L’éducation est généralement définie comme l’action exercée par l’ancienne génération sur la nouvelle afin de lui transmettre les valeurs et principes moraux de la vie, mais aussi la connaissance.
Cette approche sociologique s’inspire de celle de la Bible qui demande impérativement aux parents d’éduquer leurs enfants: « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre »(Proverbes 22-6 VLS). C’est une injonction de Dieu vu la forme de conjugaison du verbe, ‘’Instruis’’.
C’est donc dire que le rôle des parents dans ce processus de pérennisation des valeurs ou d’acquisition des connaissances est primordial et doit se faire selon un standard; celui de l’Éternel. Partant des commandements de Moïse, on constate que Dieu attache du prix à l’honneur, la révérence à l’autorité (à Lui avant tout), le respect, l’intégrité, l’honnêteté ou la sincérité Exode 20:11-17 (VLS).
Nous allons nous attarder sur l’intégrité et l’honnêteté dans ce volet. En d’autres termes : la véracité.
La Bible dit que Dieu hait sept choses dont le mensonge.
Proverbes 6:16 (VLS) nous parle de » La langue menteuse » ; et Verset 19 du faux témoin qui dit des mensonges. Ces choses sont en horreur à l’Éternel. Remarquons que ce qui a rapport à la contre-vérité revient à deux reprises.
Par contre, Dieu élève ceux qui disent la vérité, nous apprend la Bible : « Il tient en réserve le Salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité » Proverbes 2:7 (VLS).
Les parents doivent dans ce cas attacher un grand prix à la vérité. Dire eux-mêmes la vérité et l’inculquer à leurs enfants au risque d’en subir les conséquences. L’histoire de Ananias et Saphira morts pour mensonge le témoigne (Actes 5, VLS) et confirme le verset 19 de Proverbes 12: « La lèvre véridique est affermie pour toujours, mais la vérité fausse ne subsiste qu’un instant. » Ananias et Saphira ont menti et la mort s’en est suivie automatiquement.
Au lieu que les parents agissent comme la mère du roi Salomon (Proverbes 8:7 « Écoutez, car ma bouche proclame la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge ») pour éduquer leur progéniture selon les voies du Seigneur, certains s’associent même au mensonge et ils s’étonnent après de voir leurs enfants les voler ou falsifier le bulletin scolaire.
Imagine ce que ferait un enfant si devant lui, son Papa dit à un interlocuteur au téléphone : » Je ne suis pas à la maison » alors qu’ils sont tous à table. Cela paraît banal mais les petits ruisseaux produisant de grandes rivières, de ces petites semences de mensonges germeront des délinquants, drogués et mêmes meurtriers plus tard car ils ont été éduqués avec des graines de contre-valeurs divines. Qu’un parent ne soit pas étonné d’apprendre que son enfant a détourné de l’argent plus tard, s’il l’habitue à ce genre de petits mensonges à la maison.
L’habitude est une seconde nature. À force de mentir ou de banaliser le mensonge, l’enfant peut alors penser que c’est la norme en prenant de faux plis.
Forgeons tôt et en tout temps les enfants dans le moule de la vérité pour en tirer les bijoux de valeur demain. Que Dieu vous bénisse. Amen.
Amen! D’ailleurs il est regrettable de constater que beaucoup de croyants prennent un mensonge particulièrement à la légère et minimisent son impact sur les enfants. Je veux parler du mensonge du « Père Noel ». Ils trouvent cela « mignon » de faire croire à leurs enfants en un personnage imaginaire et pensent que c’est un petit mensonge innocent. Personnellement je ne compte pas participer à cette mascarade avec mes enfants, et ce, pour plusieurs raisons :
Premièrement comment pourrions nous gagner la confiance de nos enfants si nous leur inculquons des valeurs morales qui condamnent notamment le mensonge tout en leur mentant nous même? Le jour où ils apprendront qu’on leur a menti pendant toutes ces années, cela risque de se retourner contre nous et de briser quelque chose en eux à notre égard, notamment la confiance sans parler du ressentiment envers nous ainsi que la confusion crée dans leur esprit.
Deuxièmement, je pense que le « Père Noel » est une moquerie de Notre Père Céleste, une invention du diable pour se moquer une fois de plus de Dieu le Père et usurper sa place, ce qui est inadmissible pour un chrétien.
Troisièmement car je ne veux pas que mes enfants voient en Noel une fête consumériste lorsqu’il devrait s’agir d’un moment de communion familiale célébrant la nativité du Christ.