Romains 13 : 1 (Semeur) « Que tout homme se soumette aux autorités supérieures, car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent ont été mises en place par Dieu. »
La Bible nous enseigne que toute autorité vient de Dieu. Et ce passage que beaucoup traduisent de manière erronée, parle de l’autorité humaine, bien qu’il y ait aussi ce passage de l’Apôtre Paul où il nous exhorte au respect des anciens (pasteurs, responsables d’assemblées, etc.). Nous allons ensemble traiter ce sujet en répondant aux deux questions fondamentales ci-après :
1 – Comment devrai-je me soumettre à l’autorité ?
2 – Et si cette autorité m’ordonne de faire ce qui est contraire à la volonté de Dieu ?
1 – Comment devrai-je me soumettre à l’autorité ?
Dans toutes les institutions, il existe des règles établies, et violer ces règles est une manière de bafouer l’autorité établie. L’Eglise elle-même est une institution divine, à sa tête est notre Seigneur Jésus-Christ et elle a pour membres les disciples de partout dans le monde, la Bible est sa constitution et nous nous perfectionnons d’après ses enseignements apostoliques (Éphésiens 2 : 20).
Dans un pays, les textes étatiques tel que la Constitution, les lois d’Etat et les décrets, constituent le socle de la souveraineté, l’instrument du pouvoir humain, le porte-parole de l’intérêt général d’un peuple.
Se soumettre à l’autorité humaine, c’est donc respecter les règles établies par celle-ci ( d’où le fameux rendez à César ce qui est à César). En ce qui concerne les chrétiens, nous n’obéissons pas à l’autorité humaine, mais nous nous y soumettons comme par contrainte pour éviter les tumultes (troubles). Matthieu 17 nous en dira plus.
Oui, la Bible nous interdit de marcher selon les principes de ce monde, mais elle nous exhorte à nous soumettre à l’autorité. Par exemple, imagine-toi un instant que chrétiens refusent de payer les taxes ; ils provoqueraient sans doute un chaos, s’exposant eux-mêmes à des persécutions de toutes formes.
Lisons ensemble dans Mattieu 17 : 24-27 (Semeur) « Ils se rendirent à Capernaüm. Là, les agents chargés de percevoir l’impôt pour le temple vinrent trouver Pierre et lui demandèrent : – Est-ce que votre Maître ne paie pas l’impôt du temple ? Mais si, répondit-il, il le paie. Quand Pierre fut entré dans la maison, Jésus, prenant les devants, lui demanda : – Qu’en penses-tu, Simon ? Qui est-ce qui paie les taxes et les impôts aux rois de la terre ? Les fils ou les étrangers ? – Les étrangers, répondit Pierre. Donc, reprit Jésus : – Les fils n’ont rien à payer. Toutefois, ne jetons pas ces gens dans le trouble. Descends donc jusqu’au lac, lance ta ligne à l’eau, attrape le premier poisson qui mordra, et ouvre-lui la bouche : tu y trouveras une pièce d’argent. Prends-la et donne-la aux agents en paiement de l’impôt pour nous deux. »
Voilà donc ici le schéma dans lequel un chrétien doit se soumettre à l’autorité humaine. C’est donc vrai que se rebeller contre l’autorité c’est désobéir à Dieu et celui qui a saisi l’esprit de la loi ne s’opposera pas à cette règle établie par le Père de toute chose et de tout être.
Mais il y a quelques exceptions.
2 – Et si cette autorité m’ordonne de faire ce qui est contraire à la volonté de Dieu ?
Et Pierre dit : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux Hommes.
Actes 5 : 26-29 (semeur) « Aussitôt, le chef de la police du temple s’y rendit avec un détachement de gardes et ils ramenèrent les apôtres, mais avec ménagements, car ils avaient peur de se faire lapider par le peuple. Après les avoir ramenés, ils les introduisirent dans la salle du grand-conseil. Le grand-prêtre leur dit : Nous vous avions formellement interdit d’enseigner au nom de cet homme (Jésus). Et voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez nous rendre responsables de la mort de cet homme. Mais Pierre et les apôtres répondirent : – Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »
Par exemple, si la société humaine qui protège et vante certaines pratiques telles que l’homosexualité, décrit comme homophobe toute personne refusant d’encourager cette pratique, Dieu quant à Lui ne considère pas les chrétiens s’opposant à l’homosexualité comme rebelles à l’autorité. Ceci est plutôt un acte de soumission à Dieu et au respect de Sa Parole (Romains 1 : 26-28 ; Genèse 19 : 10-13).
Obéir à Dieu peut nous pousser à rejeter, voire à ne pas respecter certaines règles établies par nos gouvernements, surtout si celles-ci sont en opposition à la Parole de Dieu.
Dans certaines assemblées, le respect de la Parole est parfois bafoué lorsque des dogmes humains sont insérés, le membre de l’Eglise qui s’oppose à ces dogmes ne désobéit donc pas à l’autorité établie, mais il obéit à la Parole de Dieu. La Bible déclare que c’est poussés par l’Esprit que les hommes ont parlé de la part de Dieu : si seulement dans une église un homme de Dieu parle de son propre-chef en imposant à l’assemblée des règles non bibliques, s’opposer à la philosophie d’un tel homme n’est nullement un acte de rébellion, mais plutôt d’obéissance même à Dieu.
C’est le cas de Pierre face au sanhédrin, il dit : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ce qui veut littéralement dire que nous devrons pratiquer ce que nous ordonne la Parole et surtout pas l’opposé.
Se soumettre à l’autorité c’est obéir à Dieu, si et seulement si cette soumission ne nous pousse pas à trahir l’Evangile, l’ordonnance du Seigneur qui est Sa Parole.