Actes 17 : 25 (LSG) « Dieu n’est point servi par des mains humaines, comme s’ll avait besoin de quoi que ce soit, Lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses. »
Au cours de nos vies, il nous arrive de nous questionner sérieusement sur un choix de carrière, d’études ou encore sur une question relationnelle qui s’apparente à un vrai casse-tête. Nous sommes tiraillés à l’intérieur de nous, car nous prenons conscience que si nous faisons un choix en particulier, nous devons renoncer à d’autres. Cela peut nous pousser à devoir nous opposer à l’avis de notre famille, de nos amis ou encore à ce qu’on considère comme l’opinion générale.
On entend de plus en plus souvent des discours de développement personnel qui nous encouragent à abandonner certaines personnes pour mieux nous diriger vers la route de notre succès. Mais si un projet à l’aval de Dieu, il n’est pas question de laisser amis, famille et ministère sur le bas-côté.
En d’autres termes, en direction d’un projet important, Dieu ne nous demande pas de prendre le volant seul et d’abandonner les personnes qui étaient les passagers importants de notre vie jusqu’à maintenant. Mais il nous demande de résister à certains blocages, et de laisser tomber ce qui pourrait nous freiner.
Ce projet a-t-il l’aval de Dieu ?
Ecclésiaste 3 : 11 (PDV2017) : « Dieu fait arriver toute chose au bon moment. Il a donné aussi aux humains le désir de connaître à la fois le passé et l’avenir. Pourtant, ils ne peuvent pas connaître l’ensemble de ce que Dieu accomplit. Ainsi, je le sais, le seul bonheur pour eux, c’est de se réjouir et de profiter de la vie. »
Avant toute chose, il est important de discerner, grâce à la prière, ce qui relève du plan de Dieu ou non. Parfois nous nous entêtons dans des décisions que seule notre chaire désire, et nous risquons l’échec. Ce n’est pas grave, car Dieu nous pardonne l’échec. Ce qui est important, c’est qu’une décision qui s’apprête à changer notre vie, qu’elle soit professionnelle, maritale, etc. demande une mûre réflexion. Si une décision nous tiraille et nous donne à réfléchir, c’est bon signe : foncer tête baissée sans se soucier de l’avis d’autrui et sans avoir d’abord jugé de son bien-fondé est très souvent source d’échec.
Posons-nous la question : est-ce que ce projet est en accord avec nos valeurs, est-ce qu’il va nous apporter des éléments importants sur le long terme, est-ce qu’il peut nous permette de glorifier Son nom et Son désir ? En d’autres termes, si nous pensons que ce projet est encouragé par l’Esprit, et non pas notre simple intellect, nous pourront voir des signes que Dieu nous envoie pour persévérer dans cette direction.
A travers nos projets, Dieu souhaite notre bonheur.
Psaume 34 : 8 (LSG) « Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui cherche en Lui son refuge ! »
Il est important de garder en tête que Dieu souhaite notre bonheur. Dieu ne peut souhaiter pour nous un projet qui va nous demander d’abandonner nos proches, nous forcer à faire des choses qui nous éprouvent, pour finalement récolter l’échec. Mais ce discernement est bien plus difficile qu’il n’y parait.
Car parfois, accepter un nouveau poste, par exemple, demande de s’éloigner de notre famille. Mais peut-être que cet éloignement est un sacrifice pour permettre des bénéfices : obtenir un poste plus important, pour s’accomplir davantage dans notre métier et avoir davantage de moyens financiers pour chouchouter notre famille, par exemple. Dieu voit plus loin que ce qui nous préoccupe au moment présent.
La prière est une arme dans nos prises de décisions
1 Samuel 10 : 7 (LSG) « Lorsque ces signes auront eu pour toi leur accomplissement, fais ce que tu trouveras à faire, car Dieu est avec toi. »
Quand nous sommes assaillis par des doutes, il est utile de prendre le temps de la réflexion et du calme afin d’entendre Sa voix dans notre cœur.
Décider un projet futur s’apparente à écrire un roman. On a plusieurs idées en tête, certaines nous semblent impactantes mais plus difficiles à réaliser, d’autres semblent plus faciles mais nous nous sentons moins portés vers elles. Quelqu’un qui souhaite écrire un roman peut se demander : « Est-ce que je dois écrire sur ce que je connais ? » – « Est-ce que ce thème va plaire à mes lecteurs ? » – « Est-ce que je vais déranger des personnes en disant certaines vérités ? » etc.
Une romancière contemporaine conseillait aux futurs écrivains en herbe de valider l’idée qui « revient par la fenêtre même dans on essaye de la chasser » (Marie Vareille, romancière). Ainsi, on a parfois l’impression qu’un projet va être compliqué et demander beaucoup de sacrifices, mais si nous sentons dans notre cœur qu’il nous appelle, il y a de fortes chances pour ce que nous soyons appelés à persévérer dans la prière afin de savoir si nous devons nous diriger ou non dans cette direction.
Faut-il faire un tri dans nos relations ?
1 Corinthiens 15 : 33 (LSG) « Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. »
Certaines périodes de nos vies sont propices à de grands bouleversements. Nous nous rendons compte que des relations pourtant importantes à nos yeux ne sont plus propices à notre épanouissement personnel, ou que nous devons nous éloigner de certaines personnes qui, -bien que nous les aimons – s’avèrent parfois un frein dans nos projets de vie.
Il est important de discerner deux choses bien différentes :
- Le fait de s’éloigner naturellement de personnes qui ne sont plus en adéquation avec nos valeurs. Par exemple, des amis qui – sans que l’on s’en soit vraiment rendu compte jusqu’à maintenant – nous tiraient vers le bas et ne nous motivaient pas à nous élever, ou bien des personnes qui nous attiraient carrément dans la mauvaise direction.
- Le fait de sacrifier des moments avec des personnes qui nous sont chères/de s’éloigner de nos parents/de nos amis/pour réaliser un projet.
Dans le premier cas, nous pouvons nous rendre compte rapidement, lorsque nous faisons des choix importants dans nos vies, que ces choix vont impliquer de s’éloigner de certaines personnes, de certaines habitudes. Même si cela est difficile au début, c’est aussi très bénéfique : c’est le signe que nous évoluons dans la bonne direction et que les personnes que nous quittons ne sont plus en adéquation avec nos valeurs.
Normalement, nous nous rendrons compte assez rapidement, en ressentant un soulagement, que cette perte nous est salutaire. Cela ne veut pas dire que ces personnes n’ont pas été importantes, mais qu’elles devaient être de passage dans nos vies.
Dans le second cas, cela est plus difficile. Prenons le cas d’un étudiant qui pour étudier dans son domaine de prédilection doit changer de ville et quitter ses parents et frères et sœurs. Ses petits frères et petites sœurs ont peur de ne pas s’en sortir et les parents se sentent déjà débordés.
Dans ce cas, il semble compliqué de venir en quelque sorte « abandonner » son rôle de grand frère/grande sœur pour un choix personnel. Mais si Dieu nous appelle dans cette voix, c’est que les bénéfices que l’on peut récolter en menant à bien ce projet seront plus grand que ce qu’on consent à laisser au départ. Dieu nous appelle parfois à renoncer, pour mieux nous élever.
Dieu est notre phare dans l’océan de l’indécision
Psaumes 78 : 35 (LSG) : « Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, que le Dieu Très Haut était leur libérateur. »
Pour conclure, gardons à l’esprit que Dieu est le seul à savoir si un projet est suffisamment important pour nous amener, – ou bien à nous séparer de certaines relations, – ou bien à consentir à des souffrances passagères.
Si un projet à l’aval de Dieu, nous trouverons – grâce à sa force et sa bénédiction – les mots, les actes, et les sujets de prière qui nous permettront de rassurer ceux qu’on aime afin de prendre les meilleures décisions possibles.
Si tu te reconnais dans cette situation, je t’encourage à persévérer dans la prière afin de mieux connaître Son désir.
Soit béni !
