La prospérité est un souhait légitime et universel. Tout le monde la cherche avec l’espoir de la posséder. Cependant, peu de gens savent ce qu’il faut exactement faire pour devenir prospère.
Le monde, et même le milieu ecclésiastique, nous ont appris plusieurs secrets de prospérité, entre autres la discipline, le sacrifice, l’offrande, le travail, la semence… mais ils oublient toujours un autre secret que le Roi Salomon a révélé dans ses proverbes : « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. » Proverbes 28 : 13 (LSG).
Autrement dit, celui qui confesse ses transgressions reçoit la prospérité. Dans cette optique, la prospérité se définit comme une paix intérieure que la miséricorde de Dieu donne à celui qui confesse et délaisse ses péchés.
La prospérité est un esprit de sainteté qui marche avec le matériel. La prospérité est une chose sainte que l’on donne aux saints.
Trois sortes de prospérité
L’homme est tripartite. La véritable prospérité est celle qui touche ses trois entités : corps, âme et esprit. De ce fait, elle affecte les états, les situations, les affaires… Elle est intérieure et extérieure.
La prospérité physique ou extérieure est le reflet de la prospérité intérieure. La prospérité du corps est liée au développement de l’état de santé et à la croissance physique de l’homme. Quant à la prospérité de l’état d’âme, nous devons savoir que l’âme humaine est composée de l’intelligence, de l’émotion et de la volonté. En ce sens, lorsqu’on parle de la prospérité de l’état d’âme, on voit le développement de ces trois composantes.
Il est écrit dans 3 Jean 1 : 1 (LSG) : « Bien aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. »
L’esprit humain est composé de la conscience vivante et vivifiante, de la communion et de l’intuition. Un esprit prospère est celui dont ces trois composantes sont éclairées par la lumière du Saint-Esprit.
L’état de notre cœur affecte l’état de ce que nous touchons : le spirituel fait marcher le matériel.
Pourquoi les Hommes cachent-ils leurs transgressions ?
De prime abord, il convient de noter que les Hommes cachent leurs péchés devant les Hommes et non devant Dieu. Car Dieu connaît tout et Il voit tout. Alors pourquoi confesser alors que Dieu connaît tout ? Parce que la Bible nous le recommande. 1 Jean 1 : 9 (LSG) : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toutes iniquités. »
Cacher ses transgressions signifie aussi refuser de les confesser sincèrement. Les hommes cachent leurs péchés par honte et peur des critiques et des jugements des autres. Or, la peur de jugement des autres enfante ce qu’on appelle le pharisianisme ou l’hypocrisie.
L’hypocrisie revient à être méchant aux yeux de Dieu, mais saint devant les Hommes. En d’autres mots, les hypocrites sont ceux qui craignent les Hommes en désobéissant à Dieu.
La peur du jugement des Hommes est un sentiment que le diable suscite en nous pour nous pousser à toujours garder nos transgressions. Tenez, aussi longtemps que nous cachons nos péchés, nous devenons comme Adam et Eve dans le jardin d’Eden, une nuée ténébreuse nous couvre devant Dieu.
La honte est le premier signe ou sentiment de celui qui a transgressé la loi de Dieu. Les Hommes cachent leurs péchés parce qu’ils n’ont pas confiance à la miséricorde de Dieu, ils n’ont pas la foi au pardon divin.
Et pourtant, c’est là-même tout le vrai sens de l’incrédulité.
Confesser et délaisser
La Bible déclare dans Matthieu 11 : 28 (LSG) : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. »
Le péché est un fardeau que nous devons déposer aux pieds de Jésus-Christ pour aller loin avec Lui. Quand nous voulons confesser nos péchés, le diable nous fait voir notre personnalité, notre estime, notre renommée ou notre grandeur pour nous laisser dans le statu quo. Il fait voir la gravité de nos péchés, il nous fait oublier l’œuvre de la croix. Il sème l’incrédulité.
Un péché non confessé a un pouvoir terrible de régression, il a une force supérieure à celle de la pesanteur. Vous pouvez monter plus haut, mais s’il y a un péché non confessé, peu importe la distance parcourue ou la hauteur à laquelle vous puvez être, vous finirez par reculer ou par tomber comme une pierre dans le vide.
Un péché non confessé affecte le corps, affaiblit l’âme et l’esprit. Au niveau de l’âme, votre intelligence sera sans résultat, au niveau de l’esprit, il y a une rupture de la communion entre Dieu et vous.
Un péché confessé, mais non délaissé appelle le jugement de la colère de Dieu. Christian Rockle dans son livre les jugements de Dieu a dit : « Tout comme les criminels invétérés sont condamnés à mort, de même, l’homme incorrigible doit subir le jugement de la colère de Dieu. »
Quand nous confessons sincèrement nos péchés, le perdant n’est pas nous mais plutôt le diable. Le diable vous perd, quand vous confessez vos péchés. La barrière de blocage tombe, le Saint-Esprit nous donne le courage d’avancer et de progresser. Car un homme pardonné est un homme prospère.
Comment gérer cette prospérité
Lorsque Dieu a pardonné nos péchés, la paix intérieure apportée par le Saint-Esprit ouvre la porte à la prospérité.
Pour donc bien gérer cette prospérité, nous devons veiller, chaque seconde, sur ce qui sort de nous et sur ce qui entre en nous. Car, une prospérité acquise suite à la miséricorde de Dieu, s’envole lorsque nous nous méconduisons à nouveau.
Pour bien gérer cette prospérité, Dieu doit devenir notre priorité, notre guide par excellence, notre force inébranlable sans laquelle nous ne pouvons rien faire de bon ou de juste.
Enfin, nous devons éviter toute dissipation, toute distraction qui peut compromettre cette prospérité. Et gardons toujours une attitude de prière, de méditation, de courage, d’adoration au tréfonds de nous.
