Dieu n’a pas besoin de nos excuses et nos raisons, aussi valables soient-elles ! Quand Il nous intime l’ordre de quitter, la seule chose qu’Il attend de nous c’est l’obéissance. Et il faut que cette obéissance soit totale et non partielle.
Nous connaissons tous l’histoire de la femme de Lot dans Genèse 19 : 15-29. Cette femme est aujourd’hui l’incarnation des chrétiens, sauvés par la grâce de Dieu mais qui regrettent d’avoir quitté le monde, qui continuent à penser à la perversion du monde, à l’admirer, à la convoiter, des personnes dont la pensée est toujours liée au passé négatif, qui acceptent l’Evangile et quittent le monde par formalité.
Je te propose dans cet article, de découvrir, au regard de l’histoire de la femme de Lot, transformée en statut de sel, les raisons pour lesquelles tu ne dois pas regretter ta vie avant Christ.
Sache que Dieu ne détruit que ce qui n’a pas de valeur
Matthieu 7:19 (LSG) « Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. »
Genèse 19:12-13 « Les hommes dirent à Lot: Qui as-tu encore ici? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. 13Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire. »
Il y a dans la vie, des choses, des êtres que Dieu détruit parce qu’elles n’accomplissent pas le but pour lequel Il les a créé. L’attachement et l’affection sont de bonnes choses si elles sont acceptées et validées par Dieu. Mais, s’il arrive que Dieu de Son propre chef, décide de détruire un lien, une relation, nous devons nous soumettre à Sa sainte volonté.
En effet, une relation peut être bénéfique aujourd’hui mais maléfique demain : seul Dieu voit le futur. Nous ne devons pas y penser à chaque instant. Autrement dit, penser à ce que Dieu a détruit, c’est en quelque sorte Lui dire qu’Il a eu tort de détruire ce qu’Il a détruit.
Si Dieu décide de nous séparer ou de détruire une chose, un être cher auquel nous nous sommes attachés, c’est qu’Il veut non seulement nous donner une chose nouvelle, mais nous arracher de la malédiction, car il est écrit dans Jérémie 17 : 5 (LSG) : « […] Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme. »
Il y a des choses qui sont négatives dans notre vie, quand Dieu les détruit pour notre bien, nous devons Le glorifier au lieu de regretter. Regarder en arrière est une décision et regarder devant est également une décision. Rappele-toi bien que Israélites qui sont morts dans le désert sont ceux qui regardaient en arrière, l’Égypte. Tu n’arriveras jamais à la destination tant que tu vis dans la rétrospective ou dans la nostalgie de ta vie avant Christ.
Ce que tu as laissé pour Dieu ne vaut rien
Le véritable christianisme est celui qui commence par l’abandon, le renoncement des œuvres mortes.
Nous ne devons jamais regretter une chose que nous abandonnons pour Dieu, car en réalité ce n’est pas une perte, mais plutôt une victoire au ciel. Dieu n’agit pas encore parce que nous ne voulons pas Le laisser faire. Nous nous sommes accrochés aux choses viles qui ne Le glorifient pas, qui alourdissent notre marche.
Le regret des choses du monde nous empêchera d’arriver à la destination. On ne gagnera jamais Jésus-Christ tant que ces sales besognes sont une succulence pour nous comme le dit Paul dans Philippiens 3 : 7 (LSG) : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. »
Dieu ne prend pas plaisir aux chrétiens qui regrettent d’avoir laissé le plaisir du monde. Ignorer la main de Dieu est une insulte gravissime. L’histoire de la femme de Lot, nous enseigne que la seule façon dont Dieu récompense les chrétiens qui prennent encore plaisir aux choses du monde, c’est l’immobilisation ; la mort.
Cesse de regarder derrière !
Dieu ne met pas de vins nouveaux dans de vieilles outres
Dans l’Évangile selon Matthieu 9 : 16-17 (LSG) : « Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit ; […] On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres ; […] mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, […] »
Cette réalité humaine est identique à la façon dont Dieu agit : Il ne construit pas sur une vie ancienne. Il brise l’ancienne vie pour construire la nouvelle vie. Il est écrit dans Esaïe 43 : 18-19 (LSG) : « Ne pensez plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle […] »
Toute maison qui est bâtie sur une ancienne fondation est fragile. Toute nouvelle vie qui est fondée sur l’ancienne vie ne peut résister contre la tempête. Ne ressasse plus le passé qui ne donne pas gloire à Dieu. On ne construit pas la vie chrétienne sur les évènements passés car ces derniers ne feront que ralentir notre marche vers le modèle de Christ.
Le choix doit donc être clair : soit rester dans la vie passée et accepter de ce fait de subir le châtiment de Dieu, soit abandonner le passé pour vivre la grande gloire du second temple.
La femme de Lot n’a pas hésité un seul instant. Elle a choisi le passé et est ainsi devenue une statue du sel pendant que son époux Lot et ses filles avançaient mordicus. Il est écrit dans Luc 9 : 62 (LSG) : « Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. »
Le passé influence le présent de celui qui le regrette à tout bout de champ. Cette influence est progressive et destructive.
Accepte de tout perdre pour le salut
La perte est un engagement, une décision qu’on a prise d’abandonner pour répondre à l’appel de Jésus-Christ. La Bible déclare dans Matthieu 16 : 25 (LSG) : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la retrouvera. »
Nous devons tout abandonner pour que Jésus-Christ nous comble de Sa richesse infinie, car Il a besoin des vases vides et non des vases pleins, comme Il l’a dit à ce jeune homme riche dans Marc 10 : 21 (LSG) : « […] va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. »
L’obéissance à la Parole de Dieu doit être complète et non partielle, c’est-à-dire qu’elle doit être un engagement total, une abnégation sans compromis, une sincère volonté de tout laisser pour le salut. Ne regrette pas ce que Dieu a brûlé pour te sauver, car Son Royaume est infiniment riche en bonnes choses.
L’obéissance totale est le seul prix que nous devons payer pour avoir le salut en Jésus-Christ. Les choses du monde ne sont là que pour alourdir notre marche, nous empêcher d’atteindre la stature parfaite de Christ.
En définitive, penser à la femme de Lot doit nous apprendre d’abord la crainte de Dieu. La désobéissance, la convoitise, les réminiscences du passé négatif peuvent lasser notre course et empêcher l’atteinte de notre objectif. Que le Seigneur nous aide à regarder à Lui, L’auteur et Le consommateur de notre foi.