Ayant pour ancêtres Adam et Ève, nous sommes nés pécheurs. C’est le sacrifice de Jésus sur la croix qui rétablit la connexion, le lien avec Dieu, le Père Céleste et l’humanité. La foi en Jésus-Christ s’associe donc au repentir, qui est une prise de conscience du mal dont nous sommes coupables et que nous voulons résorber. Ce n’est pas juste la conviction du péché, c’est le désir de se faire pardonner et de s’améliorer. C’est le repentir. Celui de nos fautes, des actions que l’on a posées dans le monde. La nature humaine est trompeuse et nous commettons toujours des erreurs, incompréhensions, fautes que ce soit par ignorance ou par désobéissance. Notre imperfection nous conduit donc à la nécessité de la repentance pour devenir une meilleure personne, un chrétien véritable.
Se repentir de nos actes nous permet de jouir du pardon de Dieu. N’est pas en reste qu’il en découle aussi un épanouissement dans notre croissance spirituelle. La repentance exige donc de la sincérité et de l’humilité. En effet, il faut se confesser devant le Père Tout-Puissant, de toutes nos fautes et éprouver le désir vrai et vif de changer radicalement. La repentance est une faveur du Saint-Esprit par laquelle tout fautif est libéré et réformé.
S’agenouiller devant le trône de Dieu nous permet d’obtenir son pardon. Quand Dieu nous a pardonné, il est inutile de demeurer dans le mépris de soi et la culpabilité car cela pourrait détruire la relation que nous entretenons avec lui. Car ,ne l’oublions pas, Il est paix et amour. Son désir est de nous épargner la condamnation du péché et de nous accorder la rémission. Le pardon divin engendre une purification de toute iniquité, parce que c’est par Son sang que nous sommes sauvés et nos péchés expiés. Nous devons le penser et le croire intimement dans notre cœur, pour que nos âmes soient guéries du vice commis. En conséquence, nous détourner de nos péchés nous assure la vie, car elle nous éloigne du châtiment divin.
Toutefois, demander le pardon alors que nous sommes incapables de pardonner est une preuve d’égoïsme et de mépris envers la créature divine, car qui sommes-nous pour mériter le pardon plus qu’un autre ? Autant le père est clément envers nous, autant nous devons être patients et renoncer à nous venger. Un cœur rancunier empêche les bénédictions, car il demeure dans la prison des émotions de la chair qui subtilement le détruisent succinctement.
Il est donc impossible de considérer une vie chrétienne sans repentance, tout simplement parce que nous sommes des créatures imparfaites et que grandir spirituellement est une lutte quotidienne perpétuelle non négligeable.