Un jour, quelqu’un a demandé à Jésus « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés? »
Et la réponse de Jésus fût:
-Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, Je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas ». (Luc 13 : 23-24 LSG).
– « …étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent ». (Matthieu 7:14 LSG).
Combien parmi les chrétiens prennent-ils le temps de méditer sur cet avertissement ? La Parole du Seigneur dépeint ici le chemin que nous devrions emprunter pour ne pas risquer d’avoir la plus grande déception de toute notre existence, une fois arrivés au terme de notre vie sur terre.
…La porte est étroite, le chemin est resserré, ceci est à méditer sérieusement !…
Cela me fait penser à une citation anonyme que j’ai lue récemment. Elle dit: « Chaque fois que vous vous trouvez du côté de la majorité, il est temps de faire une pause et de réfléchir »
Depuis quelques décennies, le phénomène d’évangile de prospérité a fait son apparition de façon spectaculaire. Il accapare un grand nombre de soi-disants chrétiens avec ses promesses d’une vie qui ressemble à celle d’un conte de fée. Et ce qui est triste dans tout cela c’est l’accusation erronée et englobante qui avance que si tu te trouves dans la pauvreté, si tu tombes encore malade, si tu rencontres encore des problèmes, tout cela prouve que tu n’appartiens pas encore au Seigneur, tu es à l’extérieur du Royaume de Dieu, satan te possède, ou tout simplement tu es un pécheur.
Par rapport à cette affirmation, comment explique-t-on donc les nombreuses difficultés que l’apôtre Paul a rencontrées dans son parcours ?
« Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises. Qui est faible, que je ne sois faible? Qui vient à tomber, que je ne brûle? (2 Corinthiens 11:24-29 LSG)
Malgré tout cela, il a pu encore dire que:
-« S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai! » (2 Corinthiens, 11:30)
Pourquoi l’apôtre Paul a pu glorifier le Seigneur dans de telles conditions ? Tout simplement parce qu’il a bien reçu une seule fois le salut par la foi en l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ, ainsi que le don par excellence qui s’y accompagne: le Saint-Esprit qui apporte dans son cœur une paix inébranlable malgré toute situation.
– « Je vous laisse la paix, Je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point ». (Jean, 14:27 LSG)
Dieu a un plan pour chacun de nous après nous avoir appelés dans Son Royaume. Il ne nous a pas promis que toute difficulté allait se dissiper d’un seul revers de main une fois arrivé à Lui. Les problèmes ne correspondent pas forcement à un péché ou à une quelconque possession diabolique. Chaque difficulté a sa raison précise. Il peut s’agir soit d’une conséquence logique de notre négligence ou de notre choix, soit de l’effet des actes d’autrui, soit d’un embrouille venant de Dieu Lui-même, soit du résultat de notre désobéissance à la volonté de Dieu. Et la liste est longue.
Malgré tout, ce qui est sûr c’est que Dieu nous apprend à travers ces adversités pour que nous avancions vers une maturité spirituelle. Il guide chacun de nous de façon différente. Il nous incombe d’être sensibles à la voix du Saint-Esprit pour que nous puissions avancer plus vite.
– « Puis Il (Jésus) dit à tous: Si quelqu’un veut venir après Moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il Me suive ». (Luc, 9:23 LSG).
Ainsi, nous devrions apprendre jour après jour à conformer notre vie à la volonté de Dieu, quel qu’en soit le prix. C’est cela notre croix, c’est cela notre chemin resserré !
Avançons avec détermination en affirmant comme l’apôtre Paul que:
« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus; portant toujours avec nous dans notre corps la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle » (2 Corinthiens 4 :8-11 LSG)
– « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous…. Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps». (Romains8:18 ; 22-23 LSG)