui attend le moindre prétexte pour condamner quelqu’un. Mais il n’en est rien de tel ! Certains se perdent ou perdent les autres à justifier le cours des événements par la sentence ou le jugement divin. Mais comme nous sommes libres en Jésus, et que nous avons le libre-arbitre, autorisés à choisir librement entre la vie et la mort, la lumière et les ténèbres, la vérité de l’évangile et la propagande du monde, pourquoi donc se défaire de notre responsabilité quant aux actes que nous posons ?
Dieu ne nous punit pas, il arrive qu’il nous rappelle à l’ordre quand notre pas s’éloigne des voies vertueuses. C’est la désobéissance et l’insoumission qui nous exposent au mal, comme si par nos actes impurs nous rejetons la couverture impériale divine. Et si nous ne sommes plus sous la main de l’Éternel, nous sommes en proie à l’ennemi qui pour nous pervertir définitivement tente le tout pour le tout, via des pensées défaitistes, afin de briser notre foi, notre perception de l’alliance avec Dieu, et notre relation avec Lui. N’ouvrons pas les portes de nos vies à l’ennemi pour ensuite accuser Dieu. Le sentiment d’être puni n’a pas lieu d’être, ce n’est qu’un retour d’investissement: celui qui sème le péché est responsable de ce qui lui arrive. N’est en rien responsable l’Éternel.
L’amour de Dieu est sans faille: bonté, patience, miséricorde, tolérance et pardon. Si certains parmi nous ont de Dieu l’image d’un Souverain despote et courroucé, c’est simplement qu’ils cohabitent étroitement avec le péché. C’est parce qu’ils se maintiennent dans la souillure que cette question taraude leur esprit. Au lieu de rechercher la sanctification, ils recherchent la plupart part du temps l’occasion d’usurper le masque d’obéissance au sein de la communauté chrétienne, paraissant corrects vis-à-vis de la Parole. Cependant, on ne peut ni tromper ni duper Dieu.
Dieu ne nous punit pas, il nous met à l’épreuve, il nous rappelle à l’ordre. Comment un Dieu si bon pourrait nous infliger des punitions si dures, se demandent certains. Pourquoi rejeter la faute sans cesse sur Dieu ? Il est écrit que nous sommes et serons éprouvés; ce qui compte c’est de se relever et faire face à chaque circonstance, à chaque situation, à chaque obstacle. Un disciple sachant l’amour de Son maître ne se dit donc pas qu’il est puni. Il dit: « ceci est une épreuve, un combat, sur lequel j’aurai la victoire afin d’être reconnaissant de la grâce de mon Seigneur. »
La question n’est pas de savoir si Dieu nous punit quand nous péchons mais plutôt celle qui nous interroge sur le désir de demeurer sous l’assujettissement du péché; quand on sait que le Christ a tout enduré pour que nous en obtenions la rémission. Le fils prodige ne s’était-il pas détourné de son père ? N’avait-il pas épuisé les richesses qui lui ont été confiées ? Ne s’était-il pas soumis aux plaisirs vains de ce monde ? Par ces actes, il a déshonoré son père, son plaisir fut temporaire de sorte qu’il se dégoûta lui-même de ses erreurs. D’un cœur sincère, il a demandé Pardon à son père qui a célébré sa repentance sans le juger ni le dénigrer. David, l’homme selon le cœur de Dieu, avait agi par la chair, mais, s’étant repenti de ses égarements, l’Éternel le bénit et lui accorda Son pardon. Si Dieu l’a fait pour lui, pourquoi ne le ferait-Il pas pour nous ? Il l’a fait hier, Il le fait aujourd’hui et Il le fera demain.
« Si nous sommes sous la grâce divine, on peut donc faire ce que l’on veut ! ». Tel est hélas le raisonnement de certains, autant au sein de l’église que parmi les brebis égarées. Mais en tant qu’épouse de Christ, quel exemple donnons-nous ? Qu’y a-t-il de glorieux à déshonorer celui qui nous accorde le salut, la rédemption et la vie ?
1 corinthiens 10 :23 : « Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas » , aussi: « Abstenez-vous de toute espèce de mal » (1 Thessaloniciens 5 : 22). En effet, tout nous est permis mais notre statut d’enfant de Dieu nous impose et nous exhorte à demeurer droit dans le respect de l’amour que nous avons pour le Seigneur, de sorte de Le servir avec intégrité. En ce sens, nous savons que le péché n’est pas de ce qui est utile puisqu’il nous détruit.
La liberté que Dieu nous donne est une liberté pure qui ne doit pas être compromise par la chair et les raisonnements de ce monde. Elle nous sert d’influence afin d’édifier notre entourage. Il est vrai que Tout est permis, mais un serviteur véritable, un disciple investi de Dieu ne s’adonne pas aux vices que permet le mal. Bien au contraire, il marche selon la voix du Seigneur:
«Puis, ayant fait quelques pas en avant, Il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de Moi! Toutefois, non pas ce que Je veux, mais ce que Tu veux. » (Matthieu 26 :39)
L’Éternel nous attend bras ouverts; Il ne nous condamne pas. Son désir est que nous trouvions le chemin de la lumière. Nous nous punissons nous-mêmes quand nous décidons d’attrister le cœur de Dieu. Le péché nous éloigne de l’amour et de la faveur de Dieu. Ne nous laissons pas asservir par quoi ce soit. Ne nous détournons pas, les séquelles marqueraient nos âmes !
Alors, il a lieu de s’interroger sur notre relation avec Dieu. La problématique est donc axée sur la manière de se défaire du péché. Pour ce faire, nous devons nous agenouiller devant Son trône et nous repentir de nos divagations, L’inviter à prendre le contrôle, s’atteler à devenir meilleurs, se laisser guider par Sa volonté dans l’obéissance, la soumission, le respect et la dévotion, en cultivant une soif toujours grandissante des choses célestes et non pas celles des plaisirs de ce monde. C’est en étant fidèles à Dieu, que nous demeurons dans Sa présence. C’est guidés par le Saint-Esprit que le péché meurt en nous.
En somme, retenons ceci: le péché nous éloigne de la grâce et de la faveur de Dieu. Comme l’Eternel est inimitié avec le péché, l’affection du péché le déloge de nos vies et limite Son intervention. Le péché nous éloigne des sentiers de la vie. Tant qu’il y a la vie, Dieu espère que toutes les brebis égarées retrouvent Son chemin, que nous prenions conscience de la rédemption et du salut, car Son objectif est de nous sauver, pas de nous discréditer.
Très enrichissant .