Se réjouir signifie éprouver de la joie, ce sentiment de bonheur et de satisfaction qui découle de ce que l’on a ou de ce que l’on est. Se réjouir en l’Éternel est l’une des recommandations les plus puissantes que la Bible nous offre.
Cela implique qu’en tant que chrétiens, notre joie ne doit pas dépendre d’autres sources que Dieu Lui-même. De plus, la joie doit faire partie intégrante de notre quotidien. Comme le disait quelqu’un : « Un chrétien triste est un triste chrétien. » Mais comment se réjouir en l’Éternel en toutes circonstances ?
Dans cet article, nous explorerons différentes manières de cultiver cette joie profonde et durable qui transcende les circonstances de la vie.
Grandir dans le fruit de la joie
Galates 5 : 22 (LSG) « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »
La joie dont il est question ici n’est pas une simple émotion passagère, mais le fruit de l’Esprit. Il se manifeste dans la vie du croyant qui a laissé le Saint-Esprit agir en lui. Elle représente un état profond et immuable de notre âme qu’aucune circonstance, aucun événement ou aucune personne ne peut nous voler.
Il s’agit de faire le choix de se réjouir en toutes choses et de s’émerveiller de la présence de Dieu à nos côtés. Cette joie est inexplicable, car elle peut nous envahir même au cœur des épreuves et des tourments.
Avoir une vision renouvelée
Luc 10 : 17-20 (LSG) : « Les soixante-dix revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons même nous sont soumis en ton nom. Jésus leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. Cependant, ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
Il nous arrive souvent de conditionner notre joie en fonction des choses que nous avons, ou des résultats que nous obtenons. Cela peut nous plonger dans une tristesse ou un désespoir si nous n’atteignons pas nos désirs. Cependant, cela ne devrait pas être le cas.
Lors d’un épisode marquant de la vie du Seigneur, Il envoya Ses disciples deux à deux prêcher. Ces derniers revinrent pleins de joie et d’enthousiasme en raison des résultats obtenus sur le terrain. Voyant cela, le Seigneur réoriente leur source de joie.
Il est vrai que le sentiment d’accomplissement procure une joie, mais celle-ci est passagère puisqu’elle repose sur des éléments matériels. Jésus leur dit que leur joie ne doit pas dépendre des résultats obtenus, mais au contraire, du fait que leurs noms soient inscrits dans le livre de vie, c’est-à-dire qu’ils soient connus de Dieu. Notre joie ne doit pas avoir pour fondement la terre, mais le ciel.
Les résultats peuvent ne pas arriver comme prévu, mais notre position céleste demeure constante en Dieu.
Habacuc 3 : 17-18 (LSG) : « Car le figuier ne fleurira pas, La vigne ne produira rien, Le fruit de l’olivier manquera, Les champs ne donneront pas de nourriture ; Les brebis disparaîtront du pâturage, Et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Éternel, Je veux me réjouir dans le Dieu de mon Salut. »
Dans la version originale, ces versets commencent par « Bien que », afin de montrer la gravité du contexte dans lequel se trouvait le prophète tout en continuant à avoir confiance en Dieu. Il sait que tous les espoirs économiques feront défaut et que les productions du champ et du bétail manqueront. Toutefois, il refuse de conditionner sa joie aux biens matériels plutôt qu’à Dieu.
Alors que tout autour de lui n’est que ruine ; il résout à se réjouir en l’Éternel, car lorsque tout semble perdu, son Dieu à lui n’est jamais perdu.
Se réjouir en l’Éternel est un choix conscient que chaque chrétien peut faire, indépendamment des circonstances extérieures. En cultivant cette joie profonde qui provient du Saint-Esprit et en ayant une vision renouvelée, centrée sur notre relation avec Dieu plutôt que sur les résultats matériels, nous pouvons vivre dans une paix et une satisfaction durables.
Que notre joie soit ancrée dans le fait que nous sommes connus et aimés par notre Créateur. Ainsi, même au milieu des tempêtes de la vie, nous pouvons déclarer avec assurance : « Je me réjouis en l’Éternel, Dieu de mon Salut. »