Romains 13 : 8 (LSG): « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. »
Dieu s’est humilié par amour pour nous. Il a accepté d’endurer le joug qui demeurait sur la chair pour nous; Il s’est tu et a été méprisé pour nous. En effet, Il a tout donné: de Son temps, de Son trésor, usé de toutes Ses capacités pour nous enseigner perpétuellement; de sorte à amorcer dans nos vies le processus qui nous fait passer des ténèbres à la lumière, du mensonge à la vérité.
Dans la marche ici-bas avec Lui, nous pouvons avoir tout, nous pouvons utiliser puissamment les dons spirituels grâce à l’Esprit, faire du bien aux nécessiteux, mais si tout ceci n’est pas motivé perpétuellement par l’amour de Dieu en nous pour les hommes, eh bien ce que nous faisons ne correspond qu’à un bruit de couloir (1 Corinthiens 13 : 4-13).
Qu’entend-t-on par dette d’amour ?
Osée 4 : 6 (LSG) « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. »
Matthieu 28 : 19 (LSG): « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »
Lorsqu’on va sur Google rechercher la définition du mot « dette », on peut lire qu’au sens figuré, la dette désigne une obligation contractée envers quelqu’un. Aussi, la dette est synonyme d’engagement qui est l’action volontaire de se plier à une promesse ou une convention, et c’est ce que nous avons contracté lorsque nous avons accepté Jésus comme Seigneur et Sauveur, si nous ne le savions pas encore.
Son identité est devenue la nôtre, de sorte à s’incarner en nous, dans nos vies, pour que chaque jour nous tendions à ressembler de plus en plus à Christ. Oui, nous avons été libérés, et ceci ne peut nous être retiré. Ainsi Sa vision qui est en fait celle du Père, est de facto notre vision ; elle est devenue ce devoir, cette promesse dont nous devons maintenant nous acquitter avec diligence ici-bas.
Et dès lors que nous le savons, nous ne pouvons demeurer dans le mutisme et l’ignorance de ceux qui sont en besoin d’amour et de vérité autour de nous. Nous ne pouvons pas nous permettre alors, de laisser les gens mourir et se diriger vers le séjour des morts faute de connaissance.
Jésus ne l’a pas fait, les apôtres aussi se sont battus pour que le message arrive jusqu’à nous. C’est ce dont il est question lorsqu’on parle de dette d’amour. C’est à notre tour maintenant comme l’ont fait nos prédécesseurs, d’aller et de faire de toutes les nations des disciples.
Comment s’acquitter de cette dette ?
Déjà, on doit se poser la question de savoir si ce feu là pour le salut des âmes nous anime et embrase, de sorte à jauger le niveau de notre conviction. Et si nous constatons que cette flamme est là mais qu’elle est minime ou pas manifeste du tout, il est de notre devoir d’aller vers le Saint-Esprit pour qu’Il insuffle et ravive en nous le feu qui ne s’arrête jamais; qu’il devienne brûlant et incandescent, de sorte à ce que nous ne puissions plus nous contenir. Cela implique des prières, des jeûnes, la méditation de la Parole et que nous soyons nourris spirituellement par des enseignements (2 Timothée 3 : 16).
Quand ceci est au beau fixe, pour commencer à nous acquitter de notre dette nous devons alors:
- Propager la bonne nouvelle selon ce que le Seigneur nous conduira à faire, selon le style d’évangélisation vers lequel Il nous conduira. Nous devons parler de Jésus, de sorte à devenir des témoins vivants de Sa gloire, donc de celle du Père sur terre. C’est pourquoi il est nécessaire de découvrir son appel, de s’engager dans un département selon que le Seigneur nous inspire, et de démarrer (Marc 16 : 15).
- Avoir le cœur ouvert comme Jésus, de sorte à aimer le pécheur et non pas le péché, de sorte à ne pas faire de son péché son identité, mais d’avoir cette envie-là de lui parler avec amour de Jésus, sans le mépriser ou le stigmatiser comme Jésus Lui-même le faisait (Jean 13 : 34).
- Aimer les commandements de Dieu et pratiquer Sa Parole en toutes circonstances, afin de refléter l’image du Christ dans nos vies, de sorte à devenir le sel de la terre et la lumière du monde (Josué 1 : 8).
- Venir en aide aux frères et sœurs en Christ, aux veuves, aux orphelins, et à tous les nécessiteux par des aumônes, des dons, du soutien moral comme financier, en les portants dans la prière, en les aimant et en restant à leurs côtés dans les moments difficiles (Actes 20 : 35).
- En veillant sur la foi du nouveau converti mais aussi à celle de l’ancien de sorte qu’aucun des deux ne chancelle, mais par contre qu’ils grandissent (1 Corinthiens 8 : 9).
- En donnant de l’amour en toutes circonstances, de sorte à ne jamais renier Jésus, quoiqu’il arrive (Luc 6 : 31-35 / 2 Timothée 1 : 8).
- En priant pour les chrétiens persécutés un peu partout dans le monde.
Bref, il y a tellement de manières différentes, que la liste pourrait encore s’allonger davantage jusqu’à ne plus finir.
Par cet article, sois conscient du devoir qui nous incombe. Mon objectif n’est pas de te mettre la pression, car Dieu ne t’imposera jamais quoi que ce soit ou ne te dira jamais de faire une chose qu’Il te sait incapable de faire. Juste, respire et parle avec le Seigneur. Aujourd’hui, sonde les écritures, demande Lui quelle voie emprunter.
Sur ce, demeure puissamment béni mon ami (e) du bout du monde !