Psaumes 27 : 10 (LSG) : « Car mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera. »
La blessure du rejet provient généralement d’une enfance marquée par diverses expériences, en particulier l’abandon, une rupture amoureuse, le rejet par les parents ou par un proche quelconque.
La blessure du rejet est une expérience qui se vit, même dans nos communautés religieuses. C’est l’une des plus profondes blessures qu’une personne puisse ressentir, car elle touche directement l’identité et la valeur personnelle.
Comment guérir de cette blessure, par la grâce de Dieu ?
Détecter la source de la blessure du rejet
L’échec est connu d’avance si l’on veut traiter un mal sans en déterminer la source. Dès lors, puisqu’il faut traiter le mal à la racine, il te faut découvrir les fondements. Comment est-il survenu ? D’où provient-il ? Voici quelques sources à connaître :
- Le rejet parental ou familial : un enfant, qui dès son plus jeune âge, ne se sent pas désiré, qui subit des injures, des comparaisons négatives aux autres enfants de son âge ou ses frères et sœurs, qui manque d’attention ou d’affection, et dont la voix n’est pas prise en considération peut développer cette blessure.
- Le rejet amoureux : une rupture amoureuse ou un amour non réciproque peut engendrer un sentiment de rejet profond et affecter l’estime de soi.
- Le rejet social : être mis à l’écart par un groupe, subir des moqueries ou du harcèlement peut laisser des traces émotionnelles durables.
- Le rejet professionnel : être ignoré, licencié ou ne pas être reconnu pour ses compétences, peut générer un sentiment d’inutilité.
- Le rejet spirituel : se sentir abandonné par Dieu ou rejeté par une communauté religieuse peut aussi causer une profonde douleur.
Reconnaître les manifestations de la blessure du rejet
Les personnes qui souffrent de cette forme de blessure émotionnelle, développent des schémas de pensée qui influencent leur comportement :
- Manque d’estime de soi : elles doutent constamment de leur valeur et cherchent l’approbation des autres.
- Peur de l’abandon : elles ont du mal à s’attacher aux autres, craignant d’être laissées de côté.
- Tendance à l’isolement : elles évitent les relations par peur de revivre un rejet. Elles ressassent des évènements ou des paroles qui les ont blessées.
- Hyper-sensibilité : elles sont susceptibles et réagissent mal aux critiques ou aux signes de désapprobation, même involontaires.
- Besoin excessif de perfection : elles essaient d’être irréprochables afin d’être acceptées.
- Dépendance affective : elles recherchent constamment l’amour et l’approbation des autres, parfois au détriment de leur propre bien-être.
Si tu vois de tels signes, ne les cache pas, partage-les avec ton responsable ou toute autre personne de confiance. Malheureusement, trop souvent, les personnes émotionnellement faibles et blessées n’admettent pas leur douleur et leur faiblesse.
Reconnaître la douleur du rejet
Tu sais, reconnaître ce que tu ressens serait également un grand pas dans le processus de ta guérison. Tout ce que l’on cache, s’étend et nous détruit en silence. Alors, parle ! Exprime ce que tu ressens dans ton cœur sans ambages.
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a connu le rejet. Il a été méprisé et abandonné par les Hommes. Il a de plus été injurié, frappé. Au-delà des blessures morales et émotionnelles, Il a aussi subi des blessures physiques.
Ésaïe 53 : 3 (LSG) : « Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. »
C’est en reconnaissant un mal que l’on peut lui apporter une cure adéquate. De même, c’est lorsque tu pourras admettre ta douleur que Dieu pourra, par la puissance du Saint-Esprit, opérer une guérison profonde dans ton cœur. Accepte d’en parler pour obtenir la solution qui te redonnera la paix et le sourire.
Il est vrai que la blessure du rejet est réelle, mais tu peux en guérir, si tu le veux et si tu as foi en ton Père. Reconnais que tu as besoin de Son aide, pardonne, oublie et laisse Dieu travailler en toi. Tu ne guériras jamais avec les ressentiments et le désir de vengeance. Mais par Sa droite triomphante, tu recevras la paix, la restauration et la joie.
Mon frère, ma sœur, ne pense plus aux évènements passés. Car ce n’est pas ton passé qui définit qui tu es et qui tu seras. Ta véritable valeur naît de qui Dieu dit qui tu es. Tu es une créature merveilleuse, un sacerdoce royal.
Dieu te rappelle encore aujourd’hui à travers Hébreux 13 : 5 (LSG) : « […]. Car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. »