1 Corinthiens 13 :13 (BDS) «En somme trois choses demeurent: la foi, l’espérance et l’amour, mais la plus grande d’entre elles, c’est l’amour. »
L’amour est un vaste sujet que nous devons réellement connaître en tant que chrétiens. La Bible nous enseigne beaucoup sur ce sujet et c’est le mobile même du salut.
S’il est vrai que l’amour est une vertu qu’on pourrait facilement comprendre, expliquer ou encore exprimer, cela peut s’avérer moins évident en ce qui concerne la foi et l’espérance. En effet, la limite est si fine qu’on aurait tendance à les confondre. Mais si la Parole fait une distinction entre elles, ce n’est pas le fruit du hasard. Alors quelle est la différence entre la foi et l’espérance ?
Il existe bien une nuance entre la foi et l’espérance. Dans la Bible, nous avons divers aspects ou définitions de ce qu’est la foi:
La foi.
Hébreux 11 :1 (LSG) «Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. »
La foi est aussi assimilée à une puissante arme spirituelle défensive; à savoir le bouclier de la foi, et qui a pour but d’éteindre tous les traits enflammés et les attaques de l’ennemi (Éphésiens 6 :16). La foi consiste également à croire en ce que Dieu nous dit; croire en ce que Sa Parole dit de nous.
Romains 10 :17 (LSG) «Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. »
En effet, le fait d’entendre la Parole de Dieu et la proclamer, va créer et susciter la foi en nous. La foi nous permet donc de survoler nos problèmes, nos difficultés et de prendre de la hauteur.
La foi peut être également perçue comme une main invisible, allant chercher dans les lieux célestes, ce dont nous avons besoin.
L’espérance.
L’espérance, elle, peut être considérée comme une disposition, une certitude des choses promises. Elle s’appuie sur une attente perpétuelle, une persévérance.
Hébreux 6 :15 (LSG) « Et c’est ainsi qu’Abraham ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. »
L’espérance nous positionne dans une paix malgré les circonstances. C’est en quelque sorte une substance spirituelle qui nous maintient jusqu’à l’accomplissement des promesses de Dieu dans nos vies. A l’instar du patriarche Abraham qui a espéré contre toute espérance, et cela lui a permis de tenir dans ses bras, Isaac, sa promesse.
Romains 4 :18 (LSG) «Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’une multitude de nations, selon ce qui lui avait été dit: Telle sera ta postérité. »
Contrairement à l’espoir, l’espérance n’est pas trompeuse et tend à un but certain. L’espoir quant à lui a un aspect passif, limité et plus restreint. Alors que l’espérance nous projette dans le futur et dans l’accomplissement de vérités, comme par exemple, l’espérance du Salut (1 Pierre 1 :3) et l’espérance de la Justice (Galates 5 :5); dont nous parle l’Apôtre Paul.
Bien que la foi et l’espérance soient deux entités distinctes, il y a néanmoins une réelle corrélation entre elles. En effet, l’espérance est attachée à la foi et une foi dénuée d’espérance ne peut être efficace et productive.
La foi et l’espérance vont de pair. Sans l’espérance, la foi manque de consistance. Mais si l’espérance est le fait de tendre vers, la foi, elle, réclame des faits immédiats: un langage, une attitude, des actions…
Jacques 2 :14 (LSG) «Mes Frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ?»
En effet, par notre foi, nous pouvons démontrer la puissance de Dieu et établir autour de nous, un témoignage favorable, tout comme ceux qui nous ont précédés. Au travers de notre foi, il est possible de vivre et de faire des exploits avec Dieu.
L’espérance est une attente de qualité qui réjouit et glorifie le Seigneur. Malgré les réalités et les circonstances, on continue d’avancer, on ne cesse d’opérer !
Job 14 :7 (LSG) «Un arbre a de l’espérance; quand on le coupe, il repousse, il produit encore des rejetons. »
Comme nous le savons, en tant que chrétiens, nous sommes aussi des arbres, mais ces arbres que nous sommes, doivent également porter du fruit. Nous devons être féconds et produire de bonnes choses pour la Gloire de notre Dieu. Pour cela, notre foi doit être active, manifeste et visible. Lorsqu’il nous manque l’espérance, notre foi devient fébrile et fragile. Il y a donc un lien très étroit entre la foi et l’espérance, l’une ne va pas sans l’autre.
La foi pourrait aussi s’apparenter à un moteur et l’espérance à l’huile qui fait fonctionner ce moteur. Dans une voiture, l’huile dans le moteur est indispensable, sans huile, le moteur risque d’être endommagé et les conséquences peuvent être catastrophiques pour la voiture. Il est en de même pour notre foi, sans l’espérance, notre foi manquera certainement d’élan, d’entrain et de force.
La foi et l’espérance sont certes des composantes distinctes, mais elles demeurent interdépendantes et étroitement liées. Ce sont deux vertus qui nous sont indispensables pour mener une vie chrétienne victorieuse !
Bonjour Ribouem,
Merci pour votre commentaire. Ce que je dirais que c’est qu’il s’agisse de la foi ou l’espérance, Dieu ne désire pas que l’on soit passif. La Parole nous dit qu’une foi sans les oeuvres est morte, de ce fait, notre foi doit être vue et active! L’espérance n’est pas non plus une attente passive. Comme Abraham, nous devons espérer contre toute espérance et ce malgré les circonstances! Cela nous demande aussi d’être actif! La foi et l’espérance sont deux entités étroitement liées qui nécessitent notre collaboration et non la passivité.
En espérant vous avoir éclairé, soyez béni!
J’aimerais mieux cerner la chose cette espérance donc vous parler c’est le fait de croire que Dieu fera avec moi de grande chose ? Où bien de croire qu’on peut contre toutes circonstances accomplir tant physiquement que spirituellement des exploits parceque nous avons Christ?
Mon problème c’est de savoir si nous nous devons d’être passif ou actif dans la manifestation de ces vertues?