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La puissance de la confession.

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Romains 3.23: Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

On a tous péché et sommes tous coupables d’une manière ou d’une autre devant Dieu et devant les hommes. Chaque péché cache un secret. Chaque secret a un poids et cela pèse sur notre conscience aussi longtemps que le péché reste non confessé. Certains péchés semblent être difficiles voir impossibles à abandonner. On se fait l’idée qu’on devient vulnérable si les autres savent qu’on a commis un péché ou simplement qu’il nous est difficile de rompre avec certaines pratiques pas du tout honorables. Oui, on doit garder certains secrets pour soi à défaut de les révéler à un confident sûr, capable de nous aider à nous en sortir.

Examinons justement ce conseil que Dieu nous donne en Proverbes 28.13: « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. »

Ce verset nous fait comprendre que la confession va au-delà du simple fait de reconnaître son tort. Confesser c’est reconnaître sa faute envers Dieu, autrui ou envers soi et prendre la ferme résolution de ne plus la refaire. Et même s’il nous arrive de la refaire, que cela ne soit pas intentionnel. Il nous incombe après avoir confessé nos péchés, de prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas refaire les mêmes erreurs ou péchés.

S’il y a des choses qu’on peut confesser publiquement, il nous revient aussi de savoir vers qui aller pour confesser certaines fautes pour ne pas s’exposer. Voyons en quelques points la puissance de la confession.

– La confession nous libère de la culpabilité.

Il n’y a pas pire que le sentiment de culpabilité. Il peut causer des insomnies, entrainer des dépressions voir rendre fou. Nos fautes non confessées nous poursuivent, influent négativement sur notre image et conscience. C’est dire que chaque faute à petite ou grande échelle peut nous fragiliser moralement. Non confessées, nos fautes détiennent un grand pouvoir sur nous. On devient comme poursuivi par une petite voix qui nous fixe des limites et nous conditionne en nous rappelant à chaque fois la faute commise.

Dans la plupart des cas, il y a toujours quelqu’un qui sait ce qu’on a commis. Certains sont capables d’utiliser notre faute pour nous faire du chantage, diminuer ainsi notre influence. Il se peut même qu’une mauvaise version des faits soit en train d’être racontée. Mais quand on prend son courage à deux mains pour confesser comme il se doit, la vraie version des faits est connue. Si ça ne règle pas tout, le regard des gens peut au moins changer, et on se libère de tout sentiment de culpabilité.

On n’entend plus la petite voix qui nous rappelait notre faute et nous conditionnait. On vaque à nos occupations, on peut dormir à points fermés. Le sentiment de calme et de tranquillité nous revient, on se sent mieux physiquement, moralement et on garde sa paix. Quand les frères de Joseph sont venus vivre en Égypte, ils nourrissaient ce sentiment de crainte mêlé de culpabilité d’avoir vendu leur frère Joseph. Bien que ce dernier leur avait pardonné, c’est quand ils ont confessé et demandé pardon en se cachant derrière les dires de leur père, selon eux, qu’ils se sont enfin libérés du sentiment de culpabilité (voir Genèse 50.17-21).

– La confession peut réparer les relations humaines brisées. 

Il y a des gens très rancuniers. Le malheur est qu’on ne saura jamais tout ce qu’on a fait de mal à autrui. Mais pour les fautes flagrantes, il faut dans la plupart des cas les confesser et demander pardon à qui de droit sinon nos relations ne seront pas ou jamais au beau fixe.

L’homme cherche toujours à se protéger. Il se dit que si on lui fait du mal et qu’il laisse passer, on va penser qu’il est faible. Donc il faut qu’il montre un certain caractère. Et si on continue à faire la tête, la situation restera inchangée. Le bon réflexe est le suivant: Même si c’est pour une question de vie ou de mort, le fait de confesser peut changer les choses en notre faveur.

L’homme est doté de sentiments, les mots qu’on utilise en confessant notre tort éveillent en lui de la pitié qui le poussera à lâcher prise, à avoir compassion et trouver la force pour nous pardonner. Même s’il ne veut pas pardonner, Dieu qui voit la sincérité de notre acte peut intervenir en notre faveur d’une manière ou d’une autre. L’histoire de Zachée, le chef des collecteurs des impôts, peut nous édifier à propos.

Luc 19.8: « Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. »

On peut facilement comprendre que Zachée n’avait pas une bonne relation avec beaucoup de gens à cause de ses mauvais agissements. Mais il a reconnu son tort et l’a confessé. Mieux encore, il montra sa repentance en distribuant la moitié de ses biens aux pauvres et en réparant ses torts. Il n’y a pas de doutes, beaucoup de ses relations brisées ont forcément été réparées.

– La confession nous rapproche de Dieu. 

1 Jean 1.9: Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.

Le péché nous éloigne de Dieu alors que l’homme ne peut vivre sans son créateur. S’il essaie de le faire, il mènera une existence dépourvue de sens car Jésus-Christ dit clairement que sans Lui, on ne peut rien faire. Il est donc clair que l’homme ne peut vivre de la nature et de ses propres inventions. Nous avons besoins de rétablir notre relation avec Dieu.

Il est impératif de confesser nos péchés. Tout pécheur qui refuse de confesser ses péchés est un orgueilleux et la Bible dit que Dieu résiste aux orgueilleux. L’acte de confession consiste à dénoncer et abandonner les œuvres du diable qu’on a commises, à prendre la ferme résolution de marcher avec Dieu puis à l’inviter à faire de nos vies Son œuvre. Satan ne sera certainement pas content d’avoir été abandonné, mais le plus important est que par cet acte de confession, on devienne un privilégié de l’Éternel.

Désormais, tu es accepté et à titre personnel: tu es  l’enfant de Dieu (Jean1.12), tu es l’ami de Dieu (Jean15.15), tu as été justifié (Romains5.1), tu as été acheté à un prix fort. tu appartiens à Dieu (1Corinthiens6.20), tu es un saint (Ephésiens1.1), tu as été adopté en tant qu’enfant de Dieu (Ephesiens1.5), tu es libéré de toute condamnation (Romains8.1-2), tu es un citoyen des cieux (Philippiens3.20), tu es le sel de la terre et la lumière du monde (Matthieu5.13-14), etc. et biens d’autres grands privilèges!

La confession est aussi un exercice pour tout chrétien qui tombe dans le péché ou a du mal à abandonner certains péchés. Dieu soutien toujours celui qui se reconnaît faible, se repent et demande Son aide. Il peut dans ce cas vous orienter vers quelqu’un qui pourra vous suivre et vous aider à abandonner ce péché.

Nous avons toujours une chance de nous racheter par le moyen de la confession. Ne pas se confesser c’est ignorer son pouvoir de délivrance et de restauration, et c’est passer à côté d’énormes bénédictions.


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1 comment

  1. Merci mon Homo Benjamin.
    Ce message m’a fait connaître le sens de la confession. Cependant, j’ai un véritable problème qui me ronge à l’intérieur. J’ai plusieurs fois demandé pardon pour un péché (le sexe hors mariage), et jusque là je n’arrive pas à me défaire et tourner le dos à cette débauche.
    Du coup j’ai l’impression que je ne serai jamais pardonner…
    À vous mes frères, j’ai besoin de vos orientations pour vaincre ce désir charnel…

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