Le don, le présent, comme ça fait plaisir ! Nous donnons pour rendre heureuse la personne bénéficiaire de notre geste et nous sommes nous-mêmes satisfaits en donnant, car nous mettons de la joie dans les cœurs, des sourires sur des lèvres, de l’éclat sur des visages.
Nous donnons pour des occasions particulières et nous donnons également selon la seule disposition de notre cœur, sans être nécessairement motivés par une raison spécifique.
Donner c’est offrir. Au jour de notre anniversaire, de notre mariage, nous disons : ceci m’a été offert par telle personne, cela m’a été donné par telle autre personne. Un don c’est une offrande.
Alors que nous donnons dans nos rapports avec les êtres humains, nous devons de même donner dans notre relation avec Dieu. Donner de ce que nous avons, donner de qui nous sommes, par Sa grâce.
I- Donner à Dieu
Comment donnons-nous à Dieu ?
La Parole de Dieu révèle dans le livre de Malachie 3 : 8 (LSG) : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. »
Nous donnons donc à Dieu en payant notre dîme et en faisant des offrandes. La dîme est en général estimée à un dixième au moins de tous les revenus que nous avons. Nous savons que tout ce que nous avons nous vient de Dieu. Et dans ce qu’Il pourvoit, Il a sa part. Nous la Lui devons.
À préciser que ce sont les premiers dixièmes de nos revenus que nous donnons à Dieu en payant la dîme. C’est la première part, la part de choix, les prémices. Quant à l’offrande, nous la donnons selon la disposition de notre cœur. Elle n’est pas fixe, il n’y a pas de minimum requis, l’estimation est personnelle.
Toutefois, en reconnaissance de la faveur, la bonté, l’amour, la patience, la compassion, la fidélité manifestés par notre Dieu à notre égard, nous devons faire des offrandes de qualité. Mis à part les offrandes de culte et les offrandes pour être exaucés, nous pouvons faire des offrandes de reconnaissance, des offrandes sacrificielles, des offrandes d’amour.
Notre Dieu ne compte pas lorsqu’Il nous fait du bien. Apprenons nous aussi à Lui donner sans compter. Montrons-nous fidèles.
II- Se donner à Dieu
Il y a cette chanson profonde qui dit : « Je ne peux m’imaginer, Combien ça coûterait, À la croix il a pris ma place, Un Dieu s’est donné. »
Dieu S’est donné pour nous. Il a donné de Sa vie, Il est mort pour nous. C’est la plus grande preuve d’amour qui soit. Et ça, c’est se donner. Se donner, c’est donner de soi, donner de sa vie, donner de son temps.
Nous aussi nous pouvons nous donner à Dieu. Nous nous donnons en Lui obéissant. Nous mettons de côté notre volonté et nous soumettons à la Sienne. Quoiqu’Il nous demande de faire, nous disons « Oui, Amen Seigneur »
Nous nous donnons en Le servant. En étant des serviteurs qui se tiennent à la brèche, en étant la lumière du monde, en étant des sentinelles qui éclairent, en étant le sel de la terre qui conserve sa saveur. Nous nous donnons en gardant Ses préceptes, Ses commandements.
Le don de soi fait intervenir la notion de fidélité et d’obéissance.
III- La réaction de Dieu quant au donner
Notre Dieu n’est redevable de personne. Que nous Lui donnions ce que nous avons ou alors que nous nous offrions comme des sacrifices, cela réjouit le cœur de Dieu et ne Le laisse pas inactif.
Malachie 3 : 10 (LSG) : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. »
Il y a une merveilleuse promesse qui est contenue dans ce passage. L’Éternel ouvre les écluses des cieux et menace le dévoreur, en faveur de ceux qui sont fidèles dans le donner.
Ne soyons donc plus réfractaires lorsqu’il s’agit de donner ou de se donner pour notre Dieu. Non seulement en reconnaissance de ce qu’Il fait pour nous mais aussi parce que nous contentons Son cœur, et qu’Il se montre toujours fidèle.