Ésaïe 52 : 7 (LSG) : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne ! »
Les messages sont puissants ! Au cours de l’histoire, des révolutions ont été déclenchées à partir des discours. Lorsqu’une seule personne croit en ce qui est juste et l’affirme courageusement devant tous, il se passe inévitablement une action collective. C’est la puissance du témoignage.
Nous nous souvenons encore aujourd’hui du « j’ai fait un rêve » de Martin Luther King pour l’égalité des noirs aux USA ; le monde a vibré en écoutant le retentissement du «Yes, we Can ! » de Barack Obama qui a résumé l’esprit d’un peuple des années durant.
Les mouvements du monde sont dictés, non par des individus mais par des messages particuliers qui donnent une direction à la pensée collective, selon les besoins du moment. Et présentement, le monde se meurt. Les espoirs périssent, les mauvaises nouvelles brisent des cœurs, les catastrophes volent la paix et la joie, bref, c’est la mort !
Maintenant, pour ne pas désespérer et mourir, Il y a besoin de savoir que, quelque part il y a l’espérance d’une vie nouvelle ; et même, d’une résurrection. Oui, une résurrection !
Nous, les femmes, nous devons prendre conscience de cela car en tant qu’épouses, filles, sœurs, mères, travailleuses ou servantes du Seigneur, nous avons une sphère d’influence sur laquelle nos paroles ont de l’impact. Et croyez-moi, mes sœurs, le message du moment c’est la résurrection.
La puissance du message de la résurrection
En Genèse 45 : 25 à 28, Jacob pensait que son Fils Joseph était mort. En effet, ses frères l’avaient vendu mais avaient trempé son vêtement dans du sang d’animal pour faire croire qu’il a été dévoré. Ainsi pour Jacob, Joseph était mort. Le fils qu’il préférait, pour qui, il avait plein de projets n’était plus. Et il était triste jusqu’à la mort.
Car pour Jacob et pour tous les humains sans Dieu, la mort est la fin de toute chose. Il n’y a plus d’espoir pour qui est déjà mort. Et ceux qui plaçaient leur espoir dans cette personne qui vient de mourir, se trouvaient totalement désemparés. Et même, aucune divinité, aucune magie, ne pouvait faire revenir à la vie un corps déjà mort.
Cependant, une nouvelle vient ranimer le cœur sec, désespéré et rigide du patriarche. C’est la nouvelle de la vie de celui qui était déjà mort aux yeux de Jacob. En fait, la nouvelle qu’on a porté à Jacob était une nouvelle de résurrection. C’était une nouvelle qui devait rétablir dans l’esprit du patriarche, le fait que quelqu’un, déclaré mort (Genèse 37 : 33), peut avoir une nouvelle vie.
Et même, il peut nous appeler à vivre avec lui cette nouvelle vie. C’est là, la résurrection !
Jésus, comme Joseph, a été rejeté par les Siens, vendu par Son ami et mis à mort par les gens de Son peuple. Pour eux tous, c’en était fini. Qu’Il ait fait des miracles, parlé avec autorité ou guéri les malades, cela n’avait plus d’importance parce que maintenant, Il est mort !
Cela voulait dire que le chapitre de Son impact, de Son ministère, était désormais clos. L’espoir qu’Il avait suscité n’était plus qu’illusion. Ce sentiment de déception, de s’être accroché à du vent, d’avoir cru en un mirage, Cléophas l’a bien exprimé :
Luc 24 : 20-21 (LSG) : « (…) les principaux sacrificateurs et nos magistrats l’ont livré pour le faire condamner à mort et l’ont crucifié. Nous espérions que ce serait lui qui délivrerait Israël ; mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées. »
La mort de Jésus a anéanti l’espérance qu’avaient les disciples en Lui. Connais-tu ce sentiment de perdre un être cher ou une chose précieuse pour qui ou sur quoi tu avais beaucoup d’attentes ? Jacob et Cléophas ont vécu cela.
Sans la nouvelle de la résurrection, les âmes des disciples, comme celle de Jacob, seraient restées abattues. En fait, c’est grâce à la bonne nouvelle de la résurrection que leurs cœurs se mirent à brûler au-dedans d’eux (Luc 24 : 32) et qu’il s’est réanimé (référence à Jacob dans Genèse 45 : 27). Le message de la résurrection apporte la vie.
En fait, quand on parle de la résurrection, on ne fait pas qu’annoncer la résurrection de Jésus, on annonce également la vie à celui qui nous entend. Il ne s’agit plus seulement de Jésus mais de celui qui écoute et qui va aussi expérimenter un retour à la vie. On peut annoncer la vie à des choses comme à des organes humains.
Ézéchiel 37 : 3 – 4 (LSG) : « Il me dit : Fils de l’homme, ces os pourront-ils revivre ? Je répondis : Seigneur Éternel, tu le sais. Il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Ossements desséchés, écoutez la parole de l’Éternel ! »
As-tu un membre de ton corps souffrant ? Est-ce ton estomac, tes genoux ou tes jambes ? Parle-leur maintenant et dis-leur, qu’ils entendent ta voix ! Annonce-leur la vie maintenant au nom de Jésus ! Que toute forme d’infirmité, de handicap physique ou mental te quitte maintenant au nom de Jésus !
Expérimente la vie, expérimente la résurrection au nom de Jésus-Christ ! Plus de place à la dépression, à la mort et au désespoir ! Jésus est ressuscité pour que nous connaissions une vie nouvelle !
Le message de la résurrection est puissant. Il prend vie en toi dès maintenant et envahit tous les domaines de ta vie au nom de Jésus !
Femme, va et dis-leur !
Jean 20 : 17 (LSG) : « Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Les circonstances dans lesquelles les femmes, surtout Marie, ont reçu la nouvelle de la résurrection sont particulières. En fait, Marie cherchait le cadavre de Jésus. Elle cherchait particulièrement Celui qui lui avait pardonné ses péchés et l’avait délivrée de ses démons. Elle était déterminée à Le trouver, quand bien même il n’en resterait que l’épave.
Dans son deuil, elle s’accrochait avec sa dernière énergie à Son Maître qui avait essuyé ses pleurs. Elle n’était pas venue seulement faire son deuil au tombeau, elle voulait prendre le corps de Jésus. Elle voulait Jésus, quand bien même Il serait mort ! Il ne lui parlerait plus, Il ne la toucherait plus, Il ne ferait plus de miracle. Mais cette femme Le désirait toujours !
Bien-aimé(e), pouvons-nous continuer de chercher Jésus même s’Il ne fait plus rien pour nous ? Jusqu’où va notre désir de garder Christ ? De rester avec Lui ? Cette femme est partie chercher un Jésus mort !
C’est en allant chercher Jésus de manière désintéressée, sans requête ni attente, qu’elle recevra la nouvelle qu’Abraham et les saints n’ont pas eu le privilège d’entendre : que la mort a été vaincue et la résurrection est désormais officiellement disponible en Jésus-Christ !
Elle pouvait s’attendre à tout sauf à Le voir vivant et pourtant, Il était bien vivant ! C’est souvent lorsque nous avons tout perdu qu’en allant vers Christ, Il nous rend le tout. Il y avait des docteurs de la loi, des délégués de Dieu dans la ville. Et pourtant, Marie a préféré un Jésus mort à tous ces pharisiens pompeux.
Bien-aimé(e), un Jésus qui ne parle pas, ne bouge pas, est mieux que tous ces Hommes qui n’ont que leurs titres pour honneur. Il vaut mieux pour toi, d’être dans un lieu où il n’y a peut-être pas de grandes manifestations, mais où le nom de Jésus est établi, que d’être dans de grands temples dépourvus de la présence de Jésus.
Marie nous apprend que Jésus reste Jésus ; vivant ou mort, Il reste Jésus ! Il reste Le Messie, Le Consolateur, L’ami parfait, Le Dieu qui sauve. En manifestant cet attachement, Le Glorifié s’est révélé à elle, une femme !
Cette femme représente toutes celles qui, au fond de leur douleur, n’ont pas cessé de s’attendre à Dieu. Elle montre la récompense qu’ont, ceux qui cherchent Dieu dans les larmes et le deuil : ils seront consolés !
Le message de la résurrection a été donné à une femme qui a fait de la prostitution et qui a été possédée de plusieurs démons mais qui a cru au salut en Christ.
Ma sœur, peut-être doutes-tu de ta dignité à annoncer Jésus à cause de tes expériences et ton passé. Mais laisse-moi te dire que si tu as donné ta vie à Jésus, alors tu es aussi élue pour annoncer Sa mort et Sa résurrection. Le Saint-Esprit en toi témoignera aussi !
Ésaïe 61 : 1-3 (LSG) : « L’Éternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,(…), Pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, Une huile de joie au lieu du deuil, Un vêtement de louange au lieu d’un esprit abattu.(…) »
Femme, va et dis-leur que la résurrection est désormais disponible. Dis-leur que s’ils ont touché le fond, Jésus est la surface que Dieu a préparé pour les relever. Dis-leur que Jésus est vivant et qu’Il ne mourra plus jamais. Dis-leur qu’ils ont une place dans le grand témoignage de la résurrection.
Femme, fais-les sortir de leur deuil en annonçant que Jésus est vivant. Leur espoir, n’est pas anéanti. Dis-leur !
Comment cela se fera-t-il ?
Par le Saint-Esprit
Le comment d’une mission est une question quasi automatique car on voit tout de suite nos limites (timidité, crainte, manque d’éloquence, peur des autres, etc.). Marie a demandé à l’ange comment se ferait la conception d’un fils sans l’intervention d’un homme. La réponse de l’ange est le grand comment de toutes les missions divines.
Luc 1 : 35a (LSG) : « L’ange lui répondit : Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. »
La puissance du Saint-Esprit est le moyen sine qua non de satisfaire aux attentes spirituelles. Seule la capacité générée par le Saint-Esprit peut remplir un devoir divin. Cela ne vient ni de notre force, ni de notre courage. C’est principalement et obligatoirement la puissance du Saint-Esprit qui nous rend capables.
C’est pourquoi, avant d’aller lire des livres sur comment annoncer la résurrection, approfondissons notre communion avec le Saint-Esprit. Passons du temps dans la prière, la méditation personnelle et le recueillement. Assurément, le Seigneur honorera notre foi et nous donnera Son Saint-Esprit.
Luc 11 : 13 (LSG) : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent. »
La puissance du Saint-Esprit n’est pas un plus que nous mettons sur nos capacités naturelles. Il est Le socle sur lequel nos capacités doivent se poser. Car là où nous manquons de qualifications naturelles, Le Saint-Esprit est notre avantage.
2 Corinthiens 3 : 5 (LSG) : « Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. »
Par ce que nous voyons et entendons
Jean 20 : 18 (LSG) : « Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses. »
Marie a vu et entendu quelque chose puis, l’a annoncé. Ce que nous voulons annoncer par notre bouche, doit être construit dans notre esprit par ce que nous voyons et entendons. Les premiers disciples ont été puissants en parole et en œuvre parce qu’ils ont été, pour la plupart, des témoins oculaires de Christ.
1 Jean 1 : 3 (LSG) : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. »
L’image de ce que nous voyons et entendons crée l’audace de témoigner. Il nous faut voir et entendre la résurrection tous les jours pour être convaincantes dans ce que nous disons. C’était la force des premiers disciples.
Le moyen de voir et d’entendre des choses spirituelles est de s’exposer à ces réalités par la lecture, le suivi des prédications et l’écoute des témoignages. Ces choses créent dans l’être intérieur, une image de ce qu’elles annoncent. C’est pourquoi il est important d’écouter et de voir, la Parole dans ses différentes manifestations (prédications, témoignages, chants et livres inspirés).
En fait, t’exposer continuellement à une réalité spirituelle que tu désires annoncer te dispose inévitablement à l’annoncer.
Actes 4 : 20 (LSG) : « Car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. »
Ton propre témoignage
Romains 8 : 11 (LSG) : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. »
La résurrection n’est pas un événement. La résurrection est l’effet du Saint-Esprit dans une vie totalement morte en Dieu !
C’est l’œuvre du Saint-Esprit. Sans le Saint-Esprit, il n’y a pas de résurrection et nous serions trouvées menteuses, si nous l’annoncions sans Lui. De ce fait, nous toutes qui avons reçu Le Saint-Esprit, nous avons notre propre expérience de conversion comme témoignage de la résurrection.
Alors étant donné que le Saint-Esprit est L’Esprit de la résurrection, Son action est présente dans nos vies à toutes. Peut-être, ne nous en rendons-nous pas compte. Mais le fait de passer par les baptêmes est une forme de mort et de résurrection.
Romains 6 : 3 –4 (LSG) : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. »
La puissance de la résurrection agit en nous sous forme d’une nouveauté de vie. De cette manière, nous avons déjà goûté à la résurrection. Dans un sens plus large, tout retour à la vie est une résurrection. Le retour à une vie de prière fervente est une forme de résurrection appelée restauration spirituelle. Le retour à la bonne santé physique est aussi une forme de résurrection appelée guérison.
La résurrection est présente jusque dans nos cellules. Il y a des cellules qui meurent tout le temps en nous et d’autres prennent vie. C’est une forme de résurrection appelée régénération. La résurrection est autour de nous tout le temps. Sans la résurrection, tout irait inévitablement vers la mort sans possibilité de restauration.
Nous les femmes, devons prendre conscience de cela pour annoncer la résurrection avec courage et puissance. Autour de nous, à ceux qui sont malades ou dans des situations critiques, annonçons la puissance de la résurrection. Si ce message n’est pas annoncé, le désespoir continuera à ronger l’humanité.
Le Seigneur qui est fidèle et sur qui est fondée notre foi, confirmera Sa Parole par une action distincte du Saint-Esprit. Alors, nous pourrons vivre ce que nos pères ont vécu : « Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient. » Marc 16 : 20 (LSG).
Psaumes 68 :12 (LSG) : « Le Seigneur dit une parole, Et les messagères de bonnes nouvelles sont une grande armée. »
Maintenant, chère femme, c’est à toi de jouer.
Que Dieu te bénisse !