Le salut peut se définir comme la délivrance du péché et de ses conséquences, obtenue par la foi en Jésus-Christ. Le mot salut vient du terme grec «sozo» qui signifie «sauver».
Matthieu 1 : 21 (LSG) « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera (sozo) son peuple de ses péchés. »
Matthieu 24 : 13 (LSG) « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé (sozo). »
Lorsque nous acceptons Jésus comme notre Sauveur et Seigneur, nous recevons la vie éternelle et devenons enfants de Dieu. Cela nous permet de vivre en communion avec Dieu.
Il existe un débat parmi les croyants sur la possibilité de perdre son salut. Pour répondre à cette question, nous allons examiner ce que disent les Écritures.
La position de Dieu face au péché
La Parole dit dans Romains 6 : 23 (LSG) « Car le salaire du péché, c’est la mort […] » Ce verset souligne la gravité du péché et l’inflexibilité de la justice divine. Le péché entraîne inévitablement la mort spirituelle, et cette vérité est immuable, car elle repose sur la nature même de Dieu, qui est juste et saint.
De même, Hébreux 10 : 26-27 (LSG) nous avertit : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. »
Ce passage est particulièrement fort car il rappelle que, malgré l’amour et la grâce de Dieu, Sa justice ne permet pas de prendre à la légère la rébellion délibérée. Une fois que quelqu’un connaît la vérité et choisit de pécher volontairement, il se place en dehors de la protection du sacrifice de Christ et doit faire face à la justice implacable de Dieu.
Dieu ne change pas et Sa justice demeure. Cette inaltérabilité est un pilier fondamental de la foi chrétienne. Les attributs de Dieu, comme Sa justice et Sa fidélité, sont constants et ne varient pas avec le temps ou les circonstances. Cela signifie que les principes divins établis dans les Écritures restent toujours valides. La justice de Dieu, bien qu’associée à Son amour et à Sa miséricorde, ne compromet jamais Sa sainteté ni la vérité de Sa Parole.
La fidélité de Dieu se manifeste également dans Son engagement à maintenir Ses promesses. Ceux qui persistent dans la foi et l’obéissance peuvent être assurés de leur salut, tandis que ceux qui choisissent de se détourner et de pécher délibérément, mettent en péril leur relation avec Lui. La nature de Dieu exige qu’Il traite le péché avec la gravité qu’il mérite, tout en offrant constamment un chemin de rédemption pour ceux qui se repentent véritablement.
Les facteurs qui empiètent sur notre salut
Les Écritures montrent qu’il est possible de perdre son salut. La vie chrétienne est une marche qui commence à notre nouvelle naissance et s’achève lorsque nous serons aux côtés du Seigneur. Si nous retournons volontairement vivre dans le péché après avoir donné nos vies à Christ, nous rejetons Son sacrifice.
Hébreux 10 : 36-39 (LSG) dit : « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu’après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas. Et mon juste vivra par la foi ; mais s’il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui. Nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui ont la foi pour sauver leur âme. »
Ce passage met en lumière l’importance de la persévérance dans la foi. La promesse du salut est conditionnée à la persévérance dans la volonté de Dieu. Celui qui se retire, c’est-à-dire qui abandonne sa foi, s’expose à la désapprobation divine.
L’avertissement est clair : la persévérance est indispensable pour obtenir ce qui a été promis. L’auteur de l’épître aux Hébreux insiste sur le fait que la vie chrétienne exige une foi continue et active. Le juste vivra par la foi, mais cette foi doit être maintenue. Se retirer, c’est se placer en dehors de la grâce divine, et cela conduit à la perdition.
Il est également important de noter que la Bible regorge d’exemples et de mises en garde contre le retour au péché après avoir reçu la vérité.
Dans 2 Pierre 2 : 20-21 (LSG), il est écrit : « En effet, si, après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. »
Ici, Pierre souligne la gravité du retour au péché et le danger qu’il représente pour le salut.
De plus, Jésus Lui-même avertit de la nécessité de rester vigilant et de persévérer jusqu’à la fin. Dans Matthieu 24 : 13 (LSG), Il dit : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. » La persévérance est donc une condition essentielle pour l’assurance du salut.
Comment veiller à son salut ?
1- La persévérance dans la foi
Nous devons persévérer dans notre foi pour ne pas perdre notre salut.
Colossiens 1 : 21-23 (LSG) nous rappelle : « Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. »
La persévérance est essentielle pour avoir la vie éternelle qui nous est promise.
2 Timothée 4 : 7-8 (LSG) dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »
Nous devons persévérer jusqu’à la fin pour recevoir la récompense promise.
2- Vivre dans la sanctification
Dieu nous appelle à vivre dans la sanctification.
1 Thessaloniciens 4 : 3-5 (LSG) déclare : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. »
La sanctification est un processus continuel.
1 Thessaloniciens 4 : 7-8 (LSG) « Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu qui vous a aussi donné son Saint Esprit. »
3- La vigilance face au péché
Le péché nous sépare de Dieu. Le diable utilise le péché pour nous éloigner de la présence de Dieu. Nous devons rester vigilants.
1 Pierre 5 : 8 (LSG) avertit : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. »
4- Ne pas pratiquer les œuvres de la chair
Galates 5 : 19-21 (LSG) nous avertit des conséquences des œuvres de la chair : « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »
Nous devons nous éloigner de ces pratiques pour demeurer dans la grâce de Dieu.
5- Prendre conscience que peu seront sauvés
Jésus nous avertit que le chemin du salut est étroit.
Matthieu 7 : 13-14 (LSG) dit : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mène à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »
Nous devons donc être vigilants et persévérants pour rester sur le bon chemin.
6- Rester vigilants face aux pièges du monde
Nous sommes des témoins de Christ dans ce monde. Si après avoir accepté Christ comme notre Sauveur et Seigneur, nous nous mettons à nous comporter exactement de la même manière que ceux du monde, nous devenons des pierres d’achoppement.
Matthieu 18 : 6 (LSG) avertit : « Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »
Nous devons donc vivre de manière à glorifier Dieu et non à causer des chutes.
En conclusion, nous devons travailler à notre salut avec crainte et tremblement.
Philippiens 2 : 12 (LSG) dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent. »
Persévérons dans la foi, vivons dans la sanctification et restons vigilants contre le péché pour ne pas perdre notre salut. Que le Seigneur nous aide à demeurer fermes jusqu’à la fin.
En gardant notre regard fixé sur Jésus et en vivant selon Ses enseignements, nous pouvons espérer atteindre la vie éternelle. Veillons et prions pour rester fidèles, car comme le dit le pasteur Jérémy Sourdril, dans son livre « Au cœur du monde » : « Beaucoup risquent d’être surpris de se trouver en enfer ». Que cela ne soit pas notre partage au nom de Jésus.
Apocalypse 3 : 5 (LSG) nous donne cette assurance : « Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs ; je n’effacerai point son nom du livre de vie, et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. »
Travaillons donc à notre salut, persévérons dans la foi, et restons attachés à la Parole de Dieu.
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