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Quand faut-il recourir au conseiller conjugal dans le couple chrétien ?

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Selon google, le conseiller conjugal et familial est « un professionnel de la relation d’aide qui est spécialisé dans la relation de couple et les relations intrafamiliales ». En effet, un conseiller conjugal est un professionnel auquel des couples font appel lorsqu’ils traversent une mauvaise phase et ont besoin d’assistance pour pouvoir y faire face et améliorer leur vie de couple.

Plusieurs personnes en consultent de façon régulière, occasionnelle ou en urgence. Je ne pense pas que cela soit mauvais en soi. Les questions que nous pouvons nous poser sont les suivantes : à quel moment doivent-ils avoir recours à eux ? Est-ce nécessaire, notamment pour un enfant de Dieu ? Est-ce conforme aux saintes Ecritures de consulter un conseiller conjugal ?

Lorsque la communication est interrompue.

Comme nous le savons tous, la communication est la base de tout couple. Elle nous permet de nous ouvrir davantage et librement à notre conjoint, sans retenue. Cela requiert de la compréhension, de la tolérance, de la bienveillance, de la part des deux époux, un sens de l’écoute développé, beaucoup de patience.

En tant que couple, nous faisons des efforts pour nous entendre, pour accepter nos différences, nos divergences d’opinions, mais il arrive parfois que nous ne soyons plus sur la même longueur d’onde et que nous n’arrivions plus à nous comprendre. Et malheureusement, ce que la plupart d’entre nous essayons de faire, c’est nous entêter dans une façon d’agir qui n’est pas la bonne et qui ne fait que creuser un fossé entre notre partenaire et nous, au risque de faire éclater des tensions.

Inconsciemment, nous voulons chacun imposer notre manière de penser, qui selon nous est la meilleure. Le danger c’est de braquer l’autre de telle sorte qu’il se renferme sur lui/elle-même et refuse de communiquer. Nous préférons parfois nous murer dans le silence par dépit, par orgueil, plutôt que de répliquer de façon déplaisante. La Bible nous interpelle en ces termes : « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole dure excite la colère » Proverbes 15:1 (LSG).

Nous l’aurons compris, c’est un risque de laisser les choses s’envenimer au point de ne plus les contrôler et ne plus arriver à gérer nos petits différends, qui au fur et à mesure se transforment en conflits. Souvenons-nous de ce que la Parole nous dit dans Proverbes 12:18 (LSG) : « Tel, qui parle légèrement, blesse comme un glaive ; mais la langue des sages apporte la guérison. » Lorsque nous n’arrivons même plus à contrôler notre langage, nous pouvons choisir de faire appel à une tierce personne.

Lorsque nous n’arrivons plus à gérer nos conflits.

Comme je le disais, il ne faut jamais laisser un malentendu prendre des proportions énormes et créer des tensions au sein de notre couple. Il nous arrive par fierté de ne pas reconnaître nos torts, car oui nous ne sommes que des êtres humains et nous pouvons nous tromper. Par amour-propre, nous évitons de nous remettre en question, mais à contrario, nous nous enfonçons davantage dans un gouffre et commençons à transformer notre maison en véritable champ de bataille.

Ce n’est qu’à ce moment précis que nous réalisons que nous perdons pied et que nous avons besoin d’assistance. Cela demande beaucoup de courage et d’humilité de reconnaître avoir besoin d’aide. Si certains vont céder et demander du soutien, d’autres vont faire preuve d’orgueil, même, d’arrogance et se résigner. Mais que faire dans ce cas ? Que nous dit la Bible dans Proverbes 24:6b (LSG) : « Et le salut est dans le grand nombre des conseillers. »

En tant qu’enfants de Dieu, est-ce raisonnable d’avoir recours à un professionnel, une tierce personne qu’on connaît à peine, lui exposer notre intimité, nos secrets les plus personnels ? Pour un enfant de Dieu, est-ce que cela devrait être notre premier recours ? Ou doit-on faire recours à une autre personne, un responsable d’église ? La Bible nous exhorte à nouveau à travers ce passage : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage » Proverbes 12:15 (LSG).

Mais pourquoi ne pas tout simplement s’en remettre à Dieu et prier ? N’est-il pas écrit que le Saint-Esprit est le conseiller par excellence ? Selon que la Bible déclare : « Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en Mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que Je vous ai dit » Jean 14:26 (LSG). Oui, nous pouvons avoir recours au Saint-Esprit lorsque nous n’avons plus de réponses à nos questions.

Toutefois, cela ne nous empêche pas d’avoir recours à une personne physique, de nous confier à elle, et de nous faire suivre par elle. Il ne faut négliger aucun conseil, mais à contrario les prendre en considération. Bien entendu, ils doivent être conformes à la Parole. Il est essentiel de réagir quand l’unité entre notre partenaire et nous disparaît et laisse place peu à peu aux désaccords.

Lorsque nous n’arrivons plus à nous accorder.

Que nous dit la Bible à propos : « Deux hommes marcheront-ils ensemble, s’ils ne s’en sont accordés ? » Amos 3:3 (Martin).

Dans le verbe « accorder », nous retrouvons le substantif accord. Être en accord, se mettre d’accord dans nos choix, nos décisions, dans tout ce que nous entreprenons. Lorsqu’on parle d’accord, on peut parler d’unité. Rappelons-nous que nous sommes une seule chair (Marc 10:8), que nous sommes complémentaires. Nous ne devons pas devenir rivaux mais plutôt des complices avec les années.

Il est essentiel pour un mari et une femme de pouvoir s’unir. Que nous dit cet autre verset biblique ? « Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père qui est dans les cieux » Matthieu 18:19 (LSG). Ce verset nous montre l’importance d’être en connexion, même dans notre vie spirituelle, dans notre relation avec Dieu, si nous voulons être exaucés.

S’il arrive un temps où nous n’arrivons plus à partager les mêmes centres d’intérêt, les mêmes valeurs, et à nous aligner sur le plan spirituel, à nous accorder en toute circonstance, alors c’est à ce moment précis que nous pouvons demander de l’aide. Nous ne devons éprouver aucune honte à le faire. C’est une démarche qui s’avère nécessaire, si nous voulons améliorer notre relation de couple et ne pas aller jusqu’au divorce.

Et c’est la raison pour laquelle nous pouvons, selon moi, privilégier des responsables dans notre assemblée pour nous soutenir, et peut-être envisager de consulter un conseiller conjugal, en tenant compte du fait que ses conseils soient conformes à la Parole. Heureusement, il existe des conseillers conjugaux chrétiens, dont les conseils ne vous éloigneront pas du plan de Dieu pour votre vie.

Lorsque nous sommes sur le point de nous séparer.

Dieu a créé l’homme et la femme afin qu’ils s’unissent et vivent des jours prospères, heureux. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » Genèse 2:24 (LSG). Dans le même registre la Bible dit encore : « Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » Matthieu 19:6 (LSG). Il s’agit d’un commandement donné par Dieu et auquel nous sommes censés obéir.

En effet, que personne ne sépare ceux qu’Il a unis, mais que le mari et la femme ne se séparent pas non plus. 1 Corinthiens 7:10 (LSG) nous exhorte en ce sens également : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari. » Nous comprenons, en effet, que ce n’est pas la volonté de Dieu que l’homme et la femme divorcent.

Le meilleur moyen d’empêcher qu’une telle situation jamais n’arrive, c’est d’en parler le plus rapidement possible, non pas dans le but de rabaisser son partenaire, mais afin de trouver une ou des solutions pouvant améliorer les choses. Il faut pouvoir admettre qu’on est au bout de ses limites, à bout de forces, de ressources. Proverbes 19:20 (LSG) dit ceci : « Écoute les conseils, et reçois l’instruction, afin que tu sois sage dans la suite de ta vie. »

Il faut savoir faire preuve de sagesse, d’humilité, de tolérance et de beaucoup de patience. Il y a un dicton qui dit également : « il vaut mieux prévenir que guérir ». Nous ne devons pas attendre de ne plus nous supporter pour réagir.

J’aimerais conclure en affirmant que ce n’est pas toujours facile de prendre la décision de parler à une tierce personne des difficultés que nous pouvons rencontrer avec notre partenaire. Dévoiler son intimité à une personne étrangère, nous demande beaucoup de courage et une grande humilité. De nos jours, de nombreux couples chrétiens ont recours à ce genre de professionnels car plusieurs d’entre eux ont peur que leurs problèmes soient révélés au sein de l’église. Donc ils essaient de trouver une solution si possible en dehors de l’église.

Le danger c’est de se faire suivre par un conseiller qui est totalement en désaccord avec la Bible ou qui est athée et qui, au lieu d’être un soutien, va être destructeur. Par ailleurs, il ne faut pas avoir peur de se confier à un responsable de son assemblée. N’oublions pas qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous devons persévérer dans la prière, et continuer à nous attendre à Dieu.


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