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La soumission, une preuve de foi !     

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Étant enfants nous sommes préservés dans un petit cocon préparé par nos parents ou nos proches. En grandissant, on apprend comment fonctionne le monde et dès lors commence inconsciemment une préparation psychologique et physique, dans le but de nous construire mentalement, de telle sorte que l’on puisse affronter, c’est-à-dire faire face aux dures réalités de la vie. Bien sur là je parle en général, car il existe toujours des exceptions. Pour certains, cela est vécu bien plus tôt ou plus tard que d’autres. On nous dit: « soyez forts, grandissez, c’est votre vie, vous en faites ce que vous voulez, vous en êtes les maîtres, ne vous laissez pas marcher sur les pieds par quiconque, prenez des décisions, soyez des leaders demain, écrasez vos ennemis car la vie c’est comme la jungle où il faut s’imposer pour être respecté, n’acceptez pas d’être dominés, ne soyez pas trop mous, vous êtes celui qui tient les commandes de votre vie, n’en laissez la conduite à personne d’autres que vous de peur d’être trahis, la main qui donne est celle qui détient le pouvoir de ce fait ne vous rabaissez jamais devant personne, soyez ambitieux et battez-vous pour ce que vous voulez obtenir, vous ne pouvez que vous fier à vous-mêmes, ceux qui vous entourent sont des requins » et j’en passe. Nous pourrions encore continuer la liste comme ça jusqu’à ce que le soleil se couche, juste pour dire qu’à un moment donné nos vies ont été rythmées par des dires comme ceux-ci, pas nécessairement pour nous faire du mal mais vous allez voir que ceci peut véritablement devenir un objet de casse tête cérébral et spirituel, lorsque l’on décide de suivre Jésus. Lorsque l’on vient de faire sa rencontre et que l’on décide alors de dorénavant cheminer avec Lui. Dans ces cas-là, on fait une prière de repentance où l’on confesse Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. J’aimerais que l’on se pose vraiment et que l’on médite là-dessus: comme Seigneur et Sauveur; est ce que l’on mesure véritablement la portée de ce que l’on prononce ? Je répondrai à ceci par la négative car il est digne et juste de dire que pour certains c’est le cas et pour d’autres non car ils acceptent Jésus comme Sauveur mais pas réellement comme Seigneur dans leurs vies. Ceci peut être une conséquence de ce que  j’ai énuméré auparavant ou d’autres facteurs. On a été tellement habitué à se débrouiller seul, à tenter de s’en sortir par nos propres moyens, par notre propre intelligence et par nos propres directives que lorsque l’Esprit vient à nous et nous parle avec calme, en nous suggérant ce que nous devons faire, en nous ordonnant avec délicatesse de faire ce qui est bon pour nous, nous nous rétractons car nous ne concevons pas cette autorité là sur nos vies. L’orgueil, la véhémence, la rébellion, l’égocentrisme et le narcissisme nous minent, nous n’arrivons pas à adhérer aisément à cette soumission-là, quand bien même nous croyons fermement que Christ est mort à la croix pour nos péchés. J’aimerais que l’on se comprenne, Dieu n’oblige personne et ne soustrait quiconque à son libre arbitre. Il peut vous ordonner, vous dire, vous suggérer des choses par Son esprit, mais vous disposez de la faculté de refuser; suite à quoi Il n’insistera pas, car le choix vous revient d’obéir ou non. C’est au vue de ceci que nous parlerons de la soumission mais pas n’importe comment; il s’agit de la soumission qui découle de notre conviction totale et absolue du Christ en nous, de vérité dont nous fait connaissance L’Esprit ce qui aboutit à la foi. Et pour ce faire, nous allons procéder de sorte à mettre en avant le renoncement à soi, la crainte de Dieu et la nécessité de la communion avec le Consolateur qui produit une obéissance qui plait à Elohim.

Le renoncement à soi.

Jean 3 : 16 (Louis Segond) « Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui  ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle »

Galates 2 : 20 (Louis Segond) « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ».

La puissance qui émane de ces paroles est sans nom; beaucoup d’entre nous connaissons ces versets mais ne mesurons pas forcement l’envergure de ce qui y est dit. En effet, Dieu, Christ furent les premiers à faire preuve de renoncement à soi. Nous ne cessons de le répéter que Christ est mort pour nous, mais mesurons nous vraiment l’importance de Sa venue sur terre? Évaluons-nous à sa juste valeur le sacrifice de Jésus pour nous? Il s’est rabaissé au même statut que nous, Il a laissé tous Ses avantages et Sa couronne de magnificence pour nous. Lui, le Fils du Père éternel ! Si vous êtes parents, auriez-vous accepté la chair de votre chair face un tel acte? vous l’auriez même sans aucun doute qualifié de folie mais Dieu l’a fait. C’est aussi dans cette optique que s’inscrivit Paul et les chrétiens de l’église primitive, par amour de Christ, par foi en Elohim et amour des autres. Ce ne fut pas quelque chose qu’ils forcèrent mais cela se produisit par l’action de l’Esprit en eux: ils renoncèrent à tous leurs bien, à leur orgueil, à cet homme fort en eux pour se dévouer à l’Eternel, pas par obligation ou pour plaire aux gens mais émus et conduits par un désir personnel, un feu personnel.

La crainte de Dieu.

Avant de poursuivre, il est bon qu’ensemble nous fassions la différence entre la crainte comme le monde le conçoit et la crainte de Dieu telle qu’elle est. En effet, la crainte de l’Eternel n’est pas la peur de l’Eternel. Lorsqu’il nous arrive d’entendre ce mot, ce que nous percevons est asservissement, peur, frayeur et bien d’autres choses. Et bien laissez-moi vous dire que ce n’est carrément pas le cas de la crainte de l’Eternel. Cette dernière est plus synonyme de respect absolue que de peur. Il ne s’agit donc pas d’un respect inspiré par la terreur mais celui qui provient de la reconnaissance, de l’abandon, de l’amour de l’abnégation et même l’admiration. La crainte de l’Eternel, c’est savoir à quel point Dieu est Saint et véritablement en mesurer la profondeur. C’est savoir que la puissance de l’Eternel provient de Son infinie sainteté et clarté, c’est savoir que Dieu est au-delà de tout ce que l’on peut penser ou imaginer; c’est aimer Dieu au-delà de nos espérances, aimer Dieu pour qui Il est et pas pour ce qu’Il nous donne.  Celle-ci produit en nous le dégout du péché et une aspiration débordante à servir l’Eternel, sans nous en rendre compte. Par elle, nous mourons à nous-mêmes, elle est en quelque sorte une exaltation de l’âme, une manifestation puissante et probante de notre Foi croissante. Pour illustrer ces dires, prenons la parole dans Psaumes 111 : 10 (Louis Segond): « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse; Tous ceux qui l’observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais ». La crainte de l’Eternel déploie en nous la sagesse et crée une atmosphère de Sainteté (Proverbes 19 : 23 ). En effet, elle témoigne de la vie du Christ en nous, elle est une preuve que nous sommes pleinement dans la présence de Dieu, nous ne sommes plus sous le genet comme Elie mais désormais à Horeb avec Dieu (1 Rois 19 : 3- 4 ).

La communion avec le Saint-Esprit qui produit l’obéissance:

2 Corinthiens 13 : 14 « Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit, soient avec vous tous ».

La communication exige le dialogue, elles est synonyme de conversation c’est-à-dire de discussion et dans ce cas elle désigne le temps de partage avec le Paraclet. Il est juste et digne de dire que ce n’est pas au hasard que l’on dit que c’est le Saint-Esprit qui convint de péché et qui produit la vie de Jésus dans notre existence. Sans une communion profonde avec Lui, la vie chrétienne n’est plus ce qu’elle devrait être mais juste un jeu d’apparences, car le péché ne peut cohabiter avec l’Esprit. Sans le Saint-Esprit, il n’y aura donc pas d’authentification de Jésus dans nos vies, il n’y aura pas de certification de notre vie effective avec le Christ. En fait, c’est comme si nous recherchions désespérément à capter le Wifi mais que nous nous retrouvons dans une place lugubre ou il n’y a aucune antenne relais. La communion avec l’Esprit est ce qui dicte le quotidien d’un chrétien, car elle nous permet de prendre directement à la source les directives de Dieu, ce que Jésus faisait déjà au temps de Son ministère. Et oui, le Fils de Dieu priait et allait aussi recevoir du Père des lignes de conduite à suivre. Et c’est à ce moment que l’on situe à quel niveau nous nous plaçons avec Dieu; soit nous faisons ce qu’Il nous demande et dans ce cas son rôle de Seigneur est en action, soit nous faisons passer nos envies à nous devant Ses conseils; ainsi, Il se cantonne à son manteau de Sauveur. Une communion intensive avec l’Esprit conduit à la mise en pratique des préceptes de l’Eternel qui amène sans que nous nous en rendions véritablement compte à l’obéissance qui plait à Dieu.

En définitive, faisons preuve d’abnégation, prions pour la crainte et dérangeons l’Esprit avec des discussions à n’en plus finir; en fait Il aime ça.

Exode 19 : 5 (Louis Segond) « Maintenant si vous écoutez Ma voix, et si vous gardez Mon alliance, vous M’appartiendrez entre tous les peuples, car la terre est à Moi »

L’Esprit de vérité est à la disposition des élus de Son Cœur. Pas d’orgueil, pas de moi, lâchons prise et comprenons que la vie en Christ est une vie non pas où l’on est démis de toutes sortes de responsabilités, non, mais celle où l’on décide de nous appuyer sur Jésus, Lui notre bon berger. Il ne veut que notre bien; du haut de Son trône, Il vient à la rencontre de chacun. Souriez, Dieu vous aime, Amen !


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