Romains 12 : 18 (LSG) « S’il est possible, autant que cela dépende de vous, soyez en paix avec tous les hommes ».
De nos jours, nous vivons des relations tendues un peu à tous les niveaux: entre collègues au travail, entre frères en famille ou à l’église, entre époux ou conjoints, etc. La susceptibilité des uns se frotte à l’indélicatesse des autres, pour faire le lit aux disputes et à la rancune. Vivre en paix avec tous est aujourd’hui un luxe que peu de personnes peuvent s’offrir. Certains en viennent à conclure qu’il n’y a plus d’amour en ce monde. Mais l’amour n’empêche pas les disputes, la maturité oui. Il y a en effet plein de personnes qui s’aiment énormément mais qui passent leurs journées à se disputer; tu en as dans ton voisinage certainement. C’est donc plus une question de maturité que d’amour. Il est vrai qu’on ne peut vivre ensemble sans se piétiner un peu de temps en temps, mais la maturité nous amène à régler nos problèmes en gens civilisés, par des échanges courtois notamment, sans devoir passer pour des fous évadés d’asile !
La maturité nous donne également de ne pas nous tromper de combat et de nous attaquer aux problèmes réels, donc aux esprits qui en sont les instigateurs, plutôt qu’aux pauvres personnes manipulées. Derrière chaque réaction anormale, chaque trait de caractère nuisible, chaque comportement qu’on a du mal à encadrer, etc., il y a bien souvent un esprit qui tire les ficelles.
Ephésiens 6 : 12 (LSG) « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».
Bien-aimé tu sais, pendant longtemps j’en voulais à mon père parce que j’avais l’impression qu’il ne faisait aucun effort pour se défaire de l’éthylisme. Plus on parlait, plus on exhortait, plus on donnait des conseils que la situation allait en s’empirant, aux dépens de son état de santé. Le médecin avait été clair, la moindre goutte d’alcool pouvait lui être fatale car il s’était développé à force une cirrhose du foie pouvant dégénérer en tumeur. Il en avait conscience, mais il ne pouvait s’empêcher de boire, boire et boire encore dès qu’il en avait l’occasion. Cette situation me révoltait jusqu’au jour où j’ai compris qu’il n’était qu’une victime de l’esprit d’ivrognerie, le seul contre qui il fallait déclarer la guerre. A partir de ce moment, j’avais pour mon père de la compassion plutôt que de la colère.
J’ai vécu également une situation similaire avec ma fiancée qui était très susceptible et n’énervait pour tout et rien. Il fallait constamment marcher sur des œufs avec elle, car ne sachant pas ce qui pouvait la faire sortir d’elle. Elle passait son temps à me faire des procès et c’était devenu insupportable. Je m’irritais sans cesse contre elle, trouvant qu’elle en faisait de trop, perdant du coup toute motivation pour aller m’excuser quand elle se sentait offensée. Mais quand j’ai appris son histoire et tout ce qu’elle avait pu vivre dans la vie et grâce aux enseignements aussi, j’ai compris qu’elle était victime de l’esprit de rejet et que c’est à lui qu’il fallait faire la guerre. La colère, l’agacement, la frustration ont alors laissé place à la compassion et à la miséricorde.
Discerner en chaque situation l’esprit qui est à l’œuvre est la clé pour vivre des relations épanouies et non conflictuelles avec nos proches. Jésus face à l’attitude de Pierre a réprimé Satan et certainement pas le pauvre Pierre (Mathieu 16 : 23). L’Apôtre Paul face à cette jeune dame qui les suivait, faisait leurs éloges pour distraire le peuple, a réprimé l’esprit de Python dont elle était habitée; il ne s’en est pas pris à la pauvre dame qui en était qu’une victime (Actes 16 : 16-18).
En effet, les esprits ne meurent pas et leur mode d’action ne change pas de générations en générations. Ceux qui étaient du temps de Jésus et des apôtres sont les mêmes qui sont aujourd’hui encore. Une fois que vous apprenez à les reconnaître et à savoir leur façon d’agir, vous pouvez les discerner en chaque situation et donc, efficacement les combattre.
Ton époux n’est pas cet homme colérique et qui peut-être te bat. Il est toujours le même homme galant et aimant qui t’a mis la bague au doigt. Ton épouse est toujours cette femme gracieuse que tu as connue et qui a fait fondre ton cœur de son regard plein de tendresse, et certainement pas cette personne pénible à vivre qui te fait fuir ta propre maison. Et non, tes enfants ne sont pas devenus des monstres. Il y a une influence spirituelle et démoniaque quelque part. Ne te trompe pas d’adversaire. La Bible dit que notre adversaire, c’est le diable (1 Pierre 5 : 8), pas ton époux, pas ta femme, pas tes frères et certainement pas tes enfants. Tu ne peux triompher de lui que par la proclamation/déclaration de la Parole de vie et la prière. Mais par-dessus tout, par l’amour qui est le lien de la perfection et une puissance à la fois terrible et redoutable contre les œuvres du mal.
Ce message est très doux et apaise le coeur irrité par la haine , l’amertume et la colère envers son prochain. Que Dieu nous aide à savoir discerner qui est le véritable ennemis et reconnaître sa manifestation dans notre entourage 🙏🙏🙏🙏
Wow! C’est une révélation ça!!! J’ai 16 ans et je suis dans une famille où tout le monde est désordonné Ma mère se dit parfois qu’elle n’a jamais vu une telle maison désordonnée( même elle l’est devenue) On se disait que c’est parce que notre père est un grand désordonné Mais je viens de réaliser que non! Il ya un démon dans notre demeure celui du désordre ! La tâche à accomplir maintenant est de ne plus rejeter la faute sur notre père mais l’esprit qui est derrière …Merci beaucoup Soyez bénis Mr Eunok!!
Amen Lorie que Dieu te bénisse toi et toute ta famille et que toute influence spirituelle à l’origine de la situation dans votre maison soit réprimée et vaincue maintenant au nom de Christ-Jésus !
Je viens de lire votre article sur le combat spirituel et je vous remercie, car je le vis ainsi.Mais quelques fois non,alors votre rappel m,encourage car depuis 4 ans je suis affaiblie par la maladie et je n’ai pas la force de lutter.Soyez béni en Jésus le Christ.
Amen, le Seigneur est votre refuge et votre forteresse. Appuyez vous sur les armes qu’Il vous donne pour combattre votre réel adversaire, le diable ! Mais dans ce combat, vous êtes plus que vainqueur, par Christ qui vous a aimé. Soyez fortifié frère !