Les enfants sont une réelle bénédiction, le psaume 127 verset 3 (LSG): « Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, Le fruit des entrailles est une récompense. » nous le confirme. C’est d’autant plus une récompense quand nous prenons conscience que ce ne sont pas nos enfants mais les enfants de Dieu. Il nous fait la grâce de nous les confier pour que nous les élevions dans Ses voies et pour qu’ils entrent dans leur destinée, celle qu’Il a formée sur eux avant leur naissance. Il est donc nécessaire et primordial d’investir du temps avec nos enfants.
Lorsque je suis devenu mère, j’ai compris que ma vie changeait. Avant ma fille aînée, je ne pensais qu’à moi, je me consacrais tout mon temps, lorsque cette petite princesse de l’Eternel est venue au monde, il n’était soudain plus question que de moi, mais d’elle. Elle n’a jamais été une idole, mais j’ai su dès l’instant que je l’ai eu dans mes bras, qu’une majeure partie de mon temps, de notre temps à mon mari et à moi allait lui être consacré. Il fallut faire des choix et changer certaines habitudes, mais petit à petit le Saint Esprit nous a guidé, et nous a toujours permis de remettre les priorités selon l’ordre divin. Lorsque nous donnons notre vie à Jésus nous nous rendons bien compte qu’il ne s’agit pas de religion mais d’une relation avec la trinité. Comme dans toute relation, pour entretenir une harmonie, un lien, l’amour, il est indispensable de passer du temps avec la personne. Lorsque nous entrons dans sa présence, nous nous rendons compte qu’il faut certains éléments réunis: le calme, la louange, nous nous mettons en condition et nous assurons de disposer nos cœurs à recevoir et à écouter la voix de Dieu. Nous arrivons à intégrer cela avec Dieu. Il est notre père céleste, et il est normal que nous, ses enfants adoptés, héritiers du trône de gloire et cohéritiers avec Christ, nous souhaitions passer du temps dans sa présence. Nos enfants naturels, pour qui nous sommes les seuls repères, les exemples, recherchent cette même présence. Ils n’attendent pas qu’on passe du temps avec eux lorsque nous les lavons, ou les nourrissons. Finalement, tout le temps que nous leur allouons n’est que synonyme de corvées. Ils veulent rire avec nous, partager avec nous sur la foi, l’amour la paix de vrais valeurs, ils veulent être considérés comme une pierre angulaire du foyer, et non comme une pièce rapportée. Jésus dit dans Mathieu 19:14 (LSG): «…Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à Moi; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. », Il les considère et leur montre Son amour. Il ne suffit pas de dire je t’aime à l’enfant, il faut aussi et surtout leur montrer, 1 Jean 3:18 (LSG): « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. ».
Car que nous le voulions ou non, la parentalité est un appel. Nous avons la responsabilité, la grâce d’élever les enfants de Dieu. Comme nous le dit Deutéronome 6:6-7 (LSG) : « Et ces commandements, que Je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. ». Nous ne sommes pas appelés en tant que parents, à donner le temps qu’il nous reste, s’il nous en reste, à nos enfants. Nous sommes appelés à les enseigner en tout temps, avec amour et constance. Nous sommes dans une ère où le bien-être personnel est devenu une réelle idole, ou la distraction est devenu reine, mais en tant que chrétiens, disciples de Christ, nous ne sommes pas appelés à nous conformer à la mentalité de ce monde, nos enfants ont besoin de nous, ils ont besoin de passer du temps de qualité avec nous, d’échanger et de partager.
Toute relation saine demande un engagement de notre part, un suivi, nos enfants n’en sont pas dispensé sous prétexte qu’ils vivent avec nous et que nous les nourrissons, les habillons et les éduquons. Ce sont les enfants de Dieu qui nous sont confiés pour les amener aux pieds du père, et pour cela il leur faut connaître l’amour car il est écrit dans 1 Jean 4:8 (LSG) : «Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. »
Le temps de qualité est un des langages de l’amour, décrit par Gary Chapman dans son livre: Les langages de l’amour, nous retrouvons ce même langage dans Les langages de l’amour des enfants. C’est le plus courant chez l’enfant. Un réservoir d’amour vide dès l’enfance, sera difficilement rempli. Le cœur se ferme peu à peu et l’amour de Dieu aura du mal à pénétrer à l’intérieur. Soyons vigilants. L’ennemi vise premièrement les familles, et les enfants car il s’assure ainsi de détruire la future génération, la relève. Tenons ferme pour nous mêmes oui, mais combattons aussi pour notre famille. Les deux plus hauts commandements donnés par Jésus sont cités dans Mathieu 22:37-39 (LSG): « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.… ». L’essentiel de la vie chrétienne tient dans ces deux commandements, et nous avons vu également que celui qui n’aime pas n’est pas de Dieu, il est de notre devoir de donner de l’amour à nos enfants, de veiller à leur bien être émotionnel, et à ne pas créer de carence affective. Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui croient en Jésus-Christ, nous ne devons pas nous condamner en tant que parents, mais nous devons veiller et prier sans cesse pour nos enfants, mais aussi leur montrer notre amour et cela passe en leur offrant du temps de qualité, afin que nous puissions sous la conduite du Saint-Esprit remplir leur réservoir émotionnel. Un enfant aimé par ses parents et qui passe du temps de qualité avec eux, recevra l’enseignement divin et biblique comme une semence qui s’enracinera profondément dans le fondement même de la foi chrétienne l’AMOUR du Père envers ses enfants. Ne nous conformons pas à ce monde et prenons la décision de devenir des investisseurs en capital humain.