Certains pensent qu’en ayant une vie tirée à quatre épingles, ils sont meilleurs que d’autres. Pourtant, nous voyons que dans les temps passés, ceux qui ont été appelés par Dieu ont eu eux-aussi leurs moments de faiblesses qui ont engendré des péchés. Pourtant, Dieu n’a pas regardé cela pour se repentir de les utiliser et réaliser Son œuvre. Parce qu’avant tout, leurs points communs étaient l’amour pour le Christ et la confiance en Lui. Et pour nous donc, qu’en est-il ?
Comment voyons-nous notre vie ?
La vie nous offre l’opportunité de faire des erreurs même si on aurait préféré ne pas en faire; elle nous offre aussi l’opportunité de les rattraper, ainsi que l’opportunité de réussir. Malheureusement, en voyant la réussite des autres, on se compare tellement que cela en devient une folie.
Ecclésiaste 4 : 4 (LSG) « Et j’ai vu tout le labeur et toute l’habileté dans le travail: que c’est une jalousie de l’un contre l’autre. Cela aussi est vanité et poursuite du vent. »
C’est ainsi qu’un grand nombre d’entre nous, se retrouvent dans des positions inconfortables. Alors la question que l’on devrait se poser, c’est: « Pourquoi, aurait-Il cédé Sa vie pour nous laisser la grâce, si au final tout le monde devrait ressembler à tout le monde ? » La grâce n’aurait plus de sens ! Nous avons tous une ligne de vie bien précise qui ne ressemble à celle de personne d’autre que nous. Cet parcours est tracé par nos choix !
Ce que nous devons savoir, c’est que la Grâce nous a été offerte par le grand prix payé d’une vie à la Croix; et pas n’importe laquelle, celle d’un innocent appelé « Jésus » ! Cela pour nous rappeler que tant que nous vivons, rien n’est ni irrémédiable, ni irréparable par la Grâce de Dieu.
Éphésiens 1 : 7 (LSG) « En Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de Sa grâce. »
Nous avons encore cette chance d’être pardonnés et non lapidés par des faux donneurs de leçons. Mais nous devenons si durs envers nous-mêmes que nous sommes devenus nos propres bourreaux. Mais encore faut-il en prendre conscience…
Pourquoi devons-nous continuer à suivre Christ ?
Proverbes 23 : 17 (LSG) « Que ton cœur n’envie point les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Éternel. »
Si nous nous appuyons sur la ligne de conduite des uns et des autres, on aurait tendance à vouloir tout abandonner, car lorsque l’on observe l’Évangile, on s’aperçoit que pour certains, il est devenu une cour de récréation et pour d’autres une zone d’ombre.
Du coup, on se sent perdu et déçu à la fois, jusqu’à ne plus avoir de repères. Puis, on cherchera à vivre une vie simple sans contrainte et abstinence jusqu’à ce que l’on se retrouve pris au piège dans une vie qui ne devrait pas être la nôtre.
Pourquoi ? Parce qu’à vouloir suivre les autres, on oublie le caractère personnel de notre Salut, de cette vie unique que le Seigneur nous donne ainsi que les comptes qui nous seront demandés personnellement. Mais celui qui connaît Christ cherchera à en savoir plus sur Lui, car la soif de Le connaître de plus en plus résulte d’un amour et d’une passion indescriptibles, qui seront en lui.
Quand on fait l’expérience d’un tête-à-tête avec Dieu, on ne peut que tomber passionnément amoureux de Lui et de cette atmosphère spirituelle. Du reste, Il est un Dieu qui s’ouvre au cœur de celui qui veut bien L’accueillir; Il donne et pardonne. Il nous explique chaque chose et chaque enjeu lorsqu’on veut bien l’écouter. On n’a pas besoin de craindre le lendemain à Ses côtés parce qu’Il est Le Créateur de toutes choses. Et lorsque notre entourage nous abandonne, Il reste omniprésent.
En conclusion, l’Évangile d’aujourd’hui ne doit pas être notre seul point de chute mais nous devons regarder ce que le Seigneur représente pour nous réellement ? Nous savons que nous sommes pécheurs et que les circonstances de la vie ne rendent pas les choses faciles en Christ. Mais Christ devient ma raison d’être car quand je regarde à Lui; au-delà de mes péchés, Il me regarde avec amour et au lieu de me juger, Il me console et m’apporte la solution. Alors, comment peut-Il ne pas être ma raison d’être sur terre ? Et toi, qui est ta raison d’être sur cette terre ?