Search

Pardonner aux autres comme Dieu me pardonne : jusqu’où ?

PARTAGER L'ARTICLE SUR

Nous sommes des créatures humaines caractérisées par diverses faiblesses. Le pardon est un don que Dieu nous a donnés pour atténuer notre méchanceté, pour éviter la propagation de la cruauté, de la vengeance et de la haine. Le pardon ne cautionne pas la continuation du mal, au contraire il empêche son expansion.

Alors, jusqu’où faudra-t-il pardonner ? Cet article nous aide à avoir quelques réponses.

Pardonner sans compter

Le pardon est le plus grand acte d’amour. Autrement dit, celui qui aime ne comptabilise pas ce qu’il donne, car l’amour donne sans compter, sans lister.

Nous sommes appelés de ce fait à imiter ou à suivre le caractère de Dieu : depuis la fondation du monde, Il ne se lasse jamais de nous pardonner. Sa libéralité en matière de pardon est sans limite.

Il est écrit dans Lamentations 3 : 22-23 (LSG) : « Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin […] »

Nous devons continuellement pardonner à nos prochains pour que les compassions de l’Éternel se renouvellent chaque matin en notre faveur.

Dieu connaît notre faiblesse, c’est pourquoi Il nous pardonne sans compter le nombre de fois. Nous aussi, connaissant la faiblesse de nos prochains, nous devons aussi pardonner sans faillir.

Le pardon est une preuve de maturité

L’une des meilleures façons de mesurer ou de reconnaître la maturité d’un enfant de Dieu, c’est d’observer la manière dont il accorde son pardon ou la manière dont il accepte le repentir de son offenseur.

Les Hommes immatures savent garder rancune, ils sont nombreux dans nos églises. Raison pour laquelle nos prières ne sont pas exaucées, c’est parce que nous refusons le pardon à nos offenseurs.

Nous prions, nous jeûnons, nous parlons en langues. Rien ne marche puisque nos cœurs sont remplis de rancœurs, de conflits non résolus, de pardons non demandés ou non accordés. Nous sommes pareils aux sépulcres blanchis.

Un chrétien qui refuse de pardonner est pire qu’un païen qui garde rancune. Nous devons donc marquer la différence dans la façon dont nous gérons nos conflits.

Si nous sommes réellement enfants de Dieu, nous devons montrer au monde notre maturité dans la manière dont nous pardonnons sincèrement à ceux qui nous maltraitent, nous persécutent…

Et c’est dans cette maturité que le nombre d’âmes sauvées rempliront nos églises.

Le pardon est un acte de foi

Le pardon est spirituel. Lorsque nous pardonnons, nous posons un acte de foi, c’est-à-dire, nous croyons en la transformation de notre prochain.

Le changement authentique de celui qui nous a offensé dépend largement et essentiellement de la sincérité de notre pardon.

Si nous accordons ou demandons un pardon qui n’est pas sincère, nous combattons en quelque sorte le renouveau de notre offenseur. De ce fait, nous sommes l’artisan de la rancœur.

Le refus de pardonner est donc un acte d’incrédulité. Autrement dit, le plus grand obstacle en matière de pardon est l’incrédulité. Les incrédules sont ceux qui ne croient pas en la conversion de ceux qui leur ont porté préjudice.

La pardon sincère attaque, réprimande les torts causés au niveau de la conscience de son auteur. Quand la conscience est touchée ou affectée, le Saint-Esprit commence son travail jusqu’à la conversion totale.

Avant de demander pardon à Dieu, nous devons nous examiner profondément pour savoir si nous avons causé du tort à quelqu’un ou si nous avons été une pierre d’achoppement pour les autres.

Pardonner aujourd’hui et maintenant

La plus grosse erreur est celle de remettre à plus tard ce que nous pouvons faire aujourd’hui et maintenant.

Une fois que nous blessons quelqu’un, faisons diligence de régler la situation toutes affaires cessantes. Christ dit dans l’Évangile selon Matthieu 5 : 23-24 (LSG) : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. »

Le pardon est un domaine d’urgence et non de procrastination. Combien de personnes vont à l’église avec des cœurs pleins de conflits ? Combien de personnes donnent des offrandes en proie à la rancune ? Voilà pourquoi nos prières ne sont pas exaucées !

Aller à l’église n’est pas un impératif si nous avons quelques problèmes à régler avec notre prochain. Tant que nous avons des pardons à délivrer ou à demander, la prière, le jeûne, la méditation de la parole de Dieu ne constituent pas des priorités.

Nous devons donc au préalable vider notre cœur de la rancœur pour que la prière, l’adoration, la louange, la méditation aient des odeurs agréables à Dieu.

C’est ce qu’il faut faire maintenant et aujourd’hui, car le pardon n’est pas fait pour les morts, mais pour les vivants.

À l’intérieur du mot pardon, il y a le mot don. En d’autres termes, on ne peut pas pardonner sans donner. Dans le pardon on donne ce qui est spirituel : l’amour, la repentance, le cadeau de manière tangible.

Il est de bon ton d’apporter un cadeau de grand prix lorsque nous comptons nous réconcilier avec une personne que nous avons offensé. Comme ce que Jacob fit en faveur d’Esaü, son frère, qui lui a offert un cadeau de 580 têtes d’animaux dans Genèse 32 : 13-21.

Si Dieu nous pardonne avec amour, nous sommes appelés à en faire de même envers notre entourage et envers ceux qui nous sont proches, avec amour et sans condition. Prions avant de demander pardon, prions avant d’accorder le pardon pour que le Saint- esprit se place au centre pour toucher les cœurs.


PARTAGER L'ARTICLE SUR
Write a response

Laisser un commentaire

Close
Your custom text © Copyright 2018. All rights reserved.
Close
Fermer
S'ABONNER À NOTRE NEWSLETTER
RESTEZ CONNECTÉS!
Recevez dans votre boîte email l'exhortation du jour, la prière du matin ainsi que les nouveaux articles publiés.