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Pourquoi nos œuvres ne peuvent-elles pas nous sauver ?

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L’homme, dans le but d’être en bons termes avec le divin, fait plusieurs bonnes œuvres. Dans plusieurs religions du monde, il est recommandé de faire plusieurs bonnes œuvres si l’on veut aller au paradis. En Christ cependant, bien que les bonnes actions soient louées par la Bible, elles ne peuvent permettre à celui qui les pratique, d’aller au ciel. Pourquoi des personnes si gentilles manquent-elles le ciel ? Pourquoi nos œuvres ne peuvent-elles pas nous sauver ?

Dieu nous donne Sa voie pour être sauvés.

« Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » Romains 10 : 9 (LSG).

Dieu nous montre ici comment l’on peut être sauvé. Cela se résume en deux étapes: Confesser de sa bouche le Seigneur Jésus et croire dans son cœur que Dieu L’a ressuscité des morts. 

Nous ne pouvons être sauvés qu’en mettant en pratique Ses instructions concernant le Salut. Lorsque nous nous rendons à l’hôpital pour des soins, nous suivons à la lettre les instructions du médecin, nous suivons tout le traitement que ce dernier nous propose afin de guérir de notre mal. C’est la même chose que nous devons faire avec la Parole de Dieu. Ce n’est pas à nous de choisir notre voie. De même que le traitement pour un mal de tête est différent de celui d’un cancer, les actions pour le Salut sont différentes de celles à appliquer pour être béni (les bonnes œuvres). Le Salut s’obtient par la grâce par le moyen de la foi selon qu’il est écrit dans Éphésiens 2 : 8-9 (LSG) « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Nous devons d’abord accepter le don de Dieu pour nous.

« Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné Son Fils unique. Ainsi, tous ceux qui croient en Lui ne se perdront pas loin de Dieu, mais ils vivront avec Lui pour toujours. » Jean 3 : 16 (PDV)

C’est ainsi que Dieu a prouvé Son amour pour nous, en faisant mourir Son propre Fils à notre place. Nous ne pouvons pas mépriser un tel sacrifice de la part de Dieu et penser avoir des choses à Lui offrir. Rien ne saurait être comparé à ce sacrifice et c’est ce que nous devons d’abord reconnaître. Notre relation avec Dieu est une relation d’amour. Nous ne pouvons pas mépriser le don de l’autre et espérer qu’il reçoive le nôtre. 2 Corinthiens 8 : 5 (LSG), nous donne le chemin idéal, comment nous devons faire les bonnes œuvres: « Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. »

Pour que nos bonnes œuvres soient acceptées, il faut que nous-mêmes nous soyons d’abord agréés. 

« Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère; puis, viens présenter ton offrande. » Matthieu 5 : 23-24 (LSG).

On ne peut pas séparer le sacrifice du sacrificateur, ni l’offrande de celui qui l’offre. La valeur que l’on accorde à un don dépend de nos relations avec celui/celle qui nous l’a donné. Il y a des cadeaux que nous gardons jalousement, non parce que les objets en eux-mêmes ont une valeur particulière mais parce que nous les avons reçus des personnes que nous chérissons.

Dieu cherche d’abord notre cœur, et si notre cœur est souillé, tout ce que nous avons est déjà souillé. C’est pourquoi nous devons d’abord nous réconcilier avec Lui en acceptant Jésus-Christ comme Sauveur et Seigneur. Aucun homme ne peut être juste par lui-même, il n’y a personne qui n’ait jamais péché. Or Dieu ne peut rien recevoir d’un pécheur, c’est pourquoi Il nous demande d’accepter le sacrifice de Jésus. Son sang versé à la Croix nous lave et nous rend propres. C’est à cette seule condition que Dieu peut agréer tout ce que nous faisons pour Lui. Dans Esaïe 64 : 6 (LSG), nous voyons le prophète crier la misère de l’homme et la déchéance de la justice humaine: « Nous sommes tous comme des impurs, et toute notre justice est comme un vêtement souillé; nous sommes tous flétris comme une feuille, et nos crimes nous emportent comme le vent. »

Tout homme qui n’a pas encore accepté Jésus, est souillé et Dieu ne peut rien agréer de Lui.

Dans le livre des Actes des Apôtres au chapitre 10, nous lisons l’histoire d’un centenier nommé Corneille, de la cohorte dite italienne. Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement. La suite du texte nous relate comment Corneille a eu la visitation d’un ange qui loua ses bonnes ouvres, et lui recommanda de faire venir l’apôtre Pierre chez lui, afin qu’il puisse être sauvé. Ce qu’il se hâta de faire. Du verset 34 à 48, nous lisons le message que Pierre annonça à Corneille pour qu’il soit sauvé. Il prêcha à Corneille le message de l’Evangile: la mort et la résurrection de Christ pour le salut de quiconque croit. Corneille ne s’est pas retenu, il a reçu Jésus comme Seigneur et Sauveur et a été baptisé. Il n’était pas un juif, et Pierre reconnu par-là que Dieu ne fait acception de personne. Comme nous l’avons lu, les aumônes et les prières de Corneille ne pouvaient pas le sauver, bien que Dieu le loua pour cela. Il a fallu qu’il accepte et confesse Jésus pour être sauvé.

Ce que Dieu attend de nous, c’est notre obéissance.

« Alors Samuel dit: « Qu’est-ce que le Seigneur aime mieux ? L’obéissance à Sa Parole ou bien les sacrifices d’animaux ? L’obéissance vaut mieux que les sacrifices des animaux les plus gros.» 1 Samuel 15 :22 (PDV).

Dans le texte que nous venons de lire, Samuel s’adresse à Saul, premier roi d’Israël. Dans les versets précédents, nous voyons l’instruction que ce roi a reçu de Dieu via le prophète Samuel: « Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. » 1 Samuel 15 : 3 (LSG). L’instruction de Dieu était claire et sans ambiguïté. Mais voici ce que Saül fit au verset 9: « Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag, et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. » Que c’est déplorable de voir ce roi penser être plus sage et plus intelligent que Dieu ! Notre verset d’ouverture nous montre comment Dieu en colère, explique à Saul par Samuel ce que vaut la désobéissance.

Peu importe ce que nous pouvons donner ou faire pour Dieu, ce qui compte d’abord c’est notre obéissance à Ses instructions. Nous pourrions faire de grandes choses pour honorer Dieu mais cela ne servira pas si notre vie ou nos actions ne sont pas une réponse à une instruction de Dieu.

En définitive, retenons que le Salut n’est disponible qu’en croyant en Celui qui a accompli l’œuvre de la croix, Jésus et non dans les œuvres que nous pouvons produire. Voilà pourquoi la Bible dit dans Actes 4 :12 (PDV) « C’est lui seul qui peut nous sauver. En effet, dans le monde entier, Dieu n’a donné aux hommes personne d’autre pour nous sauver. » Il est donc possible de produire beaucoup de bonnes œuvres mais n’être quand même pas connu de Dieu, simplement parce que nous n’avons jamais eu une relation avec Lui qui émane de la croyance en Jésus Christ. Crois d’abord en l’œuvre de la croix avant de vouloir produire les œuvres.


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