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J’ai fait un mauvais choix de conjoint, puis-je divorcer ?

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Le divorce est l’une des décisions les plus délicates de la vie. Il ne faut pas la prendre à la hâte ou à la légère. Nous devons être très prudents. Un choix peut être mauvais pour les Hommes, selon notre entendement et notre attente, mais conforme à la volonté de Dieu. De même, un choix peut nous sembler adéquat, selon notre appréciation, alors qu’il ne relève pas de la volonté de Dieu.

Cet article te propose des réponses et orientations appropriées en se basant sur la parole de Dieu. Il te présente la bonne direction à suivre lorsque ton couple fait face à la tempête du divorce.

Redéfinissons ce qu’est un mauvais choix

Comprends bien qu’un mauvais choix ne repose pas sur les traits de caractère ou les comportements du conjoint. La personnalité et les attitudes peuvent toujours s’améliorer dès lors que chacun demeure un vase maléable entre les mains du Seigneur. Si tu veux divorcer parce que ton partenaire se comporte mal ou bizarrement, tu commets une grave erreur.

Le mauvais choix n’a aucun rapport avec les qualités morales ou intellectuelles. Attention, si tu veux divorcer pour cela, tu n’as pas encore compris ce qu’est un mauvais choix.

Le mauvais choix n’a rien à voir avec les problèmes qui peuvent survenir dans le couple. Cela pourrait paraître étrange et dur pour certains, mais c’est la vérité. Ne prends pas la décision de divorcer à cause de conflits conjugaux. Sache que le diable est le premier ennemi du mariage. Il peut l’attaquer de diverses manières au début, au milieu ou à la fin de son parcours.

Au cas où par entêtement (envers le Seigneur, tes autorités spirituelles, ou même ta conscience), tu t’es lié(e) à queqlu’un qui ne partage pas ta foi chrétienne, lisons ensemble ce que dit l’Apôtre Paul :

1 Corinthiens 7: 12-16 (S21) « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur , c’est moi qui dis: si un frère a une femme non croyante et qu’elle soit d’accord d’habiter avec lui, qu’il ne divorce pas d’elle; et si une femme a un mari non croyant et qu’il soit d’accord d’habiter avec elle, qu’elle ne divorce pas de son mari. En effet, le mari non croyant bénéficie de la sainteté de sa femme, et la femme non croyante bénéficie de la sainteté de son mari; autrement, vos enfants ne seraient pas purs, alors qu’en réalité ils sont saints. Si le non-croyant veut se séparer, qu’il le fasse; le frère ou la sœur n’est pas lié dans un tel cas. Dieu nous a appelés à vivre en paix. En effet, comment peux-tu savoir, femme, si tu sauveras ton mari? Ou comment peux-tu savoir, mari, si tu sauveras ta femme? »

Au regard de ces versets, tant que tu n’es pas encore marié(e), eh bien tu peux encore faire le choix. Mais une fois marié(e), tu deviens l’intercesseur numéro un de ton/ta conjoint(e). Le mariage est une alliance et avant de s’y engager, on doit bien peser les pour et les contre, car une fois l’alliance contractée, en sortir n’est pas une chose simple.

Dieu déteste le divorce

La première chose dont nous devons nous rappeler lorsque nous désirons divorcer de notre partenaire, c’est que Dieu hait le divorce tel qu’il est écrit dans le livre de Malachie 2 : 16. Si réellement nous sommes enfants de Dieu, nous devrions normalement adopter ou accepter la position de Dieu vis-à-vis du mariage.

Il est écrit dans 1 Corinthiens 7 : 10 (LSG) : « À ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. »

Au verset 15 du même chapitre, il est écrit : « Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. »

L’accent ici est mis sur l’initiateur du divorce. En tant que fils et fille de Dieu, nous devons être de véritables artisans de paix. Si l’on veut répondre à la question posée dans le titre de cet article, il faudrait déterminer quelle est la personne qui la pose. Si donc il s’agit d’un(e) chrétien(e), le verset ci-dessus nous invite à ne pas être de ceux qui désistent et fuient, si plus est nous savions quel était le statut de la personne que nous avons épousée, avant de franchir le cap du mariage.

La vie à deux est très souvent parsemée d’embûches qui donnent envie de fuir. Mais la Bible dit que ce n’est ni par la force, ni par la puissance, mais par l’Esprit de Dieu. Alors, plutôt que d’avoir recours au divorce, pourquoi ne pas recourir à l’aide d’en haut pour surmonter les difficultés et croire qu’il est possible de construire un avenir durable ensemble malgré les divergences.

En substance, le divorce a des conséquences négatives pour tout couple et pas que, les enfants et les familles unies en patisent aussi. Si nous divorçons pour plaire à notre cœur ou aux Hommes, nous devons être prêts à en subir les conséquences qui y sont liées.

Toutefois pour rester équilibrés, nous n’encourageons personne à supporter ou endurer un(e) conjoint(e) violent tant phyiquement que verbalement. Dès lors que le foyer représente un danger réel pour la vie de l’un des conjoints ou des enfants, dans ce cas oui, il faudrait prendre la porte de sortie.


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