Que ce soit dans le milieu professionnel, au sein de nos familles ou même à l’église, il nous est tous arrivé à un moment ou un autre, de faire face à l’offense. Ce qui est étonnant, c’est qu’elle peut surgir de mille et une façons.
Pourtant, une chose est certaine : chaque fois qu’elle se manifeste, elle provoque un déséquilibre dans nos vies, comme une prison intérieure qui nous enferme. Heureusement qu’il y a une bonne nouvelle : il est possible d’en sortir.
À travers cet article, nous allons apprendre ensemble comment réagir face à l’offense — une situation difficile à vivre — mais que nous pouvons vaincre, par la grâce de Dieu.
1. Comprendre le pardon et l’amour
Lorsque nous lisons les Évangiles qui retracent la vie du Seigneur Jésus-Christ, nous sommes souvent frappés par la manière dont Il regardait certaines situations. Son attitude face à l’offense et à la trahison reste un exemple bouleversant.
Il nous arrive de noèus dire : « ce qu’il a fait, je ne pourrais jamais le faire ». Pourtant, Jésus est le modèle parfait de pardon et d’amour.
Le pardon n’est pas un signe de faiblesse. Il ne signifie pas que nous ne valons rien. Au contraire, il est un acte de puissance, car il libère notre cœur de l’emprisonnement intérieur causé par la douleur, la trahison ou l’injustice. Jésus a choisi de pardonner, même à ceux qui Le clouaient sur la croix. Il nous montre ainsi un chemin à suivre, même s’il est exigeant.
Luc 23 : 34 (LSG) « Jésus dit : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort. »
Faire le choix de pardonner, c’est refuser de laisser la blessure nous enchaîner. Ce n’est pas nier la douleur ni minimiser ce qui s’est passé. C’est affirmer que notre cœur ne doit pas rester captif d’un mal qui nous empêche d’avancer. Le pardon ne signifie pas tout oublier ni revivre les mêmes erreurs, mais cela veut dire que l’on choisit la liberté intérieure.
2. Faire le choix du discernement
Face à l’offense, il est tentant de réagir avec nos émotions. Pourtant, choisir le discernement plutôt que la réaction émotionnelle est un acte de maturité spirituelle. Nos émotions sont parfois de mauvaises conseillères ; elles peuvent nous pousser à dire ou à faire des choses que nous regretterons plus tard.
Faire preuve de discernement, c’est choisir de regarder la situation avec les yeux de Dieu, plutôt qu’avec les yeux blessés de notre ego. C’est parfois entendre la voix de Dieu à travers la déception. Cela peut être difficile, surtout quand la blessure vient d’une personne qui avait toute notre confiance : un frère, un proche, un pasteur même. Mais c’est dans ces moments que le discernement devient source de guérison.
Jacques 1 : 5 (LSG) « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. »
Le discernement nous empêche de fermer définitivement notre cœur. Il nous pousse à chercher la restauration plutôt que l’isolement. Il nous rappelle que même dans la douleur, Dieu travaille en nous pour nous former à Son image.
3. S’appuyer sur l’aide et la prière des autres
Être offensé est une chose, en parler, s’ouvrir aux autres en est une autre. Pourtant, c’est souvent cette deuxième étape qui nous empêche de sombrer. Ce que tu gardes en toi te consume, ce que tu partages avec confiance peut t’aider à guérir.
La prière et le soutien des autres sont des remparts puissants. Ils peuvent te relever quand tu n’as plus de force. Parfois, ce n’est pas l’intensité de la douleur qui t’écrase, mais ton refus d’accepter de l’aide. L’offense peut t’enfermer dans un état dont tu ne sortiras jamais si tu ne laisses pas quelqu’un venir t’épauler à temps.
Galates 6 : 2 (LSG) « Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »
Je ne sais pas jusqu’à quel point tu as été blessé(e). Peut-être que cette douleur t’empêche de dormir, qu’elle a alourdi ton cœur au point de ne plus vouloir aller à l’église, participer aux réunions ou même sourire. Il est bien probable que tu travailles chaque jour auprès de la personne qui t’a le plus blessé(e).
Mais je t’encourage : n’affronte pas cela seul(e). Parle, prie, laisse les autres t’entourer. Dans leur prière, il peut y avoir ta restauration ; dans leur écoute, ton apaisement.
Réagir à l’offense, en tant qu’enfant de Dieu, c’est transcender la douleur à travers le pardon, le discernement et l’aide des autres. Ce chemin n’est pas facile, mais il mène à une paix véritable.
Ce texte n’est peut-être pas écrit par la personne qui comprend le mieux ta souffrance, car seul Dieu connaît ton cœur en profondeur. Mais ce même Dieu, qui t’a conduit à lire ces lignes, est aussi Celui qui peut te restaurer entièrement.
Psaumes 147 : 3 (LSG) « Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, Et il panse leurs blessures. »
Je prie que Dieu te donne la force de pardonner, de te pardonner toi-même et d’avancer. Que Sa grâce t’accompagne dans le chemin de la guérison et que tu trouves dans l’amour, le soutien et la foi, les ressources nécessaires pour réagir à l’offense avec la dignité d’un enfant de Dieu.
Que Dieu te restaure.