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Pleurer: Est-ce un signe de faiblesse ou un manque de foi ?

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« Ne pleure pas, sois fort » ; « Arrête de pleurer, n’as-tu pas confiance en Dieu ? » ; « Pourquoi tu pleures, on dirait un bébé. » Depuis notre tendre enfance, on nous a fait comprendre une chose: Pleurer est un signe de faiblesse, d’immaturité et de vulnérabilité.

Dans bien des cas, on se sentait obligé de refouler nos émotions, de les cacher et de les intérioriser, afin de paraître plus fort, plus mature et plus résistant. Ce que nous ignorons, c’est que le fait de se laisser aller, de ne pas retenir ses larmes et d’oser pleurer quand on en ressent le besoin, est un signe de courage et d’intelligence émotionnelle. Rassure-toi, cela n’a strictement rien à avoir avec un manque de force, et encore moins de foi !

Ne fais pas semblant d’être impassible: Pleure si tu en as envie !

Enfant ou adulte, homme ou femme, nous serons tous à un moment donné confrontés à des situations difficiles. Ce sont des situations qui peuvent susciter des émotions comme la tristesse, la colère, la frustration, le désarroi, la déception ou encore la joie. Plus ces émotions sont intenses, plus nous ressentons le besoin de les extérioriser et de les exprimer.

Pour ce faire, nous avons des outils à notre disposition. Quand les mots nous manquent, nous pouvons avoir recours aux gestes. Quand ceux-ci ne suffisent pas toujours, alors les larmes viennent donner un sens à nos sentiments et à nos ressentiments.

Par contre, si nous essayons de nous contenir, de nous empêcher de pleurer, alors qu’on en éprouve le besoin, de faire semblant d’être fort et impassible, nous sommes en train de nous faire du mal. Toutes ces frustrations, colères, tristesses et émotions que l’on avait essayé de refouler, finiront par exploser au moment où l’on s’y attend le moins. Et tu l’auras compris, les conséquences peuvent être fatales.

Pleurer n’est pas un manque de foi: c’est un signe de courage !

Tu traverses une épreuve difficile ? Tu viens de perdre ton travail ? Quelqu’un que tu aimes vient de mourir ? Ta vie te semble chaotique ? Tous tes projets se sont volatilisés ? Tu n’as toujours pas été guéri ? Pleure si tu en as envie, surtout ne te retiens pas. Les autres te diront que ta foi n’est pas assez solide, que tu n’as pas suffisamment confiance en Dieu, que tu n’es pas assez mature spirituellement, qu’il faut que tu grandisses, etc. Mais ils se trompent !

Jésus, ayant embrassé notre nature humaine, a Lui-même pleuré, nous dit la Bible. Il a versé des larmes après avoir vu les proches de Lazare pleurer la dépouille de ce dernier. Jésus a également pleuré à Jérusalem quand il voyait les péchés passés et futurs des hommes. Christ a sangloté dans le jardin des oliviers, avant Sa crucifixion. Était-ce un manque de foi ou un signe de faiblesse ? Bien évidemment que non.

Les personnes qui osent pleurer montrent qu’elles sont assez courageuses pour accepter leurs émotions. Tout comme on rit sans se sentir coupable, tu es libre de pleurer sans avoir à te justifier ou à t’excuser. Si tu pleures lors d’un évènement douloureux, cela ne signifie pas que tu as perdu ta foi ou que tu n’as plus confiance au plan parfait du Seigneur. C’est juste que tu t’écoutes et que tu t’autorises à exprimer ce que tu ressens. Tu es sincère avec toi-même !

Pleure… pour mieux rebondir !

Pleurer lorsqu’on traverse une période trouble, c’est oser faire face à ses émotions négatives. Ce n’est qu’en étant sincère et en phase avec soi-même, que l’on pourra ensuite réfléchir pour mieux rebondir. Après avoir pleuré, nous avons cette agréable sensation de légèreté, car nous avons été capables d’extérioriser tout ce qui nous stressait et nous rongeait de l’intérieur.

Néanmoins, une fois cet épisode passé, tu dois relever la tête et affronter tes problèmes ! Ce n’est plus le moment de se lamenter. Il est temps de trouver une solution, d’agir et de faire face à la vie, toujours sous la houlette du Saint-Esprit.

Que les choses soient claires: pleurer, ça fait du bien. Mais s’apitoyer sur son sort pendant des semaines et des mois sans bouger de son lit, sans sortir de sa chambre, sans aller travailler, c’est ça qui est signe de manque de foi, de faiblesse et d’irresponsabilité !

Ecclésiaste 3 : 1 – 7 (LSG) « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux (…) un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre; un temps pour se taire, et un temps pour parler. »

Cesse de culpabiliser quand tu as envie de pleurer. Arrête de te sentir faible à chaque fois que tes larmes viennent pointer le bout de leur nez. Ne te retiens plus quand tu en as besoin et accepte tes émotions, ne les fuis pas. Si c’est en pleurant que tu peux t’apaiser, alors pleure. Soulage cette douleur, puis rebondis et sois fort. Dieu est avec toi !


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