Andy Stanley affirme ceci: « Partout où il y a de la peur, il y a une opportunité : partout où il y a une grande peur, il y a de grandes opportunités. »
Nous sommes chaque jour confrontés à des peurs, des petites ou des grandes peurs. Aussi longtemps que nous vivrons sur cette terre, la peur s’invitera d’une manière ou d’une autre dans notre quotidien. Plusieurs sont confrontés à la peur d’échouer, la peur du rejet, la peur de perdre un emploi, la peur de perdre un être cher, etc. La peur est aussi vieille que le monde et apparaît même dès le premier livre de la Bible, comme le premier signe de la chute de l’homme en Eden. Car après qu’Adam et Ève aient péché contre Dieu en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ces derniers avaient désormais peur de Dieu; une sensation qu’ils n’avaient jamais éprouvée auparavant.
Genèse 3.10 (LSG) :« Il répondit: J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. »
Mais nous devons nous rappeler constamment de cette citation d’Andy Stanley qui dit que derrière toute peur se cache des opportunités. D’où la nécessité de vaincre la peur. En effet, la peur peut se définir comme une émotion pénible produite par l’idée ou la vue d’un danger. La peur a cette capacité de paralyser notre potentiel et de nous empêcher d’avancer vers notre destinée. Elle diminue notre confiance en Dieu et nous pousse à emprunter des voies charnelles. À la vue des Égyptiens qui venaient à leur rencontre, les hébreux s’exprimèrent de manière désagréable envers Moïse dans Exode 14.11 (LSG) en disant: « N’y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu’il fut besoin de nous mener mourir au désert ? ».
Ces paroles et cette attitude de crainte et de peur continuelle a causé leur perte, puisqu’ils ne sont pas entrés sur la terre promise. Car la peur est une foi négative. C’est pourquoi la peur ne diminue pas seulement notre confiance quant aux promesses de Dieu mais également notre confiance en nous-mêmes, comme nous pouvons le lire dans Nombres 13.33 (LSG): « et nous y avons vu les géants, enfants d’Anak, de la race des géants: nous étions à nos yeux et aux leurs comme des sauterelles. »
Cependant, est-il possible de vaincre la peur ? Nous allons nous inspirer d’un héros de la foi qui fut lui aussi confronté à une situation où un homme normalement constitué devrait être terrifié mais lui, n’a même pas sourcillé. La Bible l’appelle l’homme selon le cœur de Dieu. As-tu reconnu l’homme dont j’aimerais parler ici ? Je parle bien évidement de David. Alors que toute l’armée de Saül était terrifiée à la vue du géant Goliath, nous voyons David qui avait une attitude différente. Il ne faisait pas partie de l’armée d’Israël, il n’avait aucune formation militaire et n’avait point connu le champ de bataille contrairement à ses frères qui était des hommes de guerres. Pourtant, il était insensible face aux menaces du géant.
Et nous pouvons le lire dans 1 Samuel 17.37 (LSG): « David dit encore: L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David: Va, et que l’Eternel soit avec toi. »
David s’était appuyé sur des délivrances passées pour demander le secours dans un danger présent. Nous devons constamment nous remémorer des circonstances où nous ne pouvions pas être délivrés par notre propre force et avons expérimenté la délivrance de Dieu. Les problèmes et épreuves peuvent être différents mais Dieu est resté le même car Il est le même hier aujourd’hui et éternellement. Le géant qui est en face de toi aujourd’hui est différent de l’ours et du lion d’hier mais Dieu est resté le même et Son honneur est aussi bien engagé dans ce cas que dans les autres. Il ne nous a pas délivrés des bêtes de la forêt pour nous laisser périr devant par un géant. John Wesley affirme que: « Le fond de l’âme peut être en repos, alors même que nous sommes dans de nombreux troubles extérieurs ; tout comme le fond de la mer est calme, alors que la surface est fortement agitée. »
Nous devrions également garder à l’esprit que derrière les diverses épreuves auxquelles nous sommes confrontés se cache une récompense, car si Dieu récompense notre persévérance et notre foi malgré les épreuves. Nous ne devons pas regarder à ce que nous vivons actuellement mais à ce que nous avons à gagner demain et à la récompense qui se cache derrière le géant qui se place devant nous. C’est ce que David fit en interrogeant les hommes qui se trouvaient près de lui.
1 Samuel 17.26 (LSG): « David dit aux hommes qui se trouvaient près de lui: Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera l’opprobre de dessus Israël ? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l’armée du Dieu vivant ? »
Après nous être remémorés des délivrances passées et avoir perçu la récompense cachée derrière l’épreuve, la troisième chose à faire pour vaincre la peur est de parler le langage de Dieu qui est celui de la foi car notre âme a besoin d’être fortifiée. En effet, David n’avait aucune épée en mains mais il pouvait dire à Goliath: « … Je te couperai la tête » (1 Samuel 17.46). David n’avait reçu aucune parole prophétique mais il savait que Dieu défend toujours Son Nom et Son Alliance. Le siège des philistins dura 40 jours mais le combat entre David et Goliath moins d’une minute comme pour dire les choses ne sont pas difficiles ou impossible mais elles le deviennent à cause de notre peur d’oser. Goliath n’était pas le problème mais Israël ignorait qu’ils avaient dans leur camp le Dieu puissant, fort dans le combat.
Psaumes 27.1 (LSG) : « De David. L’Eternel est ma lumière et mon salut: De qui aurais-je crainte ? L’Eternel est le soutien de ma vie: De qui aurais-je peur ? »
Quand nous lisons 1 Samuel 17.56 – 57 (LSG) nous voyons Saül qui demande à Abner le chef de son armée ceci: « Informe-toi donc de qui ce jeune homme est fils… » parce qu’en le voyant vaincre Goliath avec une telle facilité et animé d’un courage exceptionnel, il pensa au fond de lui-même que son père devrait être un grand guerrier et que David avait certainement hérité de lui certaines de ses aptitudes. Pourtant, il n’en était rien, Isaïe le père de David n’était qu’un berger de Bethléem.
Aujourd’hui j’aimerais te poser la même question que Saül fit à David: De qui es-tu fils ? Si tu es fils de Dieu alors le monde attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Les choses qui effraient la plupart des gens sur terre ne devraient pas effrayer l’enfant de Dieu car il est de la race de Dieu (Actes 17.28).
Dieu est fidèle !